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    The Lost Daughter
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    68 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Depuis l’improbable succès rencontrer par l’adaptation de L’Amie Prodigieuse produite par la RAI et Starz – on sait qu’adapter l’écrivaine italienne Elena Ferrante peut-être un véritable puy d’idées, et que cela peut donner des fictions d’une très grande profondeur autant que passionnante. Pour son premier long-métrage entant que réalisatrice : la comédienne américaine Maggie Gillenhal a donc décider d’adapter un roman moins connue de la mystérieuse écrivaine : «Poupée Volée» avec The Lost Daughter.

    Le film compte l’histoire de Leda – une prof de fac âgée de la quarantaine – qui part en voyage sur en Grèce pour se ressourcer. Les vacances de Leda vont rapidement prendre une autre tournure quand elle fait la rencontre Nina, une mère complètement dépasser par sa situation et qui ne sait plus ou donner de la tête. Mais plus encore que la fillette de cette dernière perds sa poupée…

    Dans «The Lost Daughter» : la réalisatrice brosse un portrait tanto violent, tanto déchirant mais toujours empli d’humanité de la maternité. Des films sur ce thème – le cinéma en remplit en soit – mais d’une aussi grande justesse, il n’y en a que très peu. Ainsi elle explore certes ces instants ou les mères se sentent déborder par leurs progénitures. Ne savent plus si leurs enfants sont la raison de vivre ou si il y a autre chose. Puis abordent surtout la question de ce que l’on appel aujourd’hui les «mères bimbos». Celles qui quittent leurs foyer et parfois reviennent. Comment vit-on avec l’idée de sentir qu’on a abandonner ses enfants ? Avec son film Maggie Gillenhaal revient sur certes cette image idéalisée mais loin de la déconstruire totalement, nous démontrent que ces femmes on aussi des failles, des peurs, des périodes de doutes – qui les rends encore plus humaines. C’est le personnage de Leda ou c’est celui de Nina. Même si j’aime moins son idée qui est un peu «on ne peut se comprendre qu’entre gueule cassés» à l’image du dernier quart du film, il faut tout de même reconnaître que c’est une vision plutôt juste de la réalité des choses. Sur ce point, le film est imbattable. Le scénario est finement ciselé et l’histoire assez haletante pour s’y lancer. Parfois, on se dit presque que si Elena Ferrante n’avait pas écrit le livre, Maggie Gillenhal aurait très bien pu le faire que le résultat aurait était le même. Ce film donne envie de lire le livre autant qu’on a envie de le voir pour tout ce travail.

    Cependant tout ne peut-être parfais, et malgré le fait d’avoir grandement apprécier son œuvre, on remarque bien que si Maggie Gillenhal gère vraiment bien son récit ayant compris les atouts et enjeux de son histoire, elle se perd parfois les pieds dans le tapis. Ainsi la construction en flash-back bien que nécessaires est très mal faite et très mal décrites. D’ailleurs c’est un peu le problème que j’ai avec ce film, c’est que parfois on a deux films qui s’affrontent dans un seul étant à la fois extrêmement différent puis très liés. D’un côté ce thème sur la mère de famille qui abandonne sa famille et de l’autre celle qui n’arrive pas à se pardonner ses actes. C’est très perturbant et pourtant c’est vrai que lorsqu’on regarde ce film malgré cette construction flash-back très maladroites le tout fonctionne.

    Véritable portrait de femmes fait par une femme et pour les femmes – The Lost Daughter est un véritable écrin à performances – porter par trois actrices au sommet de leurs talents. Mener tambour battant par la «queen» Olivia Colman qu’on ne présente plus et délivre une interprétation bouleversante toujours si fine et délicate qui pourrait bien lui valoir sa troisième nomination aux Oscars prochainement. Dakota Johnson qui a enfin un rôle à sa mesure et nous démontre toute la richesse de son jeu d’actrice – une performance d’un magnétisme absolue et bien plus belle que celle que les spectateurs on pu voir dans La Voix du Succès et plus méritante que ses simples parties de jambes dans 50 Nuances de Grey. Puis Jessie Buckeley (visage aussi bien connue mais un peu moins que ces deux congénères) qui livre une prestation lumineuse et incandescente qu’on oubliera pas de si tôt.

    A ajouter que le film s’appuie sur de très belles images, une photographie sombre mais qui reste pleine de charme, une très bonne partition musicale. Une fable aux goûts méditerranéenne qui empreinte autant au cinéma de Truffaut, Agnès Varda, Claude Sautet...qu’au cinéma d’auteurs plus récent. J’ai trouver par exemple que certains plans ressembler à ce qu’Angelina Jolie avait pu nous montrer avec «Vue sur Mer» et qu’il y a des similitudes dans son style cinématographique avec le cinéma de Jane Campion. Serait-elle donc l’héritière inattendue de la réalisatrice de La Leçon de Piano ?

    Pour conclure, malgré quelques maladresse Maggie Gillenhaal délivre un premier film d’une grande qualité et d’une grande maîtrise. Si l’histoire pêche par moment, celle-ci est rattraper par la beauté de sa mise en scène et le jeu de son trio d’actrices. A la fois naissance d’une nouvelle réalisatrice qu’on ne soupçonnait pas, une fois sortie de la projection de "The Lost Daughter" on se dit que l’année (cinéma) 2022 commence très forte et puissamment.
    Redzing
    Redzing

    1 120 abonnés 4 471 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Leda passe des vacances relaxantes en Grèce, profitant du soleil et de la gentillesse du garçon de plage, tout en repoussant fermement les avances maladroites du vieux gestionnaire d’hôtel. Tout est presque idéal, jusqu’à l’arrivée brutale de cette famille gréco-américaine, volumineuse, bruyante, et agressive. Dont une jeune maman, qui va durement rappeler à Leda ses propres échecs maternels. 2021 semble être l’année de la parentalité, avec plusieurs films qui ont abordé ce thème (notamment « Titane »). Pour son premier passage derrière la caméra, Maggie Gyllenhaal livre un propos peu évident, et rarement montré à l’écran : le fait qu’au-delà de la difficulté d’être parent, toutes les femmes ne sont pas faites pour être mère. Propos qui sera élaboré à travers deux lignes temporelles. Dans le présent, Leda est amère, frustrée, et seule, probablement pleine de regrets, et va se prendre en pleine figure de douloureux souvenirs, ainsi qu’un étrange harcèlement de cette famille envahissante. Dans le passé, 15/20 ans auparavant, Leda est une jeune intellectuelle qui ne demande qu’à « exploser », mais qui est étouffée par la charge de ses filles et un mari absent. Ce mélange de drame et de thriller psychologique sera ainsi soutenu par ses deux actrices principales. Jessie Buckley qui semble au départ incarner la jeune et douce maman du passé, pour rapidement vriller vers le rôle de la femme asphyxiée par son quotidien. Une prestation sensible et juste. Mais surtout Olivia Colman, excellente dans ce rôle du présent qui aurait pu être détestable, sauf que l’actrice y injecte de la subtilité, de la culpabilité, et du tourment, qui nous permettent de comprendre son douloureux personnage. La troisième actrice notable étant Dakota Johnson, très convaincante en belle femme qui semble vouloir s’échapper d’un mariage, d’une parentalité, et d’une famille écrasante. A côté, il faut bien dire que les rôles masculins sont très secondaires (à part Ed Harris qui sort du lot), ce qui est normal vu le sujet. Le tout filmé avec un style caméra à l’épaule & gros plans, qui est parfois un peu frustrant (pour filmer les plages grecques, on aurait préféré de beaux plans larges fixes avec une jolie photographie !). Mais qui a le mérite de s’accrocher à sa double protagoniste (tout ou presque se situe de son point de vue), de nous immerger dans l’histoire, et de renforcer l’aspect dérangeant de certaines scènes. En résulte un premier film réussi et féminin pour Maggie Gyllenhaal, sur un sujet peu évident à traiter.
    ffred
    ffred

    1 704 abonnés 4 019 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 janvier 2022
    Premier film derrière la caméra pour l’actrice Maggie Gyllenhaal. Elle nous offre un drame familial sur fond de thriller parfaitement maitrisé. La mise en scène est solide, discrète. Le scénario, adapté d’un roman d’Elena Ferrante, est mystérieux d’abord, puis de plus en plus dérangeant, nous mettant souvent mal à l’aise. Il est rare que la maternité soit abordé sous ce jour à l’écran. On aurait peut être aimé encore un peu plus de trouble, mais l’ambiance est toujours bien pesante. Le casting est étincelant. Olivia Colman, une fois de plus formidable, tient tout le film sur ses épaules. Elle est entouré de solides seconds rôles, Jessie Buckley (le même rôle jeune, en flash-backs) Ed Harris, Dakota Johnson (pour une fois très convaincante), Oliver Jackson-Cohen, Peter Sarsgaard ou encore l’excellente Alba Rohrwacher. Un très beau portrait de femme, déchiré par son passé, pour un premier long métrage très réussi et auquel on repense encore longtemps après l’avoir vu. Une très belle et angoissante surprise.
    Ciné-13
    Ciné-13

    119 abonnés 1 070 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 7 janvier 2022
    Le parti pris est de suggérer les émotions.Les flash backs nous révèlent la crise existentielle actuelle de cette mère.seule, en vacances en Grèce. Tous les tourments sont suggérés par le jeu d'Olivia.
    Le suspense réside dans le fait qu'on ne sait pas très longtemps ce qui s'est passé dans la jeunesse. Bianca vit toujours?
    L'ambiance est aussi tourmentée par cette famille malsaine et par le fétichisme un peu incompréhensible d'Olivia.
    L'épilogue surprend mais est parfaitement crédible.
    picasso2
    picasso2

    1 abonné 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 janvier 2022
    Une introspection sur la relation parent-enfant dans ce qu’elle a de difficile, raconté pour une fois du point de vue du parent, et tourné avec délicatesse tout en suggestion
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 365 abonnés 4 180 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Prix du scénario au Festival de Venise en 2021, “The lost daughter” est le premier long-métrage de l’actrice Maggie Gyllenhaal derrière la caméra. Une quadragénaire passe des vacances en solitaire sur une île grecque et est fascinée par Nina, une jeune mère régulièrement dérangée par sa jeune fille. Chaque jour en la croisant, elle se souvient de son propre passé de mère, ce qui nous aide à comprendre pourquoi tant de nostalgie réside dans son regard. Aucune mère n’est parfaite dans ce long-métrage et en choisissant d’adapter le roman “Poupée volée” d’Elena Ferrante, Gyllenhaal offre à Olivia Colman un rôle complexe et fort. L’actrice révèle un jeu à la fois sombre et plein d’empathie. Sans artifice, “The lost daughter” est un drame sur la maternité d’une grande maîtrise.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
    miaou1980
    miaou1980

    3 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    Pour ne pas mettre 0 car vraiment vraiment vraiment c'est long et il ne se passe rien de chez rien !!! A la fin c'en est presque comique 🤣 A vraiment eviter svp !!!
    Michael R
    Michael R

    103 abonnés 1 259 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 novembre 2022
    Comment écrire cette critique sans spoiler le sujet ? Compliqué. Comme ce film qui place dans l'inconfort. Une femme morcelée épie les femmes et s'y cherche ou retrouve, tandis qu'elle balade son malaise dans un cadre paradisiaque. Olivia Colman est toujours incroyable et Dakota Johnson est surprenante. Le film est bouleversant car il ose traiter d'un sujet délicat, clivant, et la réalisatrice est en pleine maîtrise de son sujet. Une perle malaisante.
    Jakken TV
    Jakken TV

    13 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    C'est très long
    Pas d'histoire, juste une intrigue sans queue ni tête.
    On a attendu 2h qu'il se passe quelque chose
    bbnut
    bbnut

    10 abonnés 76 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Le film est très appuyé et ne ménage malheureusement pas beaucoup de surprises et de tension. A coup de flash-back très appuyés et hyper explicatifs, la réalisatrice assène son propos plus qu'elle n'utilise les moyens du cinéma pour nous raconter une histoire. Un pur produit Netflix...
    henma
    henma

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    On est intrigué pendant un moment par l'histoire de cette femme qui observe d'autres mères sur la plage et semble avoir un problème avec ses propres filles déjà grandes. Le titre nous pousse à croire qu'un drame est survenu dans sa vie. Mais le scénario ne nous donne pas toutes les clés de la compréhension, et nous perd, comme l'héroïne qui semble toujours un peu "à l'ouest". On ne sait pas si elle assume vraiment son absence de sens de la maternité. Beaucoup de questions restent en suspens, comme cette histoire de poupée qui n'est pas très convaincante. Le film aurait sans doute dû s'intituler plutôt "The Lost Mother" ...
    Cindy S
    Cindy S

    1 critique Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 janvier 2022
    Je viens de finir. J’ai tenu jusqu’au bout. Le film n’a aucun sens. Très long jusqu’à la fin. Je m’attendais à une belle histoire mais rien compris.
    James Kineas
    James Kineas

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 janvier 2022
    Scenario sans queue ni tete, il ne se passe jamais rien et pourtant on s'y attend a plusieurs fois mais ça n'arrive jamais, un excellent somnifère mais c'est tout
    Marika1004
    Marika1004

    16 abonnés 153 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 janvier 2022
    un grand film. on suit cette femme en mal être sans comprendre la raison profonde. c'est un lâché prise emprisonnant. très perturbant car on ne saisit pas toutes les ficelles et pourtant on comprend et subit la souffrance.
    Audrey L
    Audrey L

    639 abonnés 2 580 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 janvier 2022
    La mère, que l'on voit pleurer... Commençons par le dire pour s'en débarrasser : oui, on s'est ponctuellement ennuyé. Mais, puisqu'il y a un grand "mais" : Maggie Gyllenhaal signe un très honnête premier film, au sujet tabou ("être femme et être mère, ce n'est pas la même chose : la maternité n'est pas innée"), avec une Jessie Buckley impeccable en maman qui sature de ses filles (sans que ces dernières n'y soient pour rien), et Olivia Colman. Est-il besoin d'ajouter autre chose derrière l'argument "Olivia Colman" ? Oui, on est plus que fan de la grande Dame, et ce n'est toujours pas ici qu'elle nous décevra : elle campe avec sensibilité une maman qui a démissionné de son rôle et en garde des traces, des réflexes (elle vole la poupée d'une fillette, elle se retourne instinctivement quand un enfant appelle "Maman !", elle regarde les câlins des autres familles comme une réalité qu'elle n'a pas eue...). Alors, ce The Lost Daughter nous a fait décrocher par moments par son rythme peu soutenu, mais le contenu justifie à lui seul d'être vu, étant un sujet que l'on croise plutôt au masculin (une sorte d'Eraserhead au féminin, en plus compréhensible, évidemment), surtout campé par un casting studieux. On aurait simplement aimé que la mise en scène soit plus poussée, car peu de plans nous ont amusé l’œil, et on parie que Maggie Gyllenhaal peut le faire facilement pour ses prochains films. La dernière scène réconciliatrice nous a beaucoup touchée, et révèle encore toute la finesse de la réalisatrice qui ne juge jamais cette maman, mais préfère s'intéresser à elle jusqu'à la dernière seconde qui nous montre encore une facette inconnue. On le sent bien : Maggie Gyllenhaal peut se lancer dans la réalisation sereinement, ce premier est la promesse d'une belle filmo, à suivre...
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