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alexis l
4 critiques
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1,0
Publiée le 13 février 2022
Scénario en carton avec des stéréotypes beaucoup trop accentués… Avec de tels acteurs et de tels budgets. Tellement moyen de faire mieux ! Netflix on dirait qu’ils doivent pondre un film en 1 mois et qu’ils bâclent tout pour pouvoir y arriver. Les dialogues, la justesse de l’humour, le rythme dans le film… Bref rien qui va
Essentiel de voir ce film qui arrive à être drôle dans sa critique des medias et du pouvoir américains, avec un Trump femelle merveilleusement incarnée par Meryl Streep. Casting fabuleux pour une cause plus que juste : vous remplacez l'arrivée de la comète par le réchauffement climatique et vous y êtes! Malgré un sujet angoissant, film tonique, intelligent et je me répète, drôle. On n'en sort pas désespéré malgré tout, juste envie de se battre pour préserver notre boule bleue en grand danger.
Une bonne surprise. Au-delà d’un casting prestigieux, le déni cosmique me renvoie au COVID-19, en particulier l’hôpital. Voilà des années que le personnel soignant tire sur la sonnette d’alarme. Voilà des années que les gouvernements qui se succèdent réduisent et taillent à coups de hache les effectifs tout en faisant semblant de comprendre les inquiétudes. Et voilà qu’une comète virulente appelée COVID-19 vient percuter l’hôpital en février 2020 créant des tsunamis de malades infectés, de tension sans lits et de morts ! Les gouvernements-bûcherons étaient dans le déni le plus total. Le sont-ils encore ? Sans doute. Quid des craintes sur les déchets nucléaires ? Qui de la crise climatique ? Quid des pays super endettés ? Quid des constellations satellitaires d’Elon Musk qui se multiplient autour de la Terre ? Le grand effondrement annoncé prête-t-il sourire ? « Don’t Look Up : déni cosmique » peut renvoyer à un grand nombre de thématiques dont « Les dents de la mer », film auquel j’ai aussi pensé. En effet, j’ai été ravi de constater que le film de Steven Spielberg qui traite du déni avait inspiré Adam McKay. Le récit surfe sur un ton décalé, presque léger tout en abordant et en traitant un sujet avec gravité. En ce qui me concerne, ça fonctionne parfaitement. Ce qui est extraordinaire, c’est aussi toutes les futilités illustrées par les réseaux sociaux, les talk show qui prennent le pas sur l’information capitale ; toute cette artificialité paraît plus importante, plus fondamentale que cette comète qui s’en va percuter la Terre. Voilà un film nettement plus efficace que tous ces films catastrophe à effets surenchéris comme « 2012 », « Deep Impact », « San Andreas » par exemple, aux effets spéciaux assourdissants, redondants, pesants et souvent indigestes. Bien sûr, il y a bien des incohérences et encore, elles ne nuisent pas à la crédibilité du récit, le ton employé étant décalé, ça passe amplement. Et c’est surtout une farce dans le sens noble du terme. spoiler: La relation entre Brie (savoureuse Cate Blanchett) et Randall (Leonardo DiCaprio). est aussi une farce. Cette relation n’est pas si inutile au récit. Au-delà de répéter que l’homme est faible devant les charmes d’une femme, cette relation épisodique démontre aussi la pseudo fascination d’une journaliste opportuniste, prédatrice qui croque l’immédiat en profitant d’une notoriété exotique pour s’afficher davantage. Un récit qui a chahuté mes sentiments, en exagérant un peu. Pendant un long moment, j’espérais assister à la catastrophe annoncée, je craignais une fin heureuse, soulagée. J’appréhendais que le réalisateur n’aille pas au bout de son propos. spoiler: Puis, dans le dernier quart d’heure, rassuré devant l’inéluctable, je me surprends à penser : « Pourvu que la comète ne frappe pas la Terre ! »
spoiler: Quand le professeur Randall Mindy dit au cours d’un ultime dîner partagé avec sa famille et ses proches : « Quand on y réfléchit, on avait vraiment tout, n'est-ce pas ? », c’est poignant. En tout cas, j’ai été tout aussi étonné que Dibiasky (Jennifer Lawrence) d’apprendre l’existence d’un Bureau de coordination de la défense planétaire ! Voilà un film instructif à plus d’un titre et captivant. A voir en V.O si possible.
Un vrai plaisir de cynisme, morale, prévention avec des grands comédiens pleins de dérision. Un vrai plaisir à regarder et de quoi se mettre à réfléchir... Je pense que je le regarderai à nouveau
Je peux comprendre ceux qui mettent 1* voire moins ... Ce film assume totalement le burlesque des situations. Ne comprend pas qui veut ! La comète n'est qu'un prétexte. Interprétation parfaite et absurdité de nos pauvres vies incroyablement réussie ! Consommation, héros à 2 balles, réseaux sociaux, p*** à clics, tout y est.
On était deux quand j'ai lancé le film, j'étais seul au bout de 30mn. Et franchement, j'aurais bien lâché aussi, mais je voulais comprendre pourquoi de si bons acteurs ont accepté de jouer dedans. Je n'ai pas trouvé ma réponse. Le plus gros problème ici, c'est que le scénario est vide. On part sur l'idée du synopsis - des astronomes découvrent un astéroïde qui se dirige vers la terre et la population s'en fout ou n'y croit pas - et... c'est tout, aucune intelligence critique, aucun humour. spoiler: A quelques variations prêt, on subit la même scène de quelques minutes, en boucle : les astronomes préviennent des gens, ces gens s'en foutent. Ça tourne en rond pendant 1h40, il ne se passe absolument rien. A tel point que je me demande si le dire n'est pas spoiler. Quel soulagement quand le film avance enfin (même si la suite est médiocre). J'imagine que c'est pour ça qu'on retrouve tant de commentaires positifs. Ça et le message, évident rien qu'en ayant lu le synopsis, qui a visiblement entraîné l'apparition d'un nombre inconsidéré de commentaires masturbatoires (allez voir les 4 et 5 étoiles). Mais un message correct ne change rien à la qualité d'un film, et on dirait que les spectateurs ne comprennent malheureusement pas cette évidence. Pour moi, la seule réussite du film, c'est de dénoncer les personnes qui vont l'apprécier.
Don’t Look Up : Déni Cosmique – Adam McKay, 2021 – 4,5/5
Toute ressemblance … Jusqu’à présent, Adam McKay était surtout le réalisateur de comédies potaches efficaces mais sans grande ambition. Mais comme on dit, les temps changent. Et pas qu’un peu. Pour sa première production Netflix, McKay sort l’artillerie lourde à tous les niveaux pour un résultat très surprenant. Deux astronomes découvrent une nouvelle comète. D’après leurs calculs, celle-ci va détruire notre belle planète dans six mois. Ça laisse tout juste le temps de finir de regarder la dernière saison des Feux de l’Amour, de scroller jusqu’à la fin du feed d’Insta et éventuellement de réfléchir à comment on va pouvoir éviter le cataclysme. Enfin ça, c’est si on en a vraiment envie. Car au fond, qui veut savoir qu’il va mourir ? Et surtout, y a-t-il un moyen de monétiser ce non-avenir ? La première force du film est son interprétation. Di Caprio est toujours une valeur sûre et ici encore, il fait des merveilles. Tout pareil pour Jennifer Lawrence qui nous avait manqué. Et idem pour tous les autres (Streep, Blanchett, Hill …). Un casting 5 étoiles qui témoigne d’une capacité à séduire et à rassembler. D’une mise à disposition par Paramount puis Netflix d’un pognon de dingue aussi. Et c’est là que ça devient intéressant car on ne peut pas parler d’un cinéma indépendant mais d’une production industrielle. Pourtant, le sujet est fort. On le dira au choix, casse gueule ou consensuel. Derrière cette histoire de comète, il y a à la fois le dérèglement climatique et la crise du COVID. Le dire est enfoncer une porte ouverte mais c’est visiblement nécessaire étant donné le nombre de spectateurs qui n’ont pas compris … A ce jeu de la métaphore, le film est réellement féroce dans son humour noir et dans sa caricature au vitriol des médias, de l’inconséquence politique, de la manipulation des faits établis, du mépris du savoir, de l’inconscience des systèmes économiques. On s’y croirait. Du coup, c’est vraiment très (très) drôle et affreusement consternant. A tel point qu’il y a au bout d’un moment une forme de malaise quand on comprend que le jour venu, on nous enverra dans le mur. Et ce jour, c’est maintenant. Alors quid de la croissance verte ? Du capitalisme à visage humain ? Du progrès à coup de pétrodollars ? Que faire de toutes ces contradictions (ces oxymores) ? Sont-elles les formules magiques des grands manitous des GAFAM pour sauver le monde à l’image de la firme Bash dans le film ? Ou juste un leurre destiné à apaiser les petites gens ? Flippant en effet. Et si on en revient à nos considérations de production de ce film, on se dit qu’il y a une certaine ironie dans cette situation. Ce film est probablement le plus fort que j’ai pu voir sur le sujet du changement climatique, un film militant donc. Et c’est Netflix qui le produit parce que c’est un divertissement comme le dernier Marvel, ni plus ni moins. Au fond, la vraie magie du capitalisme ne sera pas d’éviter la fin du monde le jour venu mais de nous faire aimer la manière dont elle nous sera racontée. Un film brillant à tout point de vue et sacrément dérangeant quand on prend le temps de le remettre en perspective. On applaudit, tant qu’on peut.
Don’t Look Up : Déni Cosmique est un film Netflix sorti en 2021 qui a eu un bon succès notamment grâce à son casting 3 étoiles et son message politique.
Effectivement le casting est composé du grand Dicaprio dans le rôle de l’astronome, de Jennifer Lawrence incarnant Kate, de Meryl Streep ou encore Jonah Hill et beaucoup d’autres. Les acteurs sont tous excellents dans leur rôle respectif.
La réalisation est plutôt correcte avec quelques plans intéressants sur la biodiversité mais surtout un plan magnifique de l’espace prouvant l’arrivée imminente de la comète. La scène finale est de haute qualité cependant la réalisation est assez inégal dans le film.
Le but de ce film est de démontrer l’absurdité et la débilité humaine, clairement cela est une réussite. A aucun moment le film sonne faux par rapport à notre réalité bien au contraire le film est même assez clément. Alors que la catastrophe est proche, ni les politiques ni les médias ni la population ne réagissent.
La présidente des Etats-Unis ressemble énormément à notre merveilleux président actuel, en tout cas sur le fond.spoiler: Faux-semblant, mensonge, manipulation, mauvaises décisions, procrastination, avidité de pouvoirs en période électorale sont les maîtres mots de Meryl Streep et Macron.
La production du film critique aussi les milliardaires complètement déconnectés de la réalité et avides de richesse. Un parallèle est possible entre un Mark Zuckerberg qui souhaite développer un monde virtuel au lieu d'essayer d'améliorer notre monde tout en brûlant nos rétines ainsi que Elon Musk voulant coloniser une planète morte.
La communication du film est centré sur le parallèle entre la catastrophe imminente qui va s’abattre sur la terre dans le film avec le cataclysme climatique qui a déjà commencé dans notre monde réel. Alors oui, le changement climatique est un phénomène important mais la 6ème extinction de masse est étant voir plus importante. La communication derrière le film est donc en partie ratée.
Le film est frustrant mais dans le bon sens puisque c'est exactement la réaction que le spectateur doit avoir devant le film.
C’est un bon film qui méritait cependant un développement plus élevé sur la débilité et la cruauté du parasite humain.
De temps à autres Netflix est capable de nous produire des œuvres qui marquent les esprits. "Don't Look Up" appartient à cette prestigieuse catégorie. Déjà par son casting 5 étoiles et porté en étendard par l'excellent tandem formé par Leonardo Dicaprio et Jennifer Lawrence. Mais le plus important est le récit. Et Adam Mckay se sert d'un sujet vu et revu pour nous raconter une délicieuse satyre sociale sur notre époque avec les réseaux sociaux (véritables armes de propagande), la course aux nouvelles technologies et, bien entendu, la cupidité de certains qui atteint ici son paroxysme. Un éventuel profit au lieu de la survie. Pathétique mais réaliste. Bref, un très bon film.
Regard corrosif et acrimonieux sur la circulation de l’information au sein de la société occidentale contemporaine, « Don’t Look Up » est une satire remarquable et, plus rare pour le genre, largement remarquée. La grande portée de cette farce stellaire que nous propose Adam McKay, diffusée sur grand écran et sur Netflix, s’explique par ses qualités indéniables mais également par un casting étoilé d’une ampleur presque inédite. Ainsi, les personnages principaux côtoient notamment Meryl Streep et Jonah Hill, duo du bureau ovale délicieusement ganache, mais aussi Cate Blanchett, plus vraie que nature en journaliste télévisée, ou encore Timothée Chalamet (lui dans un rôle prétexte parfaitement inutile). Il serait pourtant faux de réduire l’ambitieux film à ses acteurs: le propos - plus que jamais d’utilité publique - est d’une justesse saisissante. Engourdi par la superfluité de quelques scènes aux dialogues d’inspiration décevante, le spectateur ne rit pas autant qu’il aurait pu l’espérer, mais devient rapidement contemplateur ébahi d’un spectacle excentrique et grotesque d’une crédibilité pourtant particulièrement dérangeante. Les mécanismes des fake news et des théories du complot sont si justement retranscrits que l’on ne peut que sourire face l’âpre constat de notre impuissance quant à cette menace, moins évidente, mais tout aussi dangereuse qu’une comète. Mieux vaut en rire qu’en pleurer.
J'ai adoré le film. Pour commencer, beau casting. Ensuite, montrer comment devient la société est très bien illustrée ici. Le film me fait penser à Assassination Nation, bien plus gore et beaucoup moins drôle, mais qui démontre aussi de manière accélérée les dérives des réseaux sociaux. Un bijou...
Coup de coeur de 2022 pour l'instant, j'ai adoré ce film, d'une totale moquerie de notre société de maintenant, la scène du repas avant la fin est géniale, qu'est-ce que l'humain peut-être con quand on voit ce film, la décision du bizness man qui spoiler: annule la mission initiale pour se faire du pognon démontre bien l'esprit de consommation. .
Ce film apocalyptique au casting impressionnant, m’a beaucoup marquée, dans le sens où il m’a fait beaucoup rire tout en étant émouvant et triste.
Des astronomes américains découvrent une comète prête à rentrer en collision avec la Terre dans peu de temps. Les astronomes alertent la Maison Blanche et contactent les média pour sensibiliser l’opinion publique. Mais le monde entier semble être dans le déni le plus total et relèguent cette information au second plan, pris dans des préoccupations aussi futiles que dérisoires.
Lorsque l’alerte est enfin prise au sérieux, il s’avère que seuls les intérêts personnels et financiers des élites influencent les décisions. Les habitants de la Terre se divisent en plusieurs mouvements : ceux qui croient à l’imminence de la fin du monde, ceux qui croient que la comète n’existe pas, ceux qui pensent que cet événement permettra de créer des emplois …
Adam Mac Kay brosse des portraits caustiques des élites politiques, médiatiques, scientifiques, financiers et des réseaux sociaux, c’est à se tordre de rire.
La lucidité est une qualité rare, commune semble-t-il à des personnalités assez névrosées et dépressives.
La fin du film est à la fois très triste et très drôle, vraiment réussie.
Ce film est génial. Cette satire est un triste constat sur l état de notre espèce lobotomisee, qui se complet dans le déni face à de réels dangers qui menacent son existence. Car honnêtement le scénario du film est pour moi réaliste spoiler: des politiques qui s en foutent royalement de la catastrophe qui arrive, car ils sont en campagne électorale, puis change d avis et soutiennent les scientifiques encore à des fins électorales, et qui finissent par par changer de plans à des fins mercantiles main dans la main avec le lobbying
. Ce film démontre bien à quel point point l humain est stupide, et au delà du message est très drôle, di caprio est parfait tout comme Jennifer Lawrence et le reste du cast. Quel dommage que ce film ne soit pas sorti au cinéma...
Gros casting, histoire prometteuse, énorme déception. Un humour répétitif, une critique peu efficace et de nombreuses longueurs. Que sont venus faire de tels acteurs et actrices dans cette catastrophe ?!