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Jpower
5 abonnés
62 critiques
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4,0
Publiée le 10 février 2023
Court mais prenant ! On est happé par l'histoire de cette femme courageuse qui s'accroche malgré les difficultés, Laure Calamy prouve une fois de plus l'étendue de son talent. J'espère que les syndicalistes et les politiques qui se regardent le nombril verront ce film !
Un film époustouflant et une Laure Calamy extraordinaire. Le quotidien d'une femme seule avec deux enfants en bas âge qui court de trains qui n'arrivent pas (à cause des grèves) en cars bondés, en autostop ou à pied, modeste employée dans un hôtel de luxe qui cherche , en vain, un job à la hauteur de ses diplômes. Laure Calamy ne m'avait pas encore convaincu depuis son accession aux premiers rôles. Cette fois c'est fait. Femme ordinaire, femme de tous les jours, voisine, copine, elle règne sur ce film de manière impressionnante, sans effet, sans tirade, sans grande scène. Juste sa présence, comme si la caméra n'existait pas. Ce n'est plus vraiment du cinéma, c'est une sorte de documentaire vrai, poignant, interpellant. C'est aussi et surtout un hommage aux femmes qui luttent et se battent pour se bâtir une vie malgré les obstacles matériels et les difficultés de la vie. "A plein temps" est une réussite parfaite, court, tendu, véridique.
Mais quelle claque, un film d’une rare intensité qui suffoque le spectateur dans cette vie à 100 à l’heure d’une mère de famille volontaire. Un vrai drame social et psychologique où Laure Calamy brille de mille feux et affirme sa place de meilleure actrice du moment en France. Juste et sans pathos inutile, un vrai travail d’orfèvre de la part de Eric Gravel.
Le quotidien d'une mère célibataire travaillant comme femme de chambre cherchant une piste évolutif ailleurs qui se démène pour trouver la garde de ses enfants, courant du matin au soir avec trains (souvent en grèves), co-voiturage, bien travailler, se coucher, rebelote le lendemain, c'est ce qu'on voit à l'écran. Le soucis, pour ma part, c'est le rythme du film qui va à fond la caisse du début à la fin sans temps mort, c'est le train train des personnes habitant loin de leurs lieux de travail, on se croirait dans un film d'action de Paul Greengrass, sans bastons ni mitraillettes, avec un montage nerveux si vous voyez ce que je veux dire. Le film a quelques qualités cependant, notamment et surtout la performance intéressante de Laure Calamy qui y met beaucoup d'énergie, de la spontanéité quelques fois tout comme un peu de colère. Les comédiens autour d'elle jouent bien. Pas mal mais un peu oubliable après.
Le film repose entièrement , exclusivement sur les épaules de LAURE CALAMY. Difficile d'imaginer une autre actrice dans ce rôle qu'elle rend complétement crédible. LAURE CALAMY Une actrice exceptionnelle dont on à pas finis d'entendre parler ..
Laure Calamy est décidément une formidable actrice qui se fond admirablement dans ses rôles, à moins que ces derniers n'aient été écrits pour elle ? En tout cas c'est un plaisir de la regarder et de l'écouter. Dans ce film haletant du début à la fin, voire même stressant et déprimant par moments, on la suit et on la soutient pour qu'elle ne sombre pas. Un film très bien monté grâce à des images défilant aussi vite que les trains quand ils circulent, grâce à une bande son choisie pour accompagner et ponctuer le stress, grâce à la pluie battante écrasant davantage la fatigue... tellement réaliste et tellement terrible, mais transmettant le message de l'espoir. Merci au réalisateur pour cette oeuvre.
Force de caractère, courage, détermination et volonté sont les qualités de cette héroïne qui, malgré les obstacles, ne baisse pas les bras et se bat pour des jours meilleurs. Un film qui donne de la motivation.
Authentique, prenant et tellement bien interprété. Ni trop long ni trop court, bon rythme, histoire simple et percutante, mais tellement réaliste. Quelle vie !
Eric Gravel nous propose ici un drame social pertinent de justesse et de rythme, qui s'inspire de la fibre Jen Loach ou de Goliath. Laure Calamy porte le film et nous sensibilise à de réel sujets de société: élever deux enfants seule, les difficultés du recrutement, habiter loin de Paris et passer des heures dans les transports, dépendere des transports en commun, qui font grève... L'infime semblant d'équilibre de Julie l'héroïne fascille lors des grèves SNCF. Probablement le meilleur film proposé aux Césars 2023.
Chronique d'une mère de famille élevant seule ses deux enfants dans une lointaine banlieue Courant du matin au soir ,subissant les grèves de transport pour un boulot qui ne lui convient pas.... Ce film est épuisant ,déprimant mais je suis impressionnée par la vitalité de cette femme.
On est même plus dans la fiction! Voir la réalité de la vie des banlieusards et en particulier l'impact des grèves sur leurs déplacements c'est à montrer à tous les agents des services publics. Excellente Laure Calamy comme dans la plupart de ses apparitions au petit comme au grand écran.
Julie, héroïne à plein temps qui se bat sans cesse, mal divorcée, mal employée, qui galère pour atteindre un graal dont les obstacles s’appellent : densité urbaine, grève des transports et carte de crédit bloquée car son ex mari n’a pas payé la pension de cette première femme de chambre d’un palace. Elle habite à la campagne plutôt qu’un HLM d’une cité, pour préserver ses deux enfants qu’elle élève comme elle peut. Elle est confrontée à une responsable, jeune cadre bien sous tout rapport dont le sourire carnassier ne demande qu’à rayer le parquet et dont les beaux yeux d’acier ne conçoivent le service qu’à sens unique. Bienvenue dans le bagne infernal de l’hôtellerie de luxe ou pendant sept heures la concentration maximum est exigée pour des gestes ultra précis avec en permanence sous l’épée de Damoclès (et ils ne comprennent pas, pourquoi malgré les salaires, les employés ne restent pas). Laure Calmy joue avec une justesse parfaite cette guerrière héroïque du quotidien, frôlant la noyade à chaque péripétie, mais parvenant finalement à chaque fois à s’en sortir à peu près. Avec un rythme sans relâche, accompagnée d’une oppressante musique continue, le stress s’empare du spectateur et seule la dernière minute permet à la pression de s’échapper. Eric Gravel réussit un film où il se contente de montrer la réalité de la France d’en bas, celle dont tout le monde se contre fout, le gouvernement, les syndicats, les partis politiques (sauf le PC et les analphabètes RN) et une partie des employeurs, qui expliquent sérieusement qu’il faut souffrir un peu mais qu’il y a un transat sur la plage à ceux qui sont en train de se noyer. Un film tellement salubre qu’il devrait être remboursé par la sécurité sociale.
Difficiles pour une jeune mère de famille séparée de gérer la garde de des enfants, les problèmes financiers, son travail ingrat dans un palace avec des collègues pas toujours amicales et conciliantes, une candidature à un poste plus en rapport avec ses précédents emplois, et surtout, les longs trajets de son domicile (nord Yonne) à paris, surtout dans un contexte de grève quasi générale des transports Le personnage interprétée avec brio par Laure Calamy est sans cesse à la limite de l'implosion nerveuse mais se démène avec un grand courage qui tend même à l'héroïsme Lors de la scène finale, lorsqu'elle reçoit la réponse à sa candidature, on ne sait si les larmes lui viennent de la joie et du soulagement d'être recrutée ou de la mesure de tout ce parcours du combattant qu'elle aura encore à accomplir chaque jour
wah mais la tension de ce film! On court après le temps en permanence, au même rythme que Julie. Laure Calamy est excellente dans le rôle de cette maman au bord du burn out.