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    Fool for Love
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    9 critiques spectateurs

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    2 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 8 mars 2023
    Un autre Altman très fortement sous-côté. Après Paris Texas, Shepard s'allie à Altman pour livrer un nouveau récit au coeur de l'Amérique désertique (au Nevada ou Nouveau Mexique). Par bien des égards, la trame me rappelle celle de Sandra de Visconti ( spoiler: une relation incestueuse entre un frère et sa soeur que la soeur tente de fuir
    ). Un sujet ici encore très fort puisqu'il traite de l'inceste.
    stans007
    stans007

    23 abonnés 1 311 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 mars 2021
    Début prenant pour installer une atmosphère étrange et une histoire d’amour- passion à laquelle je n’ai pas tout compris. Superbe direction d’acteurs.
    Chaîne 42
    Chaîne 42

    135 abonnés 3 065 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 6 octobre 2018
    Un film presque en huis clos, tout se passe au présent dans un même lieu un même soir. spoiler: Les flashback qui sont volontairement obscurs, le récit parlé est différent des images. C'est un effet qui me plait très moyennement, ça fait genre un peu prétentieux.
    Il y a là un talent de réalisateur qui fait que cela se laisse suivre jusqu'au bout mais j'avoue que la fin m'a plutôt conforté que cette histoire n'a ni queue ni tête. spoiler: On ne sait pas vraiment ce qui se passe avec le personnage féminin qui ressemble vaguement à la mère de la fille et qui n'apparaît deux fois que pour tirer au pistolet.
    Le tout est lugubre, s'il n'y avait pas un peu d'humour et de variation ce serait irregardable. spoiler: L'histoire du polygame qui a caché sa double vie et les frères et sœurs qui s'aiment sans savoir le comment traité de façon désespérante à mon sens cela n'apporte pas un gros éclairage.
    Aussi c'est tout juste moyen pour résumer et plutôt à laisser au placard.
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 686 abonnés 12 415 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 9 octobre 2015
    Dans "Fool of Love", on s'isole du monde pour panser ses peines de coeur! Entre haine et amour passionnel, Kim Basinger et Sam Shepard sont les « hèros » dèboussolès de ce film de Robert Altman! Une oeuvre sur des paumès de l'amour qui n'a jamais ètè apprècièe à sa juste valeur, où chacun semble aimer à contretemps, à contrecoeur! il s'agit en fait d'un huis-clos qui se concentre sur les rèactions des personnages, le genre qui tient la route dans un motel isolè quelque part dans le dèsert du sud-ouest des Etats-Unis! Un motel tout en nèons roses qui brille dans la nuit, où l'on met les verres à whisky dans le placard à pharmacie parce qu'ils sont à l'abri des microbes, où l'on attrape au lasso les juke-box [...] Avec ses terribles rèvèlations et ses sombres secrets, accompagnè par une country music qui colle à l'atmosphère (c'est Sandy Rogersqui a ècrit les chansons), le film, pour conclure, est un bon Altman! A (re)dècouvrir, car les personnages principaux de ce "Fool of Love" (Kim Basinger / Sam Shepard /Harry Dean Stanton) atteignent une sorte de noblesse au fur et a mesure que l'histoire avance! Le final est limite crèpusculaire...
    Benjamin A
    Benjamin A

    709 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2014
    Sorti en plein milieu des années 1980 lors d'une période plutôt compliquée pour Robert Altman, "Fool for Love" débute sur l'image de May, une femme rattrapée par son passé lorsque Eddy, son ancien amour qu'elle avait fui, la retrouve dans un motel. Elle ne peut plus éviter la confrontation...

    Dès le début, Robert Altman met en place le contexte du film avec un hôtel miteux perdu dans un trou perdu de l'Amérique profonde entre une décharge et une longue route. Il retranscrit bien cette atmosphère typiquement américaine entre poussière, alcool, chevaux et cow-boy. Il met d'abord en scène un affrontement houleux entre May, belle femme fragile et semblant malheureuse et son ancien amour revenu, homme rustre mais qu'elle aime autant qu'elle déteste. On s'amuse d'abord à suivre leur relation, entre elle changeant régulièrement d'humeur et lui s'amusant de ce fait.

    Mais peu à peu Altman change de registre et d'atmosphère. Avec une petite galerie de personnages où l'on trouve un vieil homme qui ne parle peu ou une ex-petite amie, faisant peu à peu une apparition autour des deux protagonistes, il tombe dans le drame quasi-freudien et met en place une atmosphère presque malsaine et troublante. Mais Altman n'en oublie pas l'intensité et la dramaturgie tout en laissant planer suspense et ambiguïté tout le long.

    La réussite du film tient aussi en la personne de Sam Shepard. Il avait déjà écrit le scénario de "Paris-Texas" de Wim Wenders un an auparavant, il signe aussi celui de Fool for love" où il nous emmène dans divers chemins sans tomber dans la lourdeur avec des personnages approfondis et intéressant. Il est aussi impeccable devant la caméra où il incarne à merveille ce rustre. Face à lui, la belle et jeune Kim Basinger lui rend bien la réplique, tout comme Harry Dean Stanton.

    Un film de Robert Altman très méconnu et c'est bien dommage. Emmené par d'excellents comédiens, il nous livre un récit qui évolue considérablement plus il étudie les deux protagonistes et fait à la fois preuve d'intensité, d’ambiguïté et de suspense, le tout avec une réelle maîtrise.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 175 abonnés 4 170 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 mars 2015
    Les années 1980 ont constitué un véritable trou d’air dans la carrière de Robert Altman qui a eu du mal à se faire une place dans la production de ces années-là où les polars sur vitaminés par les images léchées des réalisateurs venus du monde de la publicité inondent le marché. Menahem Golan et Yoram Globus sont alors les deux producteurs indépendants, emblématiques de ce type de films. On comprend mal comment Robert Altman a pu croiser leur chemin. Il est vrai que depuis l’échec supposé de « Popeye » en 1980, Altman accumule les échecs publics et critiques. Ni « Health » (1982), ni « Streamers » (1983), ou encore "Secret honor » (1984) n’ont été plébiscités sans qu’il n’y ait aucune injustice à y voir et Altman le sait sans doute mieux que quiconque. C’est certainement pour faire bouillir la marmite et tenter de se relancer qu’il accepte cette commande. Kim Basinger, ex-mannequin devenue James Bond girl est alors dans le vent ainsi que Sam Shepard auteur de théâtre et acteur reconnu. L’une apporte sa caution sexy et l’autre son aura intellectuelle. L’apport d’Harry Dean Stanton un peu starifié depuis le succès mondial de « Paris, Texas » (Wim Wenders, 1984) finit de crédibiliser le casting. Encore faut-il avoir quelque chose à dire. On choisit donc une pièce de Sam Shepard jouée sur scène par Ed Harris qui spoiler: évoque le douloureux problème de l’inceste à travers l’union entre un frère et une sœur, nouée au hasard des relations amoureuses de leur père qui avait caché à chacun l’existence de l’autre
    . Le sujet est scabreux mais sa transposition à l’écran l’est encore plus. Le tout se passe dans un motel perdu où le couple qui se retrouve va se déchirer pendant une heure sur des dialogues ineptes faisant perdre le fil de leur jeu à des acteurs complètement à la dérive abandonnés par un Robert Altman dont on se demande s'il n'a pas quitté le plateau. Kim Basinger n’a que la ressource de jouer avec la sensualité de son corps magnifique en pure perte pendant que Sam Shepard qui n’est pas un acteur de composition tente en vain de nous convaincre qu’il est un cowboy de rodéo machiste. Quant à Harry Dean Stanton il est tout bonnement ectoplasmique. Le prétexte du film n’est dévoilé qu’à la tout fin ce qui fait que pendant près d’une heure trente on ne comprend rien à l’affaire qui tourne salement en rond. Ou plutôt si, on finit par comprendre que chacun est venu toucher son chèque en se contorsionnant devant une caméra elle-même désorientée. C’est carrément le zéro pointé pour le grand Altman qui ne faisant rien à moitié nous livre un des plus beaux navets d’une décennie qui ne lui apportera rien de bon. Comme il saura se ressaisir dès 1992 avec le grinçant « The player » et au regard de tout ce qu’il a apporté au cinéma américain dans les années 1970, on peut lui pardonner cet écart indigne de son immense talent.
    rayonvert
    rayonvert

    21 abonnés 253 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 10 juillet 2011
    A la vision de ce film, je ne mets pas en cause la mise en scène de Robert Altman qui est une fois de plus brillante. Il n'y a pas son pareil pour poser une atmosphère et faire vivre des personnages dans un espace réduit. Par contre, je ne supporte pas le scénario avec ses personnages borderline qui n'ont rien à sauver.
    De plus le jeux des acteurs dans l'outrance est également une source de désagrément. Ce n'est pas la première fois chez Altman puisque l'on retrouve ce problème dans "Beyond Therapy".
    BlindTheseus
    BlindTheseus

    294 abonnés 2 566 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2008
    Chef d'oeuvre apparemment méconnu, il est vrai que ce film représente bien certains moeurs; sinon bien sûr l'insolence des " faibles "...
    Chrislynch
    Chrislynch

    9 abonnés 59 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Avant toute chose, un dramaturge de très grand talent, Sam Shepard, également extraordinaire scénariste comme dans « Paris Texas » de Wim Wenders. Shepard, c’est une écriture typique américaine, très proche de Tenessee Williams, avec des personnages à vif, déchirés, sans arrêt proches du gouffre émotionnel. Shepard ou l’univers du sud américain, avec encore un pied dans le siècle des cow-boys et un autre dans l’époque moderne. De paysages ensoleillés, mais poussiéreux, des hommes aux manières rustres ayant comme seuls plaisirs, l’alcool, les femmes et les chevaux. Mais Shepard ne serait pas cet immense dramaturge s’il s’était contenté de ces seuls clichés. Il va compliquer les choses, en proposant une histoire d’amour archi-tordue, incestueuse, malsaine, avec en prime un règlement de compte freudien sur le père. Et puis, cerise sur le gâteau, il va s’extraire du récit classique en proposant avec le personnage du père interprété par Hary Dean Stanton, un dédoublement de personnalité, recouvrant ainsi les époques d’hier et d’aujourd’hui. Un procédé de structure de récit qui déstabilise le spectateur tout en lui offrant des informations supplémentaires, nourrissant ainsi, goutte à goutte, le suspense. Comme souvent dans les adaptations du théâtre au cinéma, le travail principal consiste à dépasser le champ visuel unique et à créer du mouvement dans l’espace, sans pour autant oublier l’intensité dramatique. Ce n’est pas chose aisée, et beaucoup se sont cassé les dents sur cette entreprise périlleuse. Altman, qui à l’époque possédait déjà une grande expérience derrière la caméra, parvient délicatement à s’extraire du piège de l’immobilisme tout en maintenant un espace très réduit proche du huis-clos. Pour résumer, une magnifique rencontre entre un dramaturge et un cinéaste, qui se sont réciproquement alimentés pour une alliance presque parfaite.
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