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Hervé L
78 abonnés
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3,5
Publiée le 3 février 2023
Un bon Film qui détaille les mécanismes de la compromission utilisés par les services secrets pour obtenir la trahison de leurs victimes. Difficile de résister pour ces femmes doublement trahies et surtout abandonnées par leur mari et leur famille dans une société islamiste où la femme n'est rien
Deux films du réalisateur palestinien Hany Abu-Assad ont obtenu des récompenses prestigieuses :
2006, meilleur film en langue étrangère aux Golden Globe Awards : "Paradise now" de Hany Abu-Assad 2013, Prix du Jury de la sélection Un Certain Regard du Festival de Cannes : "Omar" de Hany Abu-Assad
A ces deux films, on peut ajouter Le mariage de "Rana, un jour ordinaire à Jérusalem" en 2001 et "Le chanteur de Gaza" en 2015. Par ailleurs, on ne manquera pas de signaler que Hany Abu-Assad a tenté sa chance de l’autre côté de l’Atlantique et que le résultat n’a été ni à la hauteur de ses espérances ni à la hauteur des espérances du public.
C’est de nouveau en Palestine qu’a été tourné "Le piège de Huda", un film qui, probablement à cause de la pandémie, a mis 2 ans pour arriver sur nos écrans.
Avec beaucoup de talent, et, ici, au travers d’un thriller palpitant sur la trahison, Hany Abu-Assad continue de nous donner des nouvelles de la Palestine et, malheureusement, elles n’incitent pas à l’optimisme.
critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-le-piege-de-huda/
Un thriller à voir assurément, sur fond de complots entre services secrets palestiniens et israéliens.....Le titre original est le salon de Huda ( Huda'salon) et il aurait mieux valu le conserver pour comprendre le contexte de ce film, où l'on ne décroche jamais en tension, format de 90 mn aidant.....C'est une nouvelle facette du conflit palestinien. et de son infinie complexité....Le genre de scénario et de dialogues, qui vous scotchent, avec des personnages solidement filmés et si humains...On voit aussi la difficulté de vivre en Palestine dans ces tensions permanentes et insolubles...Force est de constater que le recrutement d'agents secrets se fait sur le malheur des gens (c'est un peu le sujet du film) .Le film comporte certaines scènes violentes, et donc à éviter pour les moins de douze ans....C'est un film de la maturité, après "Le mariage de Rada" et "Paradise now", Hani Abu Assad confirme son talent d'écriture et de mise en scène, de direction d'acteurs...Je conseille d'autant que nous n'étions que quatre à la séance de 14h ce vendredi....Si ce thriller politique sur le conflit palestinien, vous attire, ne trainer pas....J'ai beaucoup aimé....
Un film puissant qui montre jusqu' où l' atrocité d'un conflit peut mener.L'horreur,la peur,la mort...tout le monde est touché et les coupables peuvent devenir victimes ou l'inverse.Les acteurs interprètent avec brio des partitions dramatiques et révèlent la complexité d' une région entière au travers de ce cas particulier.
Le piège de Huda inspiré d'une histoire vraie se déroule dans la ville occupée de Bethléem à l'atmosphère oppressante car cernée d'un mur de séparation.
Reem, une jeune mère mariée se rend au salon de coiffure de Huda à Bethléem, en Palestine. Après avoir mis Reem dans une situation déshonorante, Huda la fait chanter et la contraint à donner des renseignements aux services secrets israéliens, et ainsi à trahir son peuple. Dans la nuit, Huda est arrêtée par Hasan, membre de la résistance… mettant en danger la vie de Reem et de sa famille.
Le film réussit à nous mettre rapidement en immersion et à suivre de manière haletante les pas de Reem qui sait qu'elle est doublement piegée par cette photographie et par une ville dont elle ne peut pas s'échapper.
Le film ne se veut jamais anti israélien ( le terme Israël ou même Juif ne sont jamais prononcés ) et c'est toute l'intelligence du réalisateur qui en fait une histoire universelle autour de l'oppression et du mensonge utilisé comme une arme et également comme un moyen de survie.
Le Piège de Huda nous plonge dans une histoire vraie dans la ville de Bethléem en Cisjordanie, où s'affrontent dans l'ombre résistance palestinienne et services secrets israéliens. Reem, jeune femme normale, se retrouve mêlée à une affaire sordide et mise en danger. Un film sans prétention, court, efficace.
Reem, une Palestinienne, est piégée par sa coiffeuse Huda qui l'oblige à lui fournir des renseignements pour le compte des services secrets israéliens sous peine de l'afficher avec des photos compromettantes. Alors qu'elle est innocente, Reem ne sait pas comment se sortir de cette situation qui pourrait tout lui faire perdre. "Huda's Salon" commence de façon remarquable avec une mise en scène immersive grâce à des plans-séquences et une tension palpable que Hany Abu-Assad n'arrive malheureusement pas à maintenir. On suit le sort de Huda et celui de Reem alors que les deux femmes tentent d'échapper au pire. Si les scènes avec Reem fonctionnent bien avec cette ambiance paranoïaque, car elle doit gérer plusieurs choses à la fois comme son entourage, les scènes avec Huda sont moins vivantes avec un interrogatoire qui tourne en rond et des dialogues pas franchement inspirés. Au final, un film regardable, mais qui s'essouffle trop vite.
spoiler: A Bethléem, piégée par sa coiffeuse, qui est une espionne agissant pour le compte des occupants israéliens, une jeune mère se retrouve sous la menace de la résistance palestinienne. Hany Abu-Assad a déjà évoqué le conflit israélo-palestinien sous des formes diverses, allant de la comédie au drame. Huda's Salon est un thriller, qui a des qualités de suspense, mais aussi une certaine lourdeur théâtrale spoiler: dans une action vite réduite à deux lieux :spoiler: l'un où la coiffeuse est sommée de donner des noms avant de mourir, l'autre où une victime collatérale panique à l'idée de devoir payer alors qu'elle n'a rien à se reprocher. Le film est cependant avant tout une illustration de la situation des femmes en Cisjordanie, prises en étau et doublement opprimées car à peine considérées par leur propre communauté. L'intention d'Abu-Assad est louable mais son style est pesant et démonstratif, des dialogues jusqu'à l'interprétation, qui manque singulièrement de finesse, malgré le talent de Ali Suliman et de Maisa Abd Elhadi.
Tout commence dans le salon de coiffure de Huda ,où Reem, jeune femme mariée avec un bébé, a ses habitudes. Seulement, la première va droguer la deuxième et en profiter pour prendre des photos compromettantes de celle-ci. La vie de ces deux femmes va s'en trouver bouleversée. J'ai trouvé ce film cohérent, mettant la place de la femme en avant, et ne se gênant pas pour dénoncer la lâcheté des hommes à travers le mari ou le tortionnaire. Entre espionnage et analyse d'une société écrasée par la religion et le poids de l'honneur, ce "petit" film traite de façon assez décomplexée la situation israélo-palestinienne.
Le titre Francais "le piège de Huda" est beaucoup plus significatif que le titre anglais "Huda's salon" trop réaliste. " Piège" le mot résume parfaitement ce film d'espionnage, thriller psychologique. Le jeu des acteurs est puissant et en particulier lors des scènes en huis clos dans la salle d'interrogatoire entre Huda femme pleine d'ambiguïté forte et si fragile et Hasan si incertain, dur et sensible. Entre faits réels , éléments autobiographiques et fiction, le réalisateur aborde des thèmes forts : loyauté, trahison mensonge, culpabilité ... Très dense, très oppressant , telle une tragédie grecque le drame se déroule inéluctable. La fin est tournée de manière extrêmement subtile. Et se dire que c'est une réalité encore actuelle est d'autant plus difficile à supporter.
Le piège de Huda est le récit tragique de Reem, jeune mère ciblée par sa coiffeuse pour obtenir des informations pour les services secrets. Un film à forte tension mais au scénario très léger.
Un film certes intéressant, notamment pour montrer la situation des femmes de Cisjordanie doublement opprimées dans leur communauté. Des qualités cinématographiques indéniables. Mais j'ai trouvé que la construction de l'ensemble, le scénario, ne fonctionnait pas bien, comme s'il y avait des histoires séparées qui ne parviennent pas à trouver leur unité. Ce qui enlève de la cohérence au propos.
Bon, rétablissons des faits d’Histoire importants tout de même A défaut s’ouvrir une bible Ouvrez une encyclopédie, ou le premier livre d’Histoire que vous trouverez. « Palestine » est une invention ROMAINE, en 63 avant JC, sous l’Empereur HADRIEN.
La terre d’´ISRAEL n’a jamais été « palestinienne « pour cela il faut aussi bien connaître l’Histoire égyptienne sous NASSER et la Russie sous lLeonid BREJNEV.
Ces deux politiques se sont alliés en sanction lorsque Israël a choisi de se tourner vers les USA pour partenaire économique, alors que l’ex-URSS voulait satelliser cette partie du territoire.
Le fonds de la diaspora juive en 1890apres le Congrès de Bâle a décidé suite à l’affaire Dreyfus de racheter la terre d’Israel hectare après hectare et au prix fort, aux occupants Arabes de l’époque, qui ont vendu les terres. La grande erreur de la diaspora juive ayant racheté ISRAËL : d’avoir laissé les anciens propriétaires sur les terres vendues. Les générations suivantes n’ont absolument pas pu intégrer que ces terres ne leur appartenaient plus. Ce fonds de la diaspora existe encore aujourd’hui et s’appelle le KKL. Les jeunes générations arabes n’ayant pas intégré que les terres vendues n’appartenaient plus à leurs parents, se sont soulevées en 1948 et années suivantes lorsque les juifs ayant racheté la terre on souhaité quitter l’Europe et rentrer. Ce décalage entre le rachat des terres et l’installation 50 ans après a créé une confusion généralisée dont Leonid Brejnev, qui lui était parfaitement informé a profité. La seule terre qui soit philistine, peuple de l’Antiquité appelés alors « peuple de la mer »n’ayant rien de commun avec les « palestiniens d’aujourd’hui, issus de Jordanie, voir Septembre noir - est GAZA. Désolée pour monsieur le réalisateur, mais ISRAËL est ISRAËL , pas « Palestine « . Au même titre que le peuple origine de l’Algerie sont les Kabyles et les Berbères.
Beau film très bien joué qui donne à voir une triste réalité. Manque de pudeur néanmoins qui n'en font pas un film tout public. Dommage car ça gêne tout de même