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    À plein temps
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    Guillaume
    Guillaume

    114 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 31 juillet 2022
    Laure Galamy interpréte avec brio cette héroïne ordinaire, peu usitée dans les productions d'aujourd'hui.
    Un thriller social sans grandes émotions mais sans temps mort, à l'image de son personnage central.
    VOSTTL
    VOSTTL

    100 abonnés 1 951 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 février 2023
    Pour moi, Laure Calamy et Irène Drésel sont les deux personnages de ce film haletant.
    La musique d’Irène Drésel appuie intensément les courses de Laure Calamy. C’est la très bonne idée du metteur en scène, Eric Gravel, celle d’associer la musique à son personnage dans ses incessantes courses contre la montre.
    La musique monte en intensité selon le stress de Julie.

    Selon moi, ça fonctionne bien ; je stresse autant que Julie piégée dans les embouteillages pendant ces interminables journées de grève répétitives ; je stresse à la lecture des trains annulés, à scruter l’ombre d’un tunnel pour y voir surgir enfin une rame de métro qui ne s’annonce toujours pas ; je stresse autant que Julie à inventer mille ruses pour se rendre à un entretien d’embauche, à se résigner de rentrer tard, très tard pour récupérer ses enfants.
    Pour qui se prend complètement au jeu du récit, « A plein temps » est un film épuisant, éprouvant pour les nerfs.
    Si j’osais : « A plein temps » est un film à suspens !

    Il faut dire que Julie ne facilite pas les choses ; elle ne veut pas se rapprocher de son lieu de travail. Elle préfère se lever très tôt, prendre le train puis le métro plutôt que de quitter sa petite maison de campagne nichée dans un petit village de province limitrophe de la très très lointaine banlieue parisienne !
    Se rapprocher c’est habiter dans des immeubles cages à poules, c’est renoncer à un certain cadre de vie dont elle profite le week-end. Cette tranquillité, ce cocon a un prix : l’éloignement. Eloignement qui crée du stress les jours de grève, qui ne permet pas de passer plus de temps avec ses enfants le soir.
    D’une certaine manière, elle n’échappe pas au métro boulot dodo des banlieusards.

    En substance, le metteur en scène nous parle des contraintes du métier de Julie : Première femme de chambre dans un hôtel luxueux où l’on comprend que la clientèle est fortement exigeante, voire, selon moi, lamentablement capricieuse !

    Julie est une combattante noyée dans la masse des travailleurs qui se lèvent tôt chaque jour. Une anonyme parmi tant d’autres. La mise en scène le montre bien et aussi à travers le jeu convaincant de Laure Calamy qui, de rôle en rôle, me séduit de plus en plus.
    brunocinoche
    brunocinoche

    96 abonnés 1 106 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 septembre 2022
    Le temps d'une journée est en effet compté pour le personnage principal du film, mère célibataire avec 2 enfants habitant en grande banlieue parisienne, devant faire face à ses contraintes professionnelles et privées en pleine période de grève des transports. La semaine qu'elle va vivre va vraiment être intense et le cinéaste donne à son film un rythme incessant digne d'un thriller soutenu par une musique haletante et par une comédienne totalement imprégnée de son rôle. Un film social et politique abouti que, comme par hasard, seul le critique du Figaro est passé à côté.
    ronny1
    ronny1

    40 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 février 2023
    Julie, héroïne à plein temps qui se bat sans cesse, mal divorcée, mal employée, qui galère pour atteindre un graal dont les obstacles s’appellent : densité urbaine, grève des transports et carte de crédit bloquée car son ex mari n’a pas payé la pension de cette première femme de chambre d’un palace. Elle habite à la campagne plutôt qu’un HLM d’une cité, pour préserver ses deux enfants qu’elle élève comme elle peut. Elle est confrontée à une responsable, jeune cadre bien sous tout rapport dont le sourire carnassier ne demande qu’à rayer le parquet et dont les beaux yeux d’acier ne conçoivent le service qu’à sens unique. Bienvenue dans le bagne infernal de l’hôtellerie de luxe ou pendant sept heures la concentration maximum est exigée pour des gestes ultra précis avec en permanence sous l’épée de Damoclès (et ils ne comprennent pas, pourquoi malgré les salaires, les employés ne restent pas). Laure Calmy joue avec une justesse parfaite cette guerrière héroïque du quotidien, frôlant la noyade à chaque péripétie, mais parvenant finalement à chaque fois à s’en sortir à peu près. Avec un rythme sans relâche, accompagnée d’une oppressante musique continue, le stress s’empare du spectateur et seule la dernière minute permet à la pression de s’échapper. Eric Gravel réussit un film où il se contente de montrer la réalité de la France d’en bas, celle dont tout le monde se contre fout, le gouvernement, les syndicats, les partis politiques (sauf le PC et les analphabètes RN) et une partie des employeurs, qui expliquent sérieusement qu’il faut souffrir un peu mais qu’il y a un transat sur la plage à ceux qui sont en train de se noyer. Un film tellement salubre qu’il devrait être remboursé par la sécurité sociale.
    Arnaud KaDo
    Arnaud KaDo

    65 abonnés 255 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2022
    Super film dans lequel on peut s'y retrouver facilement. Il est très réussi pour plein de raisons : non seulement je salue le courage de cette femme qui essaie de composer entre son travail sa vie de famille et sa volonté de s'en sortir malgré le contexte parisien difficile. C'est un vrai film qui est bien réalisé : bien filmé scénario qui tient la route et la musique permet de pas décrocher une seule seconde. Pour toutes ces raison foncez le voir. J'ai passé un bon moment . On s'attache au personnages donc en ce sens on peut dire que ce film est une vrai réussite. Bravo.
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    69 abonnés 779 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 mars 2022
    Gravel donne un portrait survitaminé, mais juste, d'une femme moderne, prête à tout assumer et qui continue de courir alors que tout s'écroule autour d'elle. Calamy est présente en permanence à l'écran, et assume les hauts et les bas, les espoirs et les baisses de moral de Julie avec une énergie qui semble inépuisable. En toile de fond, la galère quotidienne des transports en commun en région parisienne, mais le propos pourrait se généraliser à d'autres grandes villes. La petite limite est que si le scénario fait un état des lieux véridique, il se garde bien en revanche d'interroger sur le pourquoi d'avant et le comment du futur de Julie. Le film divisera probablement les opinions entre hommes et femmes, mais n'abordera jamais, parce que politiquement incorrect, le sujet de la multiplication des familles monoparentales. Qui met en surchauffe les parents - et les femmes plus que les hommes- au-delà du plein temps ! La chute spoiler: -faussement positive-
    m'a laissé interrogatif. Elle n'était pas facile à trouver et Gravel s'y est un peu cassé les dents. Pas Calamy, qui une nouvelle fois interprète à la perfection ce que l'on lui demande.
    Cinéma - mars 22
    ASSRANCETOURIX
    ASSRANCETOURIX

    22 abonnés 303 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 août 2023
    Après "une femme du monde" et Laure Calamy prostituée en galère, voila Laure Calamy parent isolé en galère. c'est sympa a regarder, bien qu'on on a vite compris ce qui va se passer et on a plaisir a retrouver Laure Calamy dont ce n'est rien de dire que c'est une actrice exceptionnelle qui sauve les fllms. On aimerait quand même la voir enfin dans des rôles plus exotiques, sans aller jusqu'a "Laure cosmonaute", un rôle à la Nikita lui irait bien. Il s'agit presque d'un genre cinématographique, le film féministe populaire et pratique.
    sylounette
    sylounette

    46 abonnés 193 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2022
    Laure Calamy habite le rôle de cette femme. Elle est prodigieuse !
    Nous assistons à la vie, plutôt la survie de ces femmes seules avec enfants, qui courent, qui s'oublient et pour qui la vie n'est qu'une succession de grains de sable dans une machine qui dès le départ n'est pas bien huilée.
    Confrontée à un quotidien difficile, garde d'enfants difficile, travail ingrat et mal considéré, problème d'argent, malgré tout cette femme fait face et nous nous demandons comment elle tient..
    les grêves de métro et de train à Paris mettent clairement en évidence l'impact désastreux qu'elles peuvent avoir sur les habitants des banlieues
    Penser que de nombreuses femmes ont une vie comme la sienne, ne se plaignent pas et luttent tous les jours pour garder la tête hors de l'eau, nous permet d'apprécier encore mieux notre quotidien et ses "petits" problèmes.
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2023
    Du stress, du stress, et encore du stress. A plein temps n'est pas le film que vous regarderez pour vous détendre, tant sa mise en scène est d'une puissance rare : bruits incessants, masses informes de gens qui se bousculent, montage rapide des plans de mains qui agrippent ce qu'elles peuvent, les transports qui s'enchaînent, s'annulent, se remplacent, les gens qui courent à perdre haleine, les enfants qui demandent de l'attention, la cuisine qui n'est pas faite, le travail, l'entretien pour une nouvelle embauche, la banque, la garderie... Fou, on devient fou, complètement fou, devant ce qui est le quotidien du personnage citadin de Laure Calamy, mais malheureusement aussi le quotidien de beaucoup d'autres, pris dans l'étau aliénant d'une vie chronométrée à la seconde, où la détente (un instant pour respirer ?) n'a pas sa place dans le planning. On subit les émotions violentes, contradictoires, incompatibles, de cette jeune femme à qui on ne souhaite qu'une chose : du repos. Tandis qu'on ne voit pas le film filer, happé par l'interprétation magistrale de Laure Calamy (un film, un rôle, un jeu stupéfiant à chaque fois... Y a-t-il quelque chose que Calamy ne sache pas jouer ?), on sent nos nerfs mis à rude épreuve, et on lâche un "Ah non !" qui vient du cœur, lorsque A plein temps, conscient de notre état lamentable de l'autre côté de l'écran, tente un coup de bluff sur son final, qui nous a plus que dupé (on a viscéralement cru que le spoiler: train
    allait être son échappatoire tragique à ce monde de fous... Le silence lourd qui s'en est ensuivit a prouvé qu'on n'était pas seuls à être figé, dans l'attente rassurante ou accablante de savoir si cette mère excédée a terminé spoiler: d'avancer devant le train
    ). A plein temps aura même la gentillesse, la prévenance extrême, de nous offrir une happy-end, pour changer notre palette d'émotions, et nous embuer les yeux de compassion. Ce film est au-delà de l'intelligence de son montage asphyxiant, au-delà de l'interprétation stupéfiante de Laure Calamy, au-delà du malêtre qu'il dénonce, il est une expérience émotionnelle forte, qui nécessite un petit RTT pour souffler après.
    pierrre s.
    pierrre s.

    440 abonnés 3 311 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2023
    Un film prenant et fort bien interprété, qui pèche malheureusement par son excès. La pauvre Julie se retrouve confrontée à tous les malheurs du monde. Rien ne va jamais, si bien que ça en devient plombant.
    Shawn777
    Shawn777

    598 abonnés 3 485 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 14 octobre 2022
    spoiler: Je suis littéralement tombé sous le charme de ce film, réalisé par Éric Gravel et sorti tout récemment. Au départ pourtant un peu sceptique, je m'attendais à un énième drame français primé un peu chiant (je sais qu'on a, à tort, vite fait de résumer le cinéma français avec ça et les comédies potaches). Mais finalement, je suis sorti de la salle complètement conquis. Julie, qui est première femme de chambre dans un palace, doit faire des pieds et des mains pour organiser sa vie, le tout dans un contexte de grèves de la SNCF. Pour être un usager régulier du transilien (plus particulièrement de la fameuse ligne R), ce film me parle particulièrement, surtout que je me souviens bien de ce mouvement de grève d'octobre 2019 où qu'un transilien sur cinq ne circulait. Bien que ma situation ne soit pour autant pas comparable avec celle de l'héroïne, je me suis toujours demandé comment les habitants de la grande banlieue parisienne pouvaient aller travailler sereinement avec tous les aléas de la SNCF (même en dehors des grèves pour le coup). Et c'est en partie pour cela que j'ai été autant touché par le film et que j'ai pu pleinement rentrer dans l'histoire car je me suis vraiment identifié à l'héroïne, notamment en partageant ses angoisses. Au-delà de ça, il y a aussi la mise en scène qui est excellente et qui permet au spectateur, même celui qui est complètement étranger à ce rythme de vie, de comprendre les problématiques de l’héroïne et partageant avec elle son rythme de vie incessant. Le film est en effet constamment en mouvement, il développe de plus une routine que l'on comprend facilement, routine qui est très vite perturbée par les nombreux problèmes de l’héroïne (grèves donc mais également la voisine un peu reloue, ses collègues, sa boss, sa recherche de boulot, le trampoline à trimballer puis à monter, la banque, l'ex-mari etc.). Cette routine, qui devient de plus en plus chronophage, est de plus rythmée par un thème musical très angoissant, semblable à un métronome devenant de plus en plus rapide au fil de l'intrigue. De plus, le film montre également l'absurdité des hôtels de luxe, ce qui est très intéressant. Alors on peut se dire que la fille accumule quand même les galères et qu'elle a vraiment pas de bol ! C'est effectivement un poil exagéré à ce niveau-là mais, le côté positif, c'est que le film en profite pour nous emmener constamment dans la mauvaise direction, comme lorsqu'elle rencontre son voisin militaire parfait. [spoiler]Tout commence comme une comédie romantique classique et on se dit qu'il va la sortir de toutes ses galères, mais finalement non
    ! Concernant les acteurs, nous retiendrons finalement surtout que Laure Calamy qui porte presque le film à elle toute seule et qui est tout à fait crédible dans le personnage ! "À plein temps" est donc un film pour le moins haletant qui retranscrit parfaitement les difficultés que peuvent rencontrer les personnes travaillant sur Paris et habitant la grande banlieue.[/spoiler]
    tisma
    tisma

    298 abonnés 2 006 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mars 2022
    Le film nous offre 5 secondes de souffle durant toute l'œuvre : au tout début... En même temps que le personnage... Et ensuite tout s'enchaîne : les galères, les problèmes, la tension permanente durant tout le film, la musique qui est très prenante et qui prend une ampleur crescendo comme pour les problèmes de Julie. On se demande quand elle va s'en sortir, quand elle va exploser... Ok est pris du début jusqu'à la fin ! Laure Calamy nous offre une performance qui renforce cette sensation d'être tendu tout du long ! C'est fort !
    mat niro
    mat niro

    360 abonnés 1 838 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 5 août 2022
    Haletant de bout en bout! Laure Calamy signe ici une performance exceptionnelle. Elle campe une maman solo avec deux enfants à charge tout en se démenant tous les jours pour faire le trajet jusqu'à Paris et son travail de femme de chambre. Chronique sociale représentant la vie de millions de citoyens lambda, le film touche par son rythme effréné et par l'épuisement progressif de son héroïne devant jongler avec une multitude de choses (grève des trains, manifestations ou absence du père). Bref, une oeuvre qui colle à la réalité dans une période où le "burn out" fait des ravages.
    Michel C.
    Michel C.

    278 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 19 mars 2022
    Je vais essayer de rester sobre.... J'appréciais beaucoup déjà Laure Calamy dans pratiquement tous ses rôles, déployant au fil de l'eau et des propositions, un talent et une douceur naturelle gagnant en sympathie. En toute simplicité, dans des compositions pas faciles, elle est battante et assure avec une certaine facilité, le déguisement tant physique que psychologique, et conduit la prestation sans retenue. A tel point, qu'elle est éblouissante en Maman débordée, de toute part. J'avoue que sa prestation m'a troublé, accompagnée de l'excellent montage et du son, tantôt glauque et artificiel, tantôt insoutenable. Le but recherché est atteint... C'est extrêmement dense. On est touché en plein cœur et jusqu' à l'avant-dernière minute, on a mal, on a peur pour elle, notamment par deux fois, on frise le drame ( ça existe). Pour ses enfants, elle sait "décrocher" la lune, et on respire plus librement lorsque les lumières s'activent..... Ouf..... !!**
    DaeHanMinGuk
    DaeHanMinGuk

    186 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Laure Calamy, qui enfin enchaîne les premiers rôles au Cinéma, est de quasiment tous les plans de cette variation moderne de « Elle court, elle court la banlieue » (1973) : l’actrice, découverte dans la série « Dix pour cent » est parfaite, comme toujours. « A plein temps » traduit bien la difficulté de concilier travail et vie de mère, avec des allers-retours entre la capitale et la grande banlieue parisienne, encore plus quand la mère est séparée du père de ses enfants, que celui-ci ne paye pas sa pension alimentaire, que la mère a choisi d’offrir « un bon cadre de vie » à ses enfants au détriment de sa vie à elle et qu’elle fait un métier aux horaires non flexibles et sans télétravail et qu’une grève générale vient détruire son emploi du temps millimétré. Tout ça est remarquablement bien observé et retranscrit par le scénariste / réalisateur Eric Gravel. Une observation saisissante du train-boulot-dodo des années 2020.
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