Un héros
Note moyenne
3,7
2167 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
Votre avis sur Un héros ?

128 critiques spectateurs

5
19 critiques
4
54 critiques
3
35 critiques
2
15 critiques
1
5 critiques
0
0 critique
Trier par :
Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
JEAN-FRANCOIS Bordier
JEAN-FRANCOIS Bordier

1 abonné 32 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 23 décembre 2021
que dire de plus que tout ce qui a été dit ?

un grand film au scénario très élaboré , plein de suspens, dans lequel la tradition iranienne commence à vaciller de par les réseaux sociaux importés d'occident.
VILLE.G
VILLE.G

56 abonnés 690 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 22 décembre 2021
Un film prenant, étrange par cette incertitude permanente de ce qu'il va advenir et cette succession de situations "en déséquilibre" et le suspens qui va avec. Bon, la société iranienne présentée ainsi ne fait pas trop envie. Mais si on présentait la France sous ce cadre, il est probable que ça ne ferait pas envie non plus.
Interpelant!
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 22 décembre 2021
Ce film démontre que nous sommes toujours à la recherche d'un méchant et d'un gentil, surtout à l'heure des réseaux sociaux, alors que chaque personne est bien plus complexe. Les héros n'existent pas, ce sont les histoires qu'on invente autour qui créent le mythe. Histoires qui se font et se défont selon les versions et les intérêts de chacun(e).
anonyme
Un visiteur
4,0
Publiée le 21 décembre 2021
Ce film de Farhadi a la beauté d’une tragédie grecque. Les comportements des personnages déterminent les événements du film, le contexte politique et religieux de l’action y étant volontairement gommé . L’habileté du scénario réussit à transformer un fait divers assez banal en un conte moral ou la question centrale de la Vérité y est malmenée, dans des rebondissements troubles et complexes. Nul manichéisme dans la description de l’action et le spectateur est amené à épouser différents points de vue, tant l’engrenage kafkaïen des mensonges et des demi-vérités finit par troubler notre discernement.

Les acteurs sont remarquables et incarnent des personnages qui sont moins des « héros » que des Janus, avec leur face resplendissante et généreuse, et leur côté sombre, égoïste et calculateur. La recherche du scoop par la télévision et l’abaissement moral procuré par les réseaux sociaux toujours prompts à répandre et amplifier des accusations non vérifiées, donnent une image peu envieuse de la société iranienne moderne, image peu différente au final de celle de nos sociétés occidentales qui souffrent des mêmes maux.
Dois-Je Le voir ?
Dois-Je Le voir ?

374 abonnés 1 844 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 décembre 2021
Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu…

C’est une réalisation de Asghar Farhadi qui avait reçu l’Oscar du Meilleur film étranger 2017 pour Le Client. Un héros a obtenu le Grand Prix et le Prix de la Citoyenneté au Festival de Cannes 2021.

J’ai été convaincu par ce très bon drame.



En ce moment, le cinéma Iranien est en train de faire un vrai boom en France. Le succès critique de Mon Héros vient en confirmer la qualité. Cette année, nous avons eu Le Diable n'existe pas qui avait remporté l’Ours d'Or à la Berlinale, Le Pardon et La Loi de Téhéran. Tous ayant reçu un très bon accueil du public et de la critique. L’année n’est pas finie et la dernière semaine nous aurons droit à Les Enfants du soleil. Enfin, 2022 s’annonce déjà avec la programmation de Marché noir pour la première semaine de sortie. Une vague de réussite impressionnante. C’est dû déjà à la qualité des œuvres, au style qui s’en dégage, mais aussi au dépaysement qu’il offre dans un pays où la tradition se ressent.

Revenons-en à notre film du jour. Son histoire est très prenante. Cet homme va voir sa vie bouleverser quand il va devenir un héros aux yeux de tous pour un geste qui lui semblait tant naturel. A partir de là, tout va s’emballer et il va perdre le contrôle. J’aime car il se passe toujours quelque chose. La situation évolue rapidement et la configuration est sans cesse mouvante. J’avoue que la capacité de Rahim à se mettre dans la mouise est fascinante. Alors que d’autre aurait brillé suite à ce geste, là c’est le contraire.

L’attitude e Rahim m’a parfois agacé. En effet, il est trop amorphe par rapport à ce qui arrive. Cependant, cela s’entend tout à fait surtout quand on voit l’évolution de son personnage. Je pense que si on en avait su plus sur son passé, cela aurait été plus facile de le cerner. On apprend des brides mais logiquement assez contradictoire selon le personnage qui le dit, amis ou ennemis. Amir Jadidi signe une belle performance en vivant son personnage. J’ai aimé la richesse des personnages secondaire entre l’usurier donnant du piment, et son beau-frère protecteur

Un héros, comme souvent avec les films Iraniens, va nous permettre de réfléchir sur les thématiques de la justice et du pardon. Une prise de recul sur un système ou vous pouvez aller en prison pour de dettes. Des petites phrases sont glissées pour montrer la dureté des condition pénitencier bien que celle-ci soit montré que très brièvement. La morale va avoir une grande importance dans la société Iranienne. Forcément cela à ses inconvénients car les “on dit” peuvent être très préjudiciable. Même s’il ne donne pas de solution d’ouverture, le film permet de dresser un constat intelligent essayant de montrer les bons comme les mauvais aspects afin de nous y faire réfléchir.
SebLefr3nch
SebLefr3nch

200 abonnés 687 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 décembre 2021
Grand Prix au dernier festival de Cannes, Asghar Farhadi revient en Iran après le moins bon "Everybody knows". Et on est bien content car le niveau est de retour. Comme à son habitude, le cinéaste arrive à nous embarquer dans une histoire où le protagoniste n'est pas un super-héros et est mis à l'épreuve par de nombreux autres personnages. C'est bien écrit, bien réalisé, bien dirigé. En toute sobriété, la réalisation met l'accent sur les acteurs. Amir Jadidi est excellent en père qui souhaite le meilleur pour son enfant. C'est touchant, poignant et une belle leçon de vie. On a déjà hâte de voir son prochain film.
Sami
Sami

6 abonnés 76 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 20 décembre 2021
J'ai regardé ce film en étant captivé par son rythme... Mais après le visionnage, qu'en reste-t-il ? C'est un conte de fée qui se veut aussi analyse du fonctionnement d'une société (pas seulement iranienne) qui a besoin de créer des "héros" pour jouer son grand jeu : des grands héros et des petits héros... Ici ce sont les directeurs de prison, les dirigeants d'une association chargée de la réinsertion sociale qui s'emparent, avec le concours de la télévision (puis une reprise des réseaux sociaux), d'un "héros" qu'ils fabriquent. J'ai trouvé le film cousu de fils blancs avec beaucoup trop de tiroirs qui s'ouvrent et qui restent ouvert... Le point de départ (ce sac de pièces d'or trouvé par hasard et comme tombé du ciel) ne tient hélas pas la route, le cinéaste à chercher à endormir son public (mais la ficelle est trop grosse).
Jean-Marie S.
Jean-Marie S.

4 abonnés 24 critiques Suivre son activité

3,0
Publiée le 20 décembre 2021
la mise en scène est très classique et sans surprise..on s'ennuie surtout dans la première partie .
Le film s'accélère enfin en deuxième partie mais retombe dans la lourdeur par instants.
Jacqueline E
Jacqueline E

1 abonné 10 critiques Suivre son activité

4,0
Publiée le 20 décembre 2021
intrigue simple tenant en haleine, un vrai thriller social : le détenu pour dettes devient un héros honoré en rendant des pièces d'or trouvées, alors que cela pouvait lui permettre de sortir de prison, puis retombe, suite à une cascade de malentendus, de rumeurs sur les réseaux sociaux ... de l'importance de l'honneur, et bel hommage filial
Jipéhel
Jipéhel

44 abonnés 176 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 20 décembre 2021
Un regard persan

A propos d’Elly, La Séparation, Le Passé, Le Client… autant de très grands film et tous signés par l’iranien Asghar Farhadi. Il revient avec ce drame admirable couronné du Grand Prix à Cannes. Rahim est en prison à cause d’une dette qu’il n’a pas pu rembourser. Lors d’une permission de deux jours, il tente de convaincre son créancier de retirer sa plainte contre le versement d’une partie de la somme. Mais les choses ne se passent pas comme prévu… 127 minutes pris, avec Rahim, comme dans un jeu de quilles pour un jeu de dupes aux multiples rebondissements qui tiennent en haleine et interroge sue le monde qu’est devenu le nôtre. Une perle venue d’Iran.
Cette fin d’année est une période rêvée pour les cinéphiles qui peuvent enfin découvrir la plupart des films - primés ou non – présentés à Berlin, Venise ou Cannes. Ici, la mécanique est magistrale. C’est un film de dialogues et de scénario, et, en l’occurrence, il est diabolique. Kafka n’est pas mort et notre société est destructrice. On s’aperçoit que du statut de héros à celui de paria, la frontière est plus que ténue. La simplicité du propos est d’autant plus patente qu’elle finit par dénoncer l'injustice, la rumeur, les fake news et l'emprise des réseaux sociaux. Asghar Farhadi revient dans son pays pour nous offrir son œuvre peut-être la plus forte depuis 2011. Il met en scène un « héros » broyé entre ses mensonges et les manipulations. Certes, l’action se situe à Shiraz, - une ville du sud-ouest de l'Iran -, mais reste totalement universelle. La leçon est limpide et la morale cruelle. Le nouvel héroïsme des gens ordinaires et la manière dont la parole est mise en doute sont au centre de ce miracle de cinéma. Quand on pense que c’est Titane qui a obtenu la Palme d’Or… on s’interroge.
Le jeu plein d’humanité d’Amir Jadidi tempère le cynisme du propos. A ses côtés, les Mohsen Tanabandeh, Sahar Goldust et l’ensemble de la distribution iranienne est à rassembler dans les mêmes éloges. Ils incarnent à merveille des personnages « gris » - terme employé par le cinéaste lui-même -, qui ne sont ni stéréotypés ni monolithiques. Dans ce film, comme dans ses précédents, les enfants sont les témoins hébétés des événements qu’ils subissent et qui les dépassent. Une mécanique implacable pour un portrait sans concession de la société du XXIème siècle. Après son escapade espagnole et son surprenant mais excellent Everybody Knows au casting luxueux, Farhadi revient aux sources et nous livre un des grands films de l’année. Aussi délicieux qu’imprévisible, une fête pour l’esprit.
Sophiedu54
Sophiedu54

11 critiques Suivre son activité

5,0
Publiée le 20 décembre 2021
Encore une fois, le cinéma iranien se fait remarquer dans le bon sens du terme.... Quel casting notamment le brillant acteur principal iranien (beau gosse au passage) et l'enfant bègue.... On se rend compte de la difficulté de vivre dans ce pays avec éternellement les "qu'en dira t on", les rumeurs, les réseaux sociaux.... Pas mal de rebondissements , un scénario audacieux. j'ai envie de dire une chose : VIVE L IRAN !!!!
Adelme d'Otrante
Adelme d'Otrante

188 abonnés 1 205 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 décembre 2021
Je vais à l'encontre de la plupart des critiques déposées ici : non je n'ai pas aimé ce film et oui je suis ravi que Titane ait remporté la Palme à la place de celui-ci. Un héros c'est un personnage tête-à-claque tellement son sourire faux est permanent qui nous promène au grès d'une histoire de pièces d'or aux rebondissements grotesques dans un Iran où règne la corruption et où le regard de l'autre et l'honneur de la famille passe avant tout libre-arbitre. Le tout mise en scène sans grâce particulière mais avec un ennui bien réel. Montesquieu en hommage à la Perse nous avait offert des Lettres, Farhadi nous propose le Néant.
Yves G.
Yves G.

1 576 abonnés 3 593 critiques Suivre son activité

2,0
Publiée le 21 décembre 2021
Rahim est en prison pour dettes. Il veut profiter de la courte permission qui lui est octroyée pour obtenir le pardon de son créancier. Il espère rembourser une partie de sa dette avec l’argent qu’a trouvé par hasard Farkhondeh, sa fiancée. Mais il se ravise et décide de le restituer à son propriétaire en passant une annonce. Cette bonne action va avoir des conséquences inattendues.

Ashgar Farhadi est de retour en Iran après un passage peu convaincant par l’Espagne ("Everybody Knows", 2018). Il retrouve, dans la ville de Shiraz, les personnages et les situations qui avaient fait le succès de "Une séparation" et, dans une moindre mesure "Le Passé". habitué des festivals, Fahradi a frôlé la Palme d’Or en juillet dernier à Cannes et obtenu, en lot de consolation, le Grand Prix.

Le titre du film sonne comme un programme. Mais avec Ashgar Farhadi, il faut toujours rester sur ses gardes. Son héros est-il aussi héroïque que le titre du film l’annonce ? Que cache ce rideau qui occulte la moitié de son visage sur l’affiche, laissant suspecter une éventuelle zone d’ombre ? Que scrute ce regard perçant (persan ?) qu’on ne lui voit jamais dans ce film où il arbore perpétuellement un sourire désarmant et un « air de chien battu » – sur la foi duquel sa caution s’est lourdement engagée au risque d’être trahie ?

spoiler: Tout le long du film, sans doute trop habitué aux scénarios hollywoodiens et à ses twists redoutables, j’ai attendu une révélation qui n’est pas venue : celle d’une arnaque dont ce soi-disant « héros » se serait rendu coupable. J’ai imaginé toutes sortes de scénarios échevelés. J’ai par exemple pensé que Rahim et la femme venue chercher l’argent qu’elle avait perdu étaient en fait de mèche. Ou, plus simplement, j’ai pensé que Rahim avait restitué cet argent dans l’idée machiavélique d’en retirer un bénéfice moral. La réalité est plus triviale. Je l’ai d’ailleurs trouvée assez peu crédible : pourquoi diable voit-on Rahim d’abord essayer de convertir les dix-sept pièces d’or contenues dans le sac trouvé par Farkhondeh puis soudainement changer d’avis ? La calculette du joaillier qui tombe en panne, son stylo qui ne marche pas sont-ils vraiment les seules causes de ce brutal revirement ? La réalité, donc, se dévoile simplement ou, plutôt, ne se cachait nulle part. Ce repris de justice a fait une bonne action. Mais il a fait une bonne action qui se retourne contre lui à cause de quelques libertés qu’il prend avec la vérité : il affirme, sur les conseils de ses geôliers qui y voient le moyen de rehausser l’image de leur établissement, que c’est lui qui a trouvé ledit sac – alors que c’est sa fiancée qui a fait l’heureuse découverte quelques jours plus tôt. Et faute de remettre la main sur la mystérieuse propriétaire, qui disparaît une fois son sac retrouvé sans qu’on ne retrouve jamais sa trace, il ment sur son identité durant sa déposition. Tout compte fait, et contrairement à ce que j’escomptais pendant tout le film, "Un héros" n’est pas un film à double fond sur la duplicité humaine et le faux héroïsme. C’est beaucoup plus simplement l’histoire d’un homme pris au piège de ses bonnes actions.
Isabel I.
Isabel I.

41 abonnés 317 critiques Suivre son activité

3,5
Publiée le 20 décembre 2021
Je reprends approximativement la question  d'un responsable de la prison : "es tu malin ou naïf ". L'homme, Rahim, personnage principal est présenté comme passif, il se laisse mener, malmener, manipuler. Il est bousculé vers des actes qu'il ne maîtrise plus, il subit les événements. Il a ce sourire figé,  plaqué pour cacher toute rébellion, un anti héros. Il y a quelque chose chez lui de fragile, spectateur paumé de sa propre vie . Son indécision est telle qu'on finit par douter de sa sincérité.La femme, les femmes sont plus battantes, plus dynamiques. Les enfants observent,
attentifs, ne s'expriment pas vraiment.
Beaucoup d'interrogations et difficile de trouver la part de vérité... Qui croire ? Tout est possible. Une certaine  réalité, retransmise par la télévision, colportée par  les réseaux sociaux. Un reality show plutôt ! Tout au long du film,  je me suis posée la question de la sincérité ou de la manipulation ;  mais là encore, de  qui ? Les incohérences, les secrets, les non-dits, les tricheries, les mensonges  participent à la confusion. Quel message est délivré ? Cette histoire aurait-elle pu se passer dans un autre pays ? Concernant la puissance néfaste des médias je dirai oui. Les réseaux sociaux qui font et défont, trafiquent l'information au point de bouleverser les vies, de condamner un homme.
On peut aussi penser que ce film dénonce des institutions ,la collectivité, qui méprisent les individus au point de les nier au profit d'une image vitrine.
Je  suis sortie confuse, indécise et du coup je me sens proche de Rahim, les images du film  m'auraient elles volontairement manipulées au point de me faire douter.
Xavier d
Xavier d

10 abonnés 233 critiques Suivre son activité

4,5
Publiée le 19 décembre 2021
Encore un film exceptionnel de Farhadi, sur la complexité de la société iranienne et de la vie. Acteurs, scénario et réalisation magnifiques. Jusqu'au choix du titre, dans lequel se cache une subtilité inattendue.
Les meilleurs films de tous les temps
  • Meilleurs films
  • Meilleurs films selon la presse