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Frédéric T
28 abonnés
38 critiques
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3,0
Publiée le 17 mars 2022
Laure Calamy est excellente en mère courage devant faire face à une avalanche d'emmerdements : pas de pension alimentaire, des grèves de transports, un licenciement, une nounou qui la lâche, et une luxation d'épaule pour son gamin ( j'en oublie ?). On attend durant tout le film le moment où elle va craquer...Et non, tout s'arrange à la fin sur un simple coup de fil, comme dans un conte de fées. Bilan : un film social sur la dure condition de la mère célibataire, très appuyé, sans véritable ressort dramatique et un rien longuet. Le jeu de Laure Calamy est son principal atout.
Une adorable comédie sur les avantages des Neo ruraux (cadre de vie idéal pour l’épanouissement d’une famille , sophistication des relations entres voisins de village), versus les désavantages des citadins (une petite pensée pour les galériens des banlieues ne fut pas oubliée).
Laure calamy est une très bonne actrice, je la trouve tjs très sincère dans tous ses rôles. j'ai eu un peu du mal à comprendre la démarche de sa vie pressé. enfin trop galère pour pas grand chose. au final j'ai compris, je pense, c'est plus une question de courage, de fierté que de besoin. j'espère que dans la vraie vie il n'y a pas bcp des femmes dans son cas. un film à regarder un dimanche sous la couette.
C'était superbe. Pas d'antagoniste si ce n'est ce système. Les familles monoparentales constituent les foyers où le taux de pauvreté est le plus élevé. Ajouté à la charge mental et à un système qui nous pousse à la performance, réduisant d'autant les capacités de dire "stop" ou "j'ai besoin d'aide" et vous obtenez ce cocktail.
"À plein temps" est un drame social contemporain, ce n'est pas l'histoire du siècle, mais c'est justement tout l'intérêt du film, car Eric Gravel nous fait vivre une situation qui peut parler à tout le monde. La grève des transports, il faut vraiment le vivre pour comprendre à quel point ça peut être handicapant. Julie, une mère célibataire de deux enfants, va l'expérimenter à ses dépens. Habitant en dehors de la capitale où elle travaille, elle va vivre une semaine à tambour battant entre ses enfants, son travail et sa recherche de travail, car elle ambitionne de reprendre là où elle s'était arrêtée à la naissance de ses enfants. Une course de chaque instant que le réalisateur fait vivre pleinement sur un rythme effréné. Qui l'eut cru ? On est là à stresser pour cette mère de famille pour une histoire de bus et de train. Les enjeux sont amplifiés par la situation financière dans laquelle se trouve Julie, ce qui donne encore plus de poids à ses actions et à ses entretiens d'embauches. C'est aussi pour ça que ce "À plein temps" n'est pas qu'un film haletant et stressant, mais aussi un beau portrait d'une femme qui se démène malgré les difficultés de la vie. Un tour de force pour Eric Gravel qui maitrise les deux aspects de l'histoire pour faire un film efficace et prenant avec notamment une excellente Laure Calamy.
On aurait pu appeler ce film « Cours Julie, cours » en référence au film culte allemand « Cours Lola, cours » datant de la fin des années 90. En effet, ici, rythme et cadence cinématographique sont utilisées à leur plein potentiel et de manière métronomique et gérée de main (enfin de caméra) de maître par Eric Gravel. Rarement, la tension, le sentiment d’alerte et le stress n’avaient été aussi bien rendus sur le grand écran. Et pourtant on n’est ni dans un polar (comme le film germanique cité précédemment) et encore moins dans un film d’horreur censé nous faire sursauter et avoir peur. « A plein temps » est tout simplement un film social, une œuvre sur l’urgence et les transformations sociétales capitalistes à laquelle font face une bonne partie des français à l’heure actuelle. Donc une œuvre en phase avec les préoccupations de l’époque.
Durant une heure et demie top chrono - qu’on ne voit pas défiler - « A plein temps » nous immerge dans le quotidien d’une française lambda qui a du mal à relier les deux bouts. Séparée, deux enfants à charge, un boulot précaire, pas de véhicule privé et des grèves phénoménales vont rendre la semaine du personnage principal très tendue et compliquée. Et le film de Gravel nous le fait ressentir chaque seconde. On ne lâche pas un seul instant le personnage incarné par Laura Calamy qui ne quittera pas la caméra une seule seconde. Pour un tel rôle il fallait une comédienne aguerrie et tout terrain. Et le choix de prendre la récipiendaire du César de la meilleure actrice l’année dernière est un coup de maître. Encore une fois la comédienne ne joue pas son rôle, elle le vit. Et nous avec elle. Et une nouvelle fois, elle est l’atout maître de ce film social qui s’apparente à un thriller.
Le montage, la caméra à l’épaule pour certaines séquences et une bande sonore immersive nous immerge totalement dans le chemin de croix logistique et administratif que le personnage subit. On est stressé pour elle. On a peur pour elle. On est en empathie profonde pour ce qu’elle vit. Ce film permet clairement de prendre le pouls d’une société malade et qui va droit dans le mur entre uberisation galopante, précarité de plus en plus insoutenable et aberration administrative. « A plein temps » remet les pendules à l’heure et s’avère presque plus palpitant que n’importe quel thriller ou film policier. Pas une minute de trop, aucun manque dans les développements et une maîtrise de chaque instant pour une plongée sociale éreintante mais surtout salutaire et nécessaire. Ce que le film n’offre pas sur le plan cinématographique de par son sujet, il nous le donne sur le fond, puissant et qui tombe à pic.
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Le réalisateur prend ce sujet de société à fleur de peau et l’actrice est sacrément engagée dans ce rôle effréné. On est sous tension tout le temps avec elle. À distance on est même plus découragé qu’elle. Le film me fait penser à Marie-Line dans l’esprit et le courage d’une femme pour lutter et survivre. C’est franchement difficile de voir ce que peuvent supporter les gens dans ces situations…… Et le film a le mérite de montrer cet aspect de la société
Donner une ambiance de thriller à un film social sur fond de grève RATP était un pari osé mais Eric Gravel y est arrivé. L'enchainement des péripéties qui s'alignent contre le personnage et la réalisation très nerveuse font bon ménage. De plus, l'actrice ne pouvait être que Laure Calamy qui est fabuleuse, une fois de plus. Une surprise primée au dernier festival de Venise.
Le quotidien d'une mère célibataire travaillant comme femme de chambre cherchant une piste évolutif ailleurs qui se démène pour trouver la garde de ses enfants, courant du matin au soir avec trains (souvent en grèves), co-voiturage, bien travailler, se coucher, rebelote le lendemain, c'est ce qu'on voit à l'écran. Le soucis, pour ma part, c'est le rythme du film qui va à fond la caisse du début à la fin sans temps mort, c'est le train train des personnes habitant loin de leurs lieux de travail, on se croirait dans un film d'action de Paul Greengrass, sans bastons ni mitraillettes, avec un montage nerveux si vous voyez ce que je veux dire. Le film a quelques qualités cependant, notamment et surtout la performance intéressante de Laure Calamy qui y met beaucoup d'énergie, de la spontanéité quelques fois tout comme un peu de colère. Les comédiens autour d'elle jouent bien. Pas mal mais un peu oubliable après.
Ce film n'a rien d'extraordinaire mais il a le mérite de nous montrer ce qu'est la société actuelle et à quel point cela peut être cruel de vivre de nos jours. Laure Calamy est dans son jus et ne déçoit pas, le rythme monte en puissance malgré quelques répétitions, l'ambiance est simple mais réaliste et surtout que n'importe qui peut s'identifier à cette situation. Je regrette le manque de BO et le fait que la fin soit un peu tronquée mais je pense que c'était clairement volontaire. Dans l'ensemble, on assiste pas à une révolution mais on est prit dans le truc et ça devient de plus en plus rare. J'ai pas trop vu le temps passer. 12/20.
En tant que spectateur on est nous-mêmes fatigués de la voir courir entre son boulot et ses enfants! Beaucoup de personnes se reconnaîtront probablement dans cette (sur)vie de dingue. Laure Calamy est impeccable. Après le sujet sans surprise m'empêche de noter plus, de même qu'il manque peut-être une fin plus consistante.
Eric Gravel met une énergie folle dans sa mise en scène pour montrer la vie de dingue que vivent ces mamans solos pour tenir leurs rôles de mère, de ménagère et leur vie professionnelle… ou tout simplement pour tenir tout court ; leurs vies de femme passant au second plan faute de temps pour s’y consacrer. Il plonge son héroïne dans la banlieue parisienne ; lieu de vie choisi en couple à mi-parcours entre les emplois des deux visant à préserver un cadre de vie agréable aux enfants. Cependant une fois maman solo, Julie happé par le quotidien et les heures de transports a beaucoup de difficulté à tout faire rentrer dans des semaines décidemment bien chargées et trop courtes. Immersif, et la musique électro entêtante y contribue ; le spectateur est pris à la gorge de bout en bout à l’image d’une Julie luttant pour ne pas sombrer ; on se croirait dans un thriller social. Et Julie est incarnée par Laure Calamy habituée de prendre à bras le corps des rôles forts et qui bien souvent sur ces derniers films tient à elle seule le film sur ses épaules. Autant film social que film d’action, pas de grandes tirades ou de grandes théories ; juste une plongée dans une tranche de vie semblable aux quotidiens de nombreuses femmes ; des guerrières du quotidien. Bel hommage aux femmes honoré à la Mostra de Venise où le film a été à juste titre multi récompensé. A voir impérativement. TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
Un drame social très réaliste sur le fond qui empreinte au thriller sur la forme (suspens, course poursuite, tromperie, entraide, …). C’est original et ça fonctionne plutôt bien. Laure Calamy est parfaite en mère overbookée, ambitieuse, forte, inventive, aimante,… Petit bémol sur la répétitivité des actions de la 1ère partie et sur la musique pénible à mon goût.
Mais quelle claque, un film d’une rare intensité qui suffoque le spectateur dans cette vie à 100 à l’heure d’une mère de famille volontaire. Un vrai drame social et psychologique où Laure Calamy brille de mille feux et affirme sa place de meilleure actrice du moment en France. Juste et sans pathos inutile, un vrai travail d’orfèvre de la part de Eric Gravel.