Les plus utilesLes plus récentesMembres avec le plus de critiquesMembres avec le plus d'abonnés
Filtrer par :
Toutes les notes
Joce2012
208 abonnés
592 critiques
Suivre son activité
3,5
Publiée le 22 mars 2022
Ce film est bien mais pas détendant si on est à fond comme Laure Calamy, cette vie sociale à la Parisienne invivable, et dire que certains préconisent de travailler plus ! je suis sortie de ce film éreintee ...
Laure Calamy est parfaite. Superbe actrice. Elle court aussi très bien. A part ça il ne se passe rien. Comment ce film peut-il recevoir une note moyenne de 4/5? C'est un mystère.
Un film (A la limite du docu-reportage) sur la vie stressante d'une maman courant après son train, son job, sa pension alimentaire, ses enfants....sa vie . Pas de place pour elle, pour sa vie amoureuse, pour des rêves, pour simplement penser. Lorsque la grève des transport se généralise, qu'elle jongle avec son emploi du temps, la possibilité d'avoir un job a la hauteur de ses ambitions....elle semble perdre pied, tomber dans le Burn out .Film social s'il en est, Eric GRAVEL film avec brio le portrait type d'une mère célibataire au bord de l'effondrement et Laure CALAMY nous emmène a bout de souffle .... Un vrai petit bijou d'humanité.
C'est vrai que le film est magistralement mené par cette jeune actrice. Mais ce rythme devient vite insupportable et on frise par moment la caricature. J'ai connu des temps de grève à Paris, qui ne reflétait en rien ce scénario kafkaien. Après avoir vu ce film, on se sent mal, un étrange malaise nous envahit.
Très bon film qui raconte avec profondeur le quotidien de certains français en marge de la société. Laure Calamy livre une interprétation poignante, juste et dynamique.
Quel peut bien être l’intérêt d’un tel film, qui se borne à montrer les différents aspects de la personnalité d’une femme, mère de famille gravement perturbée, seule avec deux enfants ? Un documentaire sur un fait de société ? Sa vie est un échec sur tous les plans, c’est une enquiquineuse constamment agitée, manipulatrice, menteuse, et sans le moindre scrupule. Ses enfants sont manifestement déjà sérieusement marqués par le comportement hystérique de leur mère, et cela ne va certainement pas s’arranger. Professionnellement, elle n’est absolument pas fiable et n’a que le sort qu’elle mérite. Personne ne la plaindra (si ce n’est le réalisateur …). Il manque au film une fin crédible, après la dernière image (à laquelle d’ailleurs personne de sensé ne croira un instant) : l’annonce de l’interruption inévitable de la période d’essai de son nouveau contrat dans sa nouvelle entreprise.
Merci au realisateur qui nous conte une histoire avec une heroine réelle. Notre rythme cardiaque se cale sur la musique: on arrive a reprendre notre souffle que pendant les quelques secondes de sommeil du repos de la guerrière avant que le reveil declenche a nouveau les starting blocks. Les cadrages contemporains permettent des images urbaines tres esthétiques. Tout cela dans une composition équilibrée, un montage réaliste. Ma seule deception est que Laure Calamy merite plutot un cesar pour ce film (plutot que celui d'Antoinette dans les Cevennes). Et dommage que la programmation soit de courte durée, je serai bien allée le voir plusieurs fois.
Un film haletant à la réalisation très maitrisée, au casting parfait (décidément Laure Calamy fait un sans faute dans ses participations)..1h25 qui fille à toute allure !
Un thriller halletant d'Eric Gravel, une réalité banalisée de la violence ordinaire, incarnée par l'incroyable Laure Calamy qui s'impose au sommet de son art; la musique produite par Irène Drésel millimétrée avec excellence pour porter la tension présente qui nous pèse tant socialement, professionnellement que personnellement. Un film détonnant, incontournable, accrochez-vous!
Le film débute normalement, une maman qui se lève, se prépare, prépare ses enfants, dépose ses enfants chez une nounou de fortune puis se dépêche pour son transport. Julie/Calamy court, court tout le temps, court souvent, court vite même accompagnée par une musique électro entraînante au rythme de ses urgences, au rythme surtout de son coeur qui s'emballe. Il y a deux petits bémols pourtant dans ce scénario catastrophe.Le premier est qu'à force de voir se succéder autant de poisse et en seulement 5-6 jours ça agace un peu, pour le propos et l'enjeu il n'était pas nécessaire d'ajouter ces petits tracas (légère chute d'un enfant, la panne de voiture...), le drame au drame c'est aussi combler les trous d'un scénario qui se suffisait à lui-même avec les transports en commun et les retards, la nounou. En prime, une actrice principale époustouflante, Laure Calamy est une fois de plus épatante et confirme encore un talent de dingue. Ce film pêche donc par un trop plein d'incidents, on frôle l'embouteillage narratif, mais c'est aussi une démonstration solide et dense, non dénué d'émotion forte. A voir et à conseiller. Site : Selenie
Très envie de voir se qu’allait nous offrir Eric Gravel après le très sympathique Crash Test Aglaé, et puis Laure Calamy bien sûr. Avec Virgina Efira, elle est une des actrices les plus en vue et les plus vues du cinéma français en ce moment. Un rôle de femme forte, à l’instar de son personnage dans Une femme du monde, qui se débat entre un travail épuisant et deux enfants à élever seule, tout cela au milieu d’une grève générale et l’espoir d’une vie meilleure. Elle y est de nouveau formidable et crève une fois de plus l’écran. Tout va à cent à l’heure et l’on suit le parcours de ce personnage, auquel on s’attache immédiatement, avec intérêt et émotion. Un nouveau très beau portrait de femme pour l’actrice et le virage bien négocié du deuxième film, dans un style très différent, pour le réalisateur. Un vrai thriller social pour un film très réussi. Une belle surprise.
Après "Crash Test Aglaé", un film de 2017 qui n’a pas rencontré le succès qu’il méritait, éA plein temps" est le deuxième long métrage du réalisateur franco-canadien Eric Gravel. Présenté dans la section Orizzonti lors de la dernière Mostra de Venise, A plein temps a obtenu le Prix du meilleur Réalisateur et celui de la meilleure actrice, décerné à Laure Calamy. Cette dernière, qui interprète le rôle de Julie, est pratiquement de tous les plans et sa prestation prouve qu’elle est définitivement entrée dans la poignée des grandes comédiennes françaises du moment. En plus, elle est remarquablement filmée par Victor Seguin qui, après" Revenir" et "Gagarine", montre qu’il est un excellent Directeur de la photographie. L’alternance de scènes filmées de façon très nerveuse et de scènes filmées de façon beaucoup plus calme fonctionne très bien et permet de respecter au mieux le contexte de chacune de ces scènes. Du trio Gravel, Calamy, Seguin, on retiendra particulièrement deux scènes particulièrement bouleversantes : un face-à-face entre Julie et Sylvie, sa supérieure hiérarchique dans le palace, et la scène finale, qu’on se gardera bien de dévoiler. Finalement, il semble bien que le seul bémol du film soit la musique électro d’Irène Drésel : une musique médiocre quand elle n’est pas horripilante. Heureusement, elle n’est pas présente en permanence.
A plein temps applique au quotidien d'une mère de famille élevant seule ses deux enfants les recettes des thrillers décrivant habituellement des situations exceptionnelles, ou des personnages hors la loi.
Il faut donc par exemple imaginer le torrent furieux de Uncut Gems, des frères Safdie, décrivant quelques jours de la vie de Julie, ballotée entre ses problèmes de boulot, une grève SNCF et la difficulté de faire garder ses deux enfants.
Le résultat est un exercice de style qui intéresse surtout par sa capacité à ne jamais faiblir dans son rythme, par la pure magie du montage et d'une caméra souvent portée à l'épaule. A plein temps peut aussi s'apprécier comme un documentaire consacré dans son intégralité à documenter les différentes transformations possible d'une Laure Calamy dont la profondeur de jeu s'affirme de film en film. C'est un spectacle extraordinaire de voir son visage traverser à peu près tout le spectre des émotions possibles (soumission, séduction, colère, amour, tristesse, détachement, concentration, etc).
Mostra de Venise (2021), deux prix – meilleur réalisateur, meilleure actrice – voilà qui est de bon augure. Et ça va pleinement se confirmer (voyez le nombre d'étoiles sur ce site). Ce film est répertorié ici comme un drame. Une communication vue sur les écrans vidéo dans les couloirs d’un complexe l’annonce comme un thriller. Pour ne pas spoiler, je ne dirai pas si ça tourne au drame mais bien que ce soit davantage une chronique sociale qu’un thriller, force est de constater que le rythme et les rebonds empruntent à ce registre. Le quotidien d’une jeune femme qui élève seule deux enfants, ses galères de transport, la nounou n’en pouvant plus des horaires à rallonge qui menace de la lâcher, la pression au travail, une pression toute ordinaire car on n’est pas ici sur un sujet décrivant le harcèlement autre que celui inhérent au système dans lequel tout un chacun immerge, les appels de la banque pour le compte dans le rouge, la pension alimentaire qui n’a pas été versée par l’ex, la carte bancaire qui ne va peut-être plus passer... Un quotidien qui parle certainement à beaucoup de monde. Va-t-elle garder la tête hors de l’eau, comment ? Va-t’elle craquer ? Ça fait peur... Ça fait réfléchir aussi.