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Samuel M
3 abonnés
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4,0
Publiée le 20 février 2022
Beaucoup d'humour dans ce film pour aborder les problèmes actuels de notre société : le réchauffement climatique, l'influence néfaste des médias et réseaux sociaux, le cynisme et l'inaction des politiques, l'égoïsme des citoyens... Casting de stars, elles incarnent très bien leur personnages. J'ai passé un très bon moment.
Vraiment nul et ennuyeux, ce film est une caricature grossière. C'est tellement caricatural que ce n'est même pas drôle et qu'on n'arrive pas à se plonger dans l'histoire. J'ai été attirée surtout par le casting, les acteurs jouent bien mais n'arrivent pas à sauver le film. Dire que ce film est nominé aux Oscars...
Si vous aimez les films à prendre au 2nd degré pur, allez-y, vous êtes au bon endroit ! Alors oui, c'est un peu gros et imparfait, mais on rigole bien de certaines situations tout en gardant à l'esprit que là où va le film, et bien on y va tout droit et à marche forcée : spoiler: !!! A LA CATASTROPHE !!!
Mais bon, s'il n'y avait pas d'êtres humains sur Terre, ce serait vachement moins marrant aussi...
Ne serais-ce que pour se faire un peu de Leonardo Di Caprio / Meryl Streep / Jennifer Lawrence / Cate Blanchett, ça se laisse regarder.
Adam McKay est issu de la réalisation pour le petit écran. Son début de carrière a été notamment marqué par la réalisation de plusieurs épisodes du Saturday night live. Son travail pour le grand écran fut salué en 2016 par l’obtention de l’Oscar du meilleur scénario adapté pour The big short. Cinq ans plus tard, le cinéaste américain livre Don’t look up : Déni cosmique, un nouveau film à grand spectacle dont il est aussi le co-auteur avec David Sirota. Au-delà du spectacle fourni, cette production Netflix diffusée sur la plateforme de streaming éponyme jouit d’un impressionnant casting composé, entre autres, de Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Jonah Hill et Mark Rylance. La lecture couramment constatée de Don’t look up dans la presse invoque la question climatique. Notre lecture est toute autre. Nous vous expliquons pourquoi. Critique complète sur incineveritasblog.wordpress.com/2022/02/16/dont-look-up/
Un trio de scientifiques se débat dans l'incompréhension générale du gouvernement , des médias et d'une partie du public ... Tous les travers et déviances de cette société américaine , un peu la notre aussi , tournés en dérision , quoique....
Plus qu'un simple film catastrophe, "Don't look up" est avant tout une comédie satirique sur le monde politique et médiatique d'aujourd'hui. Trop de lieux communs dans les propos et messages véhiculés avec un aspect caricatural trop appuyé à mon goût.
Mais si le scénario manque de subtilités, il n'en reste pas moins efficace. Comment ne pas sentir la pression de cette menace venue du ciel, de ce sentiment d'injustice et de frustration née de l'aveuglement des politiques et de la masse ? Pas le temps de s'ennuyer une seconde.
Si je ne suis généralement pas fan des casting "all-stars", je dois bien admettre qu'il n'y a aucune faiblesse de ce côté-ci et chaque acteur/actrice livre une prestation sans faute avec une mention spéciale pour DiCaprio et Streep. Idem pour la réalisation.
Don’t Look Up mêle avec virtuosité deux esthétiques d’ordinaire séparées dans le cinéma d’Adam McKay : d’une part, le tohu-bohu d’événements qui nous immergent avec les personnages dans la confusion d’une histoire en train de s’écrire et dont les coulisses nous sont dévoilées ; d’autre part, le récit linéaire d’une camaraderie soumise à l’épreuve du temps et d’un bouleversement. À l’instar des protagonistes de The Big Short, il s’agit davantage ici d’une camaraderie acquise et non initialement donnée puisque les scientifiques sont avant tout des collègues que les circonstances vont rapprocher, séparer et rapprocher encore lors d’un dernier repas au sacré simple et poignant.
Ce faisant, le cinéaste compose une satire jouissive et mordante de nos sociétés occidentales rongées par la désinformation, la dégradation des discours scientifiques en canulars destinés à colorer un programme politique et à séduire les masses réactives et endormies. Car son long métrage repose sur l’entassement de réactions – et non pas de commentaires – d’individus qui jamais ne prennent de recul ni ne pensent ; ils semblent régis, comme la présidente, par la bêtise et la vulgarité, aveuglés par les écrans ; ils forment un bestiaire que McKay exploite sans vergogne, galerie de monstres qu’un égoïsme conduit à s’entretuer comme Gnathon, mâchoire dépeinte par La Bruyère ainsi qu’un être démesuré qui tire profit de l’existence sans se soucier de son entourage et prêt à racheter sa condition « de l’extinction du genre humain ».
La quasi-totalité des personnages sont ou deviennent corrompus à mesure qu’ils sont pris au piège de leur image médiatique, plus importante que leur personnalité propre ; nous retrouvons ici une thématique développée dans France de Bruno Dumont, sorti la même année : le scientifique Mindy se dégrade en vedette de plateau télé jusqu’à renaître en image, coquille creuse qui le pousse à s’entourer de figures qu’il ne connaît jamais vraiment parce qu’elles sont constituées de vide, simple convergence d’intérêts publics. Adam McKay interroge à son tour la notion d’icône, qu’il construit et déconstruit sous nos yeux avec une vitalité et une rapidité déconcertantes, suivant le modèle ascension-chute ; il lui oppose, à terme, le mari et père de famille qui ne compte que pour ceux qui l’aiment et qu’il aime en retour, ceux qu’il connaît en profondeur. La clausule drolatique présente une autre relation familiale marquée, elle, par la médiocrité et par le déliement des liens : un fils égaré au milieu des décombres qui appelle celle qui a pris la fuite sans même se soucier de lui.
Don’t Look Up fait voler les masques et éclater les bulles que nous interposons devant le réel ; il met en scène une mascarade tout à la fois hilarante et terrifiante d’un présent dont l’outrance et la bêtise auront rarement atteint une telle puissance ce cinéma. Chef-d’œuvre.
Un film cinglant mettant en scène l'énormité de notre déconnexion du réel, dans une société de l'image où chacun perd le sens du réel et des priorités. Belle mise en scène. Jeu d'acteur un peu moyen... ou plutôt étrange, avec une image décalée qui donne à rire bien des fois. Ne courrez pas forcément au cinéma... mais je recommande.
Contrairement aux nombreuses critiques élogieuses, le film Don’t look up, paru sur Netflix en décembre 2021, ne m’a pas convaincue et me laisse perplexe. Jeune étudiante diplômée en astronomie, Kate Dibiasky et, son professeur, le Dr. Randall Mindy font la découverte d’une comète qui risque d’entrer en collision avec la Terre. Tous deux tentent alors d’alerter la population en entamant une tournée médiatique. Bien que le casting soit exceptionnel (Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett réunis dans le même film, c’est exceptionnel) et que la satire envers la société soit intéressante, je n’ai pas réussi à accrocher. La première partie du film m’a notamment paru très longue et lourde en raison de la caricature faite de la société contemporaine. L’humour absurde et exagéré, utilisé pour critiquer les médias et les institutions politiques, m’a pesée à tel point que je ne parvenais pas à trouver l’œuvre comique. De plus, le mélange du genre comique et dramatique m’a dérangée, car aucun des deux genres ne prend le dessus sur l’autre. Nous ne sommes ni dans un film totalement dramatique, apocalyptique, voire même dystopique, ni dans un film totalement comique ; ce qui m’a bloquée car je ne parvenais pas à me situer. Je pense donc être passée à côté de l’œuvre d’Adam McKay
Un très bon film, les acteurs jouent bien leurs rôles, je dirais que il y a certains personnages que j'ai trouver agaçant dans ce film, l'histoire et entrainante je vous le recommande :)
Je ne savais pas ce que j'allais voir avant de lancer le film. Je pensais simplement partir sur un film sérieux sur l'espace. J'ai été assez vite surpris et le film m'a bien tenu pendant 1h30. C'est dommage qu'ils aient autant étiré le film car du coup il se perd en route. Selon moi ils auraient dû couper toutes les séquences avec Ariana Grande et notamment son concert. ça n'apporte rien, à la limite 10secondes si ils voulaient vraiment la scène mais pas 5min.
« S’il est puissamment drôle, Don’t Look Up laisse aussi amer », dit L’Humanité. Et LCI enchaîne : « Une satire mordante qui fait autant sourire qu’elle inquiète. » Vous voilà prévenus : l’humour de ce « Déni cosmique » est noir, très noir. Et pour cause. Deux astrophysiciens découvrent qu’une imposante comète file droit vers la Terre, qu’elle risque d’anéantir. Terrifiés, ils s’empressent de diffuser la nouvelle. Mais la présidente des États-Unis a mieux à faire que de les écouter. Ils sont invités dans un talk-show, mais une chanteuse populaire leur vole la vedette avec ses problèmes de cœur. Et la population, elle, eh bien, elle s’en fout un peu. Terrifiant, non ? Remplacez le « cosmique » par « climatique » et vous allez tout de suite comprendre le propos du film. La seule différence, c’est que la comète surgira dans six mois, alors que pour le changement climatique, ses ravages ont déjà commencé, mais on ne sait pas jusqu’où ils s’étendront. Pour illustrer son scénario, Adam McKay a réuni une pléiade de vedettes tout aussi spectaculaire que la comète : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet, Ariana Grande et j’en passe. C’est bien écrit, bien tourné, bien joué, et surtout, bien inquiétant !