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Isabel I.
40 abonnés
317 critiques
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4,0
Publiée le 25 mars 2022
Lors du visionnage de la bande annonce je me retournais vers mon compagnon et, persuadée que j'irai voir un thriller, je lui suggérais des scénarios rocambolesques issues de mon imagination fertile.... quelle sotte j'étais ! Car comment vous raconter cette histoire où il ne se passe quasi rien : c'est l'existence basique d'une femme élevant seule ses deux gamins en grande banlieue. Elle doit faire fasse à tous les alèas du chaque jour : mode de garde, problème financiers, fragilité de l'emploi, transports publics, grèves ... et j'en passe ! bref il ne se passe presque rien... Quoique ! vu ce tourbillon d'images survoltées il se passe beaucoup : journée de 48 heures en 24 heures. Il s'écoule toute la vie d'une femme combative. On court tout le temps. On n'arrête pas, on est épuisé. Thriller ménager haletant du quotidien. Sublime interprétation de Laure Calamy. On y croit, on l'accompagne, on compatit. On a aussi peur pour elle. Et si elle craque, si elle décide de lâcher, de tout abandonner. Julie toujours en équilibre si elle finissait par tomber, envie de lui tendre la main pour la retenir. Julie est une héroïne dans ces temps modernes où on vous parle de la charge mentale un peu vite sans trop savoir ce que ça signifie. Les femmes sont des héroïnes. Par manque de modestie quelque part je me sens héroïne.
Un film poignant. Une actrice prodigieuse (y compris dans la dernière scène). L'œuvre est d'autant plus touchante qu'elle représente manifestement la vie des milliers de mères célibataires En l'occurrence, une vie déjà très compliquée est torpillée par les grèves des transports. À projeter de urgence dans les comités d'entreprise de la RATP ! Ils comprendront les dégâts qu'ils causent à l'abri de leur statut privilégié.
désolé même si ce film et très bien interprété cela reste un film très noir sans issue positive à la fin.,au contraire c'est la suite en pire. métro, boulot , dodo, grèves des RER et incidents , garde des enfants aléatoires,courses sans fin en Île-de-France de France, speed ,speed.....
tout mon soutien à cette vie fole que subissent les parisiens des banlieues mon conseil ,fuyez travailler en province pour échapper à cette course folle.
la musique électro est beaucoup trop présente et stressante .le but est atteint. malaise assuré j ai failli quitter la salle et n'est pu dormir de la nuit souvenirs de mes déplacements professionnels sur Paris....
Julie est première femme de chambre dans un palace parisien. Elle élève seule ses deux enfants et vit sur le fil côté argent. En plein mouvement social, elle enchaîne les retards et va se retrouver en danger à son travail, sous pression alors qu’elle cherche désespérément un travail mieux rémunéré et à son niveau de formation. Un film absolument sublime. Le rythme est très bon, très rapide, pas une seconde de répit. La réalisation est magistrale, tout comme la bande originale. Laure Calamy ne cesse plus de nous montrer l’étendue de son talent. Cette fois, elle met en lumière le travail et la situation compliquée des femmes de chambres, contraintes de s’adapter à un rythme effréné…
Vous cherchiez une nouvelle expérience de cinéma? La voilà! Ce film porté par une comédienne épatante est une petite prouesse. Tous les petits rôles sont bons.
Malgré un sujet peu jovial, Eric Gravel signe un joli film porté par Laure Calamy, juste impeccable. Superbe BO, véritable élément de mise en scène, signée Irène Dresel.
Excellent film. Une actrice exceptionnelle, Laure Calamy, une réalisation époustouflante, un rythme sans le moindre temps mort qui plonge le spectateur dans la même fébrilité et la même angoisse que celles de cette femme harcelée par une vie impossible qui chaque jour davantage est une vraie vie de m… L’héroïne est asphyxiée au quotidien par mille et une galères qui s’accumulent et ne lui laissent pas le moindre répit. Elle essaie de s’accrocher à faire vivre ses enfants, sans doute le dernier lien qui lui maintient la tête hors de l’eau. Métro, boulot, dodo certes, mais métro de m… quand survient la grève et que celle-ci dure, elle qui habite dans une très lointaine banlieue tout en travaillant à Paris. Boulot de m…, pis-aller en attendant de retrouver un emploi plus intéressant et en lien avec ses capacités et sa formation. Jusqu’à son dodo qui est un dodo de m…, seulement rythmé par ses cauchemars et l’angoisse de rater le réveil de ses enfants.
Tout au long du film les ennuis s’ajoutent aux ennuis, sans que le réalisateur tombe dans le pathos ou le mélo. Et puis il y a le dénouement… Un film à voir vraiment. Seule petite critique : une bande son trop souvent assourdissante autant qu’inutile. Le jeu et le talent de Laure Calamy se suffisent à eux-mêmes sans avoir besoin du moindre flon-flon supplémentaire.
Le film tient uniquement grâce à la performance de Laure Calamy . Pour le reste quel ennui : le rythme stressant finit par lasser, les situations sont assez peu probables, la caméra chahutée n'épargne pas le spectateur. Le sujet était pourtant très intéressant.
La vraie vie sur un rythme trépidant des premiers de cordée indispensables à notre société. Laure Calamy, en mère courage avec une charge mentale énorme est très touchante dans son courage à affronter l'adversité : transport garde des enfants, maman aimante le travail...
Laure Calamy (Julie) vit une vie parisienne comme des milliers d'autres femmes avec tous les problèmes de circulation et la gestion des enfants . Un courage fort du matin au soir sans le plaisir du week-end. Ce scénario est une vérité de la vie de chacune. Excellent film...
La semaine ordinaire d'une mère célibataire filmée comme un thriller. Laure Calamy campe parfaitement cette femme qui jongle entre la garde de ses enfants, son travail dans un palace, son aspiration à changer de travail, les galères de transport en région parisienne pendant une vague de Grève. Comme elle, pas une seconde de répit n'est laissée au spectateur qui vit ces moments de vie quotidienne en suffoquant. La réalisation nerveuse , la musique omniprésente agissant comme une minuterie cardiaque, les comédiens qui donnent un naturel confondant aux multiples scènes toutes plus réussies les unes que les autres jusqu'à une scène quasi finale où l'on se demande si tout va basculer... haletant, jouissif et malheureusement tellement actuel.
Un plongeon dans le réel ! D'une grande qualité, dans la réalisation autant que dans le jeu. Laure Calamy est brillante. Tension constante ! (Pire qu'un thriller ?)
À Plein Temps réinvente la forme du drame social comme un film d’action dont le héros est une mère célibataire en quête d’un nouvel emploi . Ce film dépeint avec élégance la précarité de ceux qui travaillent à Paris mais vivent loin de la capitale, ces invisibles que la crise des gilets jaunes a révélés aux yeux de tous. L’impossibilité de vivre près de son lieux de travail se transforme en une course haletante insensé contre le temps: réveiller les enfants au petit matin pour les amener chez une nounou, courir pour attraper à la dernière minute le train de banlieue, se battre contre les grèves, faire du stop sous la pluie, chercher un nouvel emploi tout en assurant l’actuel, repartir, organiser des activités pour les enfants, essayer de vivre dignement. Laure Calamy prend en main un grand rôle avec un immense talent. Cette actrice dont la popularité ne cesse de croître nous montre qu’une actrice peut s’imposer à l’écran et commencer une grande carrière après 40 ans. Elle est de tous les plans. Avec sa caméra, mobile, toujours dans la course, quotidienne de l’héroïne , Éric Gravel, récompensé à la Mostra, du prix du meilleur réalisateur, signe un film oppressant, angoissant, sur le bord du précipice
Malgré la performance de Laure Calamy, je n’ai pas « marché ! Trop c’est trop !
Deux jeunes enfants, pas de papa, la nourrice compréhensive, le pavillon de banlieue à 50 kms du lieu de travail, les grèves de transport incessantes, courir, courir, courir…… on est au bord du drame….. Serait-ce la retraite depuis plus de 20 ans qui m’aveugle sur la vie quotidienne des franciliens ?
Effectivement, le rythme d’enfer du quotidien, près de 50 ans après « Elle court, elle court la banlieue », un autre regard plus grave que celui de Gérard Pirès, à l’époque….. Ouf,ça finit bien…….