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ophelie sauvain
8 critiques
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0,5
Publiée le 4 mars 2022
Franchement, j'ai perdu mon temp en regardant ce film, c'est sensé être drôle ou pas ? On ne sait pas... et certains acteurs son surtout très agaçant à la longue.
C'est incroyable, chaque film de Leonardo Dicaprio est super avec un succès mérité. Avec un casting pareil j'aurai été déçu si le film était mauvais mais heureusement ce n'était pas le cas.
Don't Look Up est une satire divertissante de notre monde : on ferme les yeux devant la catastrophe à venir car d'autres intérêts prennent le dessus. Le rapprochement avec le chaos climatique actuel est évident. Le film, simple et léger, fait son travail de comédie fantastique populaire made in America : une pointe d'humour, des personnages stéréotypés, des effets spéciaux. Disons-le d'emblée, la satire est faiblarde. Peut-être est-ce là une volonté du réalisateur : il dénonce la superficialité et l'hypocrisie du monde en créant une œuvre récréative, qu'on oublie, aussitôt vue... La brochette d'acteurs (immenses) est ici peu exploitée : les personnages sont réduits à une série de clichés. Ils n'évoluent pas, ils stagnent dans la bêtise, la méchanceté ou l'oisiveté... C'est très frustrant : le film ronronne, les scènes se répètent, l'intérêt du spectateur s'effrite. On offre quelques séquences "à Oscars" aux acteurs, notamment à Di Caprio, mais ça sonne un peu vain, fabriqué. Le tout est trop gentil, trop lisse, jamais dérangeant. Lé dénouement fleure bon la naïveté et le puritanisme. On a parfois l'impression de voir un film Marvel (légèreté de ton, humour mignon...). Aujourd'hui, les films Netflix disposent d'un budget pharamineux mais retombent comme un soufflé car les scénarii ne sont pas à la hauteur. La vision du cinéaste est écrasée sous le poids de la machine hollywoodienne. Pas toujours, mais très souvent (The Power Of The Dog de Jane Campion est un beau contre-exemple). Vous cherchez une comédie satirique qui n'a rien perdu de sa fraîcheur et de son mordant ? (Re)Plongez-vous dans Mars Attacks! de Tim Burton. La satire est excellente, intelligente et virtuose.
Ça commence comme les films d'Apocalypse qui sont gravés au plus profond dans notre mémoire : avec de la science. Ça a toujours été l'appât, non ? De Deep Impact à Independence Day, c’est elle qui nous a comme donné l'autorisation de croire en la fin de tout. Bien calé dans son siège, on a donc raison de s’attendre à ce que Don't Look Up nous fasse imaginer le même genre d'impossible. Mais bientôt, une dissonance s'installe : au surréel d'une fin du monde imminente s’ajoute l'incrédulité des gouvernants, et l'incroyable incompétence d'une Maison Blanche livrée à l'égoïsme et à la sottise.
C'est d'abord difficile de trouver la place du comique dans ce film, notamment quand Meryl Streep amène une foule de nouvelles dissonances qui conduiront à la sous-utilisation des acteurs (ce qui est fort dommage quand on a Leo). J’imagine qu’il faut s’attendre à un tel genre de corrosion quand on manipule un rire très jaune qui se moque de beaucoup d'aspects du monde contemporain. Mais derrière la farce absurde et légère que McKay livre, il y a un drame sociétal effroyable : celui d'une population anesthésiée au merveilleux, rendue insensible à l'incroyable par un constant surplus d'informations. On rit, mais de quoi, de qui ? Au final, le film ne fait que tourner en ridicule ce qui est déjà ridicule : le règne de la superficialité, de libertés outrepassées, et une addiction au futurisme qui nous ferait dénier (ou embrasser) notre propre sort, même inéluctable.
La fin du monde de McKay n’est pas tant celle d’un monde imaginaire dévasté par un météore : c’est celle, loin d’être surréelle, où la fake news et la recherche d’attention dévorent jusqu’aux fondements de nos avancées sociales et technologiques, permettant à l’ignorance de prendre le pas sur la sagesse et la rigueur. Don’t Look Up tire une sonnette d’alarme importante : pourra-t-on toujours le qualifier d’œuvre de fiction ? Peut-on encore vraiment ?
J'ai cru pendant un moment que la faveur donnée à la parodie sur le genre d'anticipation finirait par me faire regretter le frisson des premiers instants, mais c'est l'inverse qui s'est produit et j'ai fini par plonger avec gratitude dans cet élan de joyeuse acerbité envers les travers de notre quotidien hyperconnecté. L'œuvre, malgré sa richesse, peut presque être résumée en son paroxysme : la chanson d'Ariana Grande (alias Riley Bina), qui transforme toutes les bonnes volontés de réparer le monde en un énième divertissement sacrifié sur l'autel du consumérisme et de la gloire éphémère. C'est méta, c'est engagé, c'est bien pensé et sa fais réfléchire : #JeValide, et surtout pensez à liker et partager mon analyse.
Une catastrophe, ce film est d'une lourdeur. Impossible à regarder jusqu'au bout. Honnêtement rien ne va. De bons acteurs mais ça n'en fait pas un bon film. C'est stupide et navrant. Je ne comprends pas l'engouement pour ce film ni sa nomination, la population me fait peur aujourd'hui d'aimer ce genre de scénario ni drôle ni agréable à regarder .
Un film qui restera pour moi anecdotique dans la carrière de Leonardo DiCaprio. Même si une fois encore, il excelle dans son rôle, le scénario est catastrophique (malgré un postulat de départ fort intéressant), avec un comportement des médias et des réseaux sociaux qui continue à me dépasser.
Un film avec une distribution hors norme, qui arrive plein de sujet différent mais qui reste dans l'ensemble très mal réaliser. Ce film essayé de dénoncer avec une caricature bien trop appuyée, un humour limite lourd, heureusement que la moralité est présente.
Une agréable surprise. L'interprétation est convaincante. Si l'idée originale est relativement basique/simple, elle est bien développée et offre quelques surprises. Je recommande.
Avec une grande quantité d'humour de très bonne qualité et une double critique, Don't look up nous narre ici une allégorie de la catastrophe environnementale qui nous attend tous et nous interroge sur la façon dont les médias, notamment les réseaux sociaux (mais pas uniquement), ont perverti notre rapport à l'information.
La réussite est totale, le rythme est bon, les dialogues excellents et le sous-texte très pertinent.
Le film est donc un chef-d'œuvre et il faudrait que plus de gens le voient.
On m'avait conseillé ce film , et je le conseille à mon tour : c'est peut-être la meilleure production Netflix qui est sorti , et Don't Look Up aurait eu sans doute du succès dans les salles obscures , avec entre autres son gros casting comme argument. Di Caprio et Lawrence sont énormes dans le rôle de scientifiques découvrant une météorite tueuse de planète et se heurtant à l'absurdité du monde , entre déni et indifférence. Chaque personnage apporte quelque chose de par sa folie , et on comprend l'incrédulité des deux protagonistes principaux face à l'absurdité de la situation. Cette comédie est vraiment cynique, et on est à la fois abasourdi , agacé et hilare face aux événements auxquels on assiste , reflets de notre société bien évidemment poussés à l'extrême mais un peu crédible quand même. Bref c'est une grande réussite qui fait rire et réfléchir , et sans concession avec notre monde actuel.
Un excellent film qui fait rire et inquiète. Une photographie (à la sauce Tim Burton dans Mars Attack) pas si caricaturale du comportement et de la réalité de notre monde actuel. Et, comme tout le monde le sait : seuls les américains incarnent la civilisation de notre terre ...
Absolument lamentable. Plutôt qu'une satyre, j'ai surtout vu une bouffonnerie. C'est à celui qui sera le plus idiot. Impossible de croire un tantinet à cette histoire face à tant de bêtise. Les personnages sont tous plus caricaturaux les uns que les autres, la palme revenant à la président et son imbuvable de fils-chef de cabinet. Meryl Streep doit avoir des impôts à payer pour accepter un tel rôle.
Toute occupée à se marrer, l'Humanité reçoit l'annonce de sa mort imminente de la même manière qu'elle a élaboré son autodestruction: avec une grand-guignolesque frivolité.