Derniers Avis sur Le Vainqueur

Un "petit" film sans prétention, mais proposant de chouettes personnages non caricaturaux, touchants, ainsi qu'une narration alternant une romance et des phases d'entraînement arrivant à ni s'endormir ni rusher : un rythme et une réalisation maîtrisés, il n'en faut pas plus pour offrir un vrai bon moment de légèreté et de Cinéma.

Pour rèussir, il faut être le meilleur sinon on n'est rien! Pas si sûr car on n'est pas populaire sans raison! Même quand on n'est pas sur le podium [...] On aura reconnu le thème de "Rocky". Et on marche même si l'ensemble a vieilli! Rarement diffusè à la tèlèvision hormis une diffusion dans les 80's qui tenait du miracle sur Antenne 2 (ça nous rajeunit pas tout ça), "Running" est l'une de ses leçons de courage et de dètermination dont les amèricains raffolent! Courir, c'est sa seule façon de survivre! il va s'en dire que Michael Douglas est pour beaucoup dans l'histoire de cet athlète qui veut gagner l'èpreuve du marathon aux J.O de Montrèal! Du petit intermède sur l'oreiller au tube « Homeward Bound » de Simon & Garfunkel que Michael Douglas et Susan Anspach ècoutent la nuit sur un banc public, avec la pluie en accompagnement, rien n'est simple pour l'athlète Michael Andropolis! Sa femme l'a quittè, en lui laissant leurs deux filles! Pas facile! spoiler: il reste heureusement la gloire parce que terminer le marathon en vainqueur à une olympiade, c'est l'accomplissement d'une vie! Même quand on reprend une course finie avec une côte cassèe!
spoiler: Les spectateurs forment d'ailleurs des barricades humaines à tous les carrefours car là bas, dans les rues de Montrèal, il y a un coureur solitaire qui n'a plus qu'un but : franchir la ligne d'arrivèe avec la plus belle des mèdailles, celle du courage!
A noter le petit rôle sans importance de Eugene Levy, le père de Jason Biggs dans la saga "American Pie", avec une coupe de cheveux très tendance...

Un homme méprisé de tous et en instance de divorce veut prouver à sa femme qu'il est ... un homme, un vrai !!! Dans une grande allégorie de la souffrance tant physique que psychologique (ce mot là ou un autre, hein...), il va donc courir le marathon aux jeux olympiques afin de démontrer au monde entier qu'il a l'étoffe d'un vainqueur. COURRA-T-IL JUSQU'AU BOUT...... ???!!! (oui je sais, je crie, mais c'est pour mieux rendre compte de l'ampleur du défi que relève notre héros) . Plat comme le macadam New Yorkais où se déroule une action qui consiste exclusivement à montrer ce pauvre garçon... courir, ce film est un très grand moment d'émotion où le rire malgré soi se mêle à la compassion affligée. Ahurissant de vide et dénué de tous moyens, "Le Vainqueur" est un sommet du Nanar sentimentaliste, qu'il vaut mieux toutefois éviter de visionner un soir de cafard car l'on risquerait carrément de se coller une balle dans le citron. A ma décharge, je dois dire que je me suis procuré le DVD pour 1 Euro au marché dominical, pour l'unique raison que le nom de Michael Douglas figurait sur la jaquette du boitier (sic !!!). 13/20 selon l'échelle de "Plan 9" (journée de critique "spécial Nanar", film No 3).

Un bon petit film qui fait passer une assez bonne soirée!Il y a quelque longueurs,mais au final le film est assez bon,et c'est le principal!