L'enfer des transports pour aller au travail pour une mère célibataire. Tout repose sur la performance remarquable de Laure Calamy, bouleversante. Seule la bande sonore, qui veut rajouter au stress de l'héroïne, est pénible.
Très bon film où le réalisateur reussi la prouesse de nous faire ressentir l urgence et la tension d'û grand film américain comme uncut gems mais dans le quotidien d'une mère célibataire dépassée. Brillant
J’aime les couleurs et les plans de ses scènes, la qualité de ses personnages et de leurs jeux. Le quotidien qui pourrait être banal est comme extirpé de l’ennui qu’on penserait l’engloutir. La vie. Les choix. Le temps, la course sans arrêt. Les buts. Plein de sujets sous-jacents s’entremêlent et viennent bercer ce récit
Je crois que c'est vers cette époque que Laure Calamy commençait à devenir connue et être sélectionnée dans plus de films français. Elle joue bien la mère débordée et surmenée et qui galère dans le marché de l'emploi.
Arriver à créer une telle tension dramatique, un tel suspens, juste avec Laure Calamy qui court d’un rendez-vous à l’autre et galère dans le métro (j’exagère un peu), il fallait le faire ! Et bien c’est fait et très bien fait. On espère, on s’énerve, on a peur, on s’angoisse, on passe par toutes émotions avec elle avec une économie d’effets et d’artifices qui impressionne. Bravo !
Un film passionnant tout en tension avec une Laure Calamy à la prestation remarquable. Digne d'un bon thriller qui sert le bide jusqu'au bout. Une réussite.
Drame, écrit et réalisé par Éric Gravel, À Plein Temps est un long-métrage parvenant complètement à remplir son objectif. L'histoire nous fait suivre une mère de deux enfants, séparée de son mari, qui chaque jour, après avoir déposé sa progéniture chez une nounou, doit faire le trajet de sa campagne jusqu'à Paris afin de se rendre sur son lieu de travail ou elle exerce le métier de première femme de chambre dans un palace. Cette routine est une véritable course contre la montre, d'autant plus quand une grève vient perturber ses habitudes déjà contraignantes en temps normal . Ce scénario est prenant à visionner de bout en bout de sa durée d'un peu moins d'une heure et demie. Il fait parfaitement ressentir le quotidien éreintant de cette femme, entre les difficultés rencontrées dans les transports, les relations avec ses collègues de travail et sa supérieure, ainsi que son rôle de maman sacrifiant son existence pour le bien de ses enfants. Plus les minutes défilent, et plus la fatigue et la frustration ressortent de cette intrigue à l'enjeu mineur mais pourtant captivant. Le ton est d'une grande justesse, tout comme les scènes très réalistes qui composent ces journées effrénées. En effet, le rythme du film est à l'image de ces heures qui défilent ou tout va à cent à l'heure pour cette mère n'ayant pas une seule seconde pour elle. Une femme très bien interprétée par Laure Calamy totalement investie dans son rôle. Elle est touchante et on ressent énormément d'empathie pour le parcours du combattant qu'elle mène jour après jour tout en tentant de garder la face. Le reste de la distribution est tout aussi appréciable, mais on retiendra surtout sa prestation qui prend toute la place. Pour autant, les échanges qu'elle entretient avec les autres sont d'une belle authenticité et procurent de l'émotion. L'ensemble est bien réalisé par Éric Gravel, dont la mise en scène se veut immersive, nous plongeant au cœur de cette boucle infernale. De plus, la photographie est de bonne facture et le montage judicieux. Un visuel accompagné tout du long par une b.o. aux sonorités électroniques extrêmement qualitatives, renforçant l'atmosphère oppressante de ce cauchemar urbain. Cet enfer journalier se conclut sur une fin émouvante, venant mettre un terme à À Plein Temps, qui est un film méritant d'être découvert.
Un grand film social mené comme un thriller. Haletant jusqu'au bout, porté par une Laure Calamy excellente. On y suit le quotidien d'une femme divorcée mère de deux enfants courant après le temps, se battant pour trouver un meilleur travail, se battant pour conserver celui qu'elle occupe actuellement, se battant pour faire face aux grèves dans les transports en commun. image soignée, on retiendra les plans de paysage de banlieux et Paris, entre les autoroutes chargées et les bâtiments déprimants, créant avec la musique une sensation de tristesse nous plongeant encore plus profondément dans les sentiments de l'héroïne. du grand cinéma.
Bien que racontant une histoire dont le scénario pourrait tenir sur un post-it, le film tient en haleine et réussit à parler de l'ordinaire sans ennuyer, bien au contraire. Le mérite en revient en grande partie à Laure Calamy, remarquable.
Film poignant, très réaliste,si bien réalisé que j’ai souffert avec l’héroïnes du début à la fin.Par moment j’ai cru qu’elle allait craquer, qu’elle se jetterai sous les rames du métro ou qu’elle partirait comme dans "Le voyage à paimpol"mais elle s’accroche.la musique joue son rôle, les images qui défilent à grande vitesse, c’est haletant duo début à la fin.l’actriceprincipale est parfaite mais las autres aussi. Du très bon cinéma plein de sens.
J’ai bien aimé ce film pour le message positif et nécessaire qu’il envoie : ne pas se décourager, faire du mieux que l’on peut, ne pas se plaindre, rester optimiste. Le personnage principal, une mère seule, qui exerce un travail difficile, invisible, loin de chez elle, semble prisonnière d’une vie qu’elle subit. A chaque minute on pense qu’elle va s’effondrer face à tous les obstacles en travers de sa route : grève de transports, nounou qui la lâche, chauffe-eau en panne, boss pénible, compte en banque dans le rouge... Mais elle tient bon et à la fin elle gagne ! Une vraie héroïne des temps modernes comme on en croise tous les jours. Le scénario en rajoute un peu trop parfois mais ça reste crédible et ça ne sombre pas dans le pathos.