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Eléonore L.
6 abonnés
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3,5
Publiée le 13 mai 2023
The lost daughter, est un film vraiment intéressant qui traite sous différents points de vue les difficultés de la maternité. Maggie Gyllenhaal a réussi à installer une atmosphère assez intense avec son personnage principal, Leda (Olivia Colman), qui est à la fois doux et pervers, ce qui donne au film un ton hésitant, qui est très appréciable. Par ailleurs, Dakota Johnson est absolument sublime dans le film. Cependant, le rythme devient lassant voir ennuyant alors que la première partie du film était remarquable. Dommage.
Ce premier film fait le choix d’être l’adaptation d’un roman d’Elena Ferrante sur un sujet à priori peu commun et difficile, en l’occurrence le rejet de la maternité. Autre choix risqué, en prenant le parti de la fidélité à l’œuvre originale, Maggie Gyllenhaal se heurte à un écueil de taille : certains romans privilégiant le non-dit passent mal du livre à l’écran. Rien n’est plus difficile en effet que de faire passer des ressentis, des émotions et des rancœurs, juste par le biais du visage de ses actrices sur un sujet si peu aimable. L’absence de dialogues plus explicatifs ou d’une voix off permettant de comprendre mieux la psychologie du personnage principal fait cruellement défaut. Et cela se ressent sur toute l’appréciation que le spectateur peut avoir de « The lost daughter ». Suggérer est une bonne chose, ne pas être trop dans le démonstratif, mais ce procédé a parfois ses limites...
On entre pourtant dans cette œuvre difficile avec plaisir. On suit avec curiosité les errances balnéaires du personnage principal malgré le peu de dialogues. La cinéaste parvient à nous mettre dans le rôle de voyeur consentant et à entretenir une atmosphère un peu mystérieuse, presque étouffante. Mais les zones troubles persistent, le profil de Leda demeure trop longtemps nébuleux et l’intrigue, si on peut appeler cela une intrigue, commence à faire du surplace. Et ce, sur plus de deux heures, où « The lost daughter » commence à enchaîner redondances et excès de zones d’ombres pour finir par ennuyer. Les scènes qui ne servent à rien commencent à pulluler, les flashbacks pour éclairer la jeunesse de Leda deviennent de plus en plus rébarbatifs et finissent même par radoter également. En bref, ce long-métrage devient passablement inutile et aurait dû s’affranchir de son matériau de base...
On n’en voudra pas au trio d’actrices à qui « The lost daughter » doit son salut. Sans elles, ce film serait encore plus décevant à force de se complaire dans un contemplatif fatigant et des postures de cinéma d’auteur minimaliste. Colman est encore une fois royale, Johson continue de nous prouver qu’elle sait tout jouer et Buckley sauve la mise dans un rôle peu valorisant. On tient donc jusqu’à la fin en espérant que tout cela s’améliore mais c’est peine perdue. Le mutisme psychologique restera majoritairement de mise et peu des motivations des personnages s’avèreront claires et limpides une fois la projection terminée. Un film de perceptions, de sensations peut-être, nous serinera-t-on... Mais surtout un film parfait pour une sieste estivale, dans la langueur de la Grèce où se situe l’action, avec cet essai peu convaincant et amorphe.
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J'ai aimé ! Entendu une critique à la radio. Ce livre /film pose la question " qu'es que une bonne mère... As- ton le droit de craquer. Alors oui c'est lent mais on est content de voir l'actrice de The crown dans un autre rôle. Et moi je comprends tout ce que les personnages peuvent ressentir.
Olivia Coleman est comme toujours magistrale et captivante à elle seule. Le récit est intriguant et bien mené mais des maladresses dans la mise en scène et la psychologie des personnages nous laissent de côté. L'adaptation du livre d'Elena Ferrante n'est pas totalement réussie, l'ensemble reste néanmoins très bien.
The Lost Daughter m'a un peu intéressé au début, je m'attendais à un drame assez touchant mais au fur et à mesure je me suis désintéressé car il ne se passe pas assez de choses durant le film, et Leda est beaucoup trop antipathique, ce qui ne donne pas envie de s'intéresser à elle. Dommage car les acteurs sont excellents et certaines scènes restent intéressantes à suivre mais globalement, je me suis profondément ennuyé devant The Lost Daughter.
C'est un film je dirais assez frustrant, d'un côté on a une très bonne mise en scène et des très jolies plans et de l'autre un scénario un peu trop alambiqué qui avance très lentement pour un dénouement qui n'oie laisse un goût aigre-doux dans la bouche... quel dommage, le jeu des acteurs était pourtant bon et la bande son bien choisi.
Le film aborde la difficulté d'être mère et femme, surtout quand le désir de l'un semble absorbé les besoins de l'autre. Olivia Colman est très touchante dans ce rôle. Pourtant, j'ai eu du mal à rentrer dans l'histoire et l'ennuie l'emporte un peu par moment.
Olivia Colman est magnifique, c'est un lieu commun, mais ça reste vrai à chaque film chaque série. Et cela tombe bien pour ce rôle entre mère et femme, deux rôles ici dissociés et pourtant reliés dans un scénario subtil et empathique qui rappelle que maternité et bonheur ne vont pas nécessairement de pair. Brillant, solaire et dramatique. All inclusive !
Dans un roman le récit peut s'interrompre pour évoquer ce qui s'est passé à une époque ultérieure et le personnage reste identique, ne se dédouble pas. Au cinéma le "retour en arrière" est généralement (presque toujours) incapable du même effet ; quand bien même le réalisateur utiliserait le mieux du monde tous les stratagèmes possibles, (voix off, allusions), ce que le film montre c'est toujours le présent : ce qui se passe ici et maintenant . En effet l'image est toujours au présent comme dans un rêve. Par sa nature même elle est incapable de signifier ce qui n'est pas, ou ce qui n'est plus qu'imaginaire et en particulier le contenu formel d'un souvenir (d'où également l'échec de ces représentations filmiques de rêves, de fantasmes ou d'hallucinations). Certains réalisateurs comme Bergman y parviennent par leur génie, ce n'est pas le cas ici et c'est ce qui en un certain sens détruit la force de fascination de la première moitié (magnifique) du film et nous renvoie en prétendant filmer le passé dans un autre film totalement étranger et celui-là peu intéressant.
Un film qui traite d'une thématique taboue, la maternité, ou plus précisément le regret de maternité, et l'abandon. Une mère prise au piège dans les carcans qu'impose la société depuis des siècles, celui d'être mère, de procréer, mais de grosses questions résident et sont mises en lumière depuis quelques temps : est-ce là le "but" d'une femme, d'enfanter ? Une femme se sentira-t-elle TOUJOURS épanouïe après avoir eu des enfants ? N'est-ce pas là une punition de s'imposer la maternité juste pour plaire à la société, si l'on ne désire pas d'enfants ? Le scénario aurait dû être plus complet, moins fouillis, certes, car on est un peu perdu quelques fois. Cependant ces faiblesses sont oubliées grâce au jeu des actrices qui est pertinent, juste, et le fait de traiter un sujet aussi intéressant m'a beaucoup plu.
On ne sait pas trop bien où se placer face à ce film... Le talent d'Olivia Colman ne fait aucun doute mais par contre le film n'arrive pas à captiver. C'est long, lent, les flashbacks n'ont pas vraiment de sens... Nous comprenons sans comprendre... Sans grand intérêt
Tellement mou ! Il traîne en longueur, les dialogues sont sans queue ni tête, la fin ne rime à rien, très déçue ! Pourtant le casting laissait présager un bon film, mais alors là...
Un film sans grand intérêt, non pour la réalisation de Maggie Gyllenhaal qui est plutôt intelligente, mais en raison du sujet lui-même. Qelle drôle d'idée d'adapter à l'écran un livre d'Elena Ferrante ! Pourquoi filmer les tourments de la femme qui, devenue mère, doit sacrifier ses désirs sur l'autel de la maternité ? A part quelques névrosées enfermées dans un individualisme atavique, cela parlera peu à l'immense masse des femmes (et des hommes) qui assument leur responsabilité parentale. Filmer l'indigence est sans intérêt. Caché derrière le pseudo d'Elena Ferrante, Domenico Starnone s'amuse depuis 20 ans à écrire des livres pour midinettes. Qu'il en tire un tel succès est déjà surprenant, qu'on les prenne au sérieux en les adaptant à l'écran, les bras m'en tombent... A oublier !
Non, vraiment, il faut arrêter de cracher dans la soupe! Je comprend tout à fait que ce magnifique film de Maggie Gyllenhaal soit incompris par les spectateurs les plus jeunes, mais qu'une partie de la critique n'y voit qu'une intrigue bancale sur des vacances ratées prouve que ces gens là n'ont rien à faire à leur poste. Nous avons là une véritable oeuvre d'auteur, très sensible, remarquablement dirigée et maitrisée, loin, très loin des affèteries franchouilles qu'affectionne la critique parisiano-nombriliste. Non mais!