AlloCiné
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Votre avis sur Don’t Look Up: Déni cosmique ?
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Ridiculement moyen. Je m'attendais à mieux au vu du casting exceptionnel. Lorsque je vois les nominations, je pense très sérieusement qu'a force de sortir des daubes, ils en oublient ce qu'est un excellent film
Moi qui adorais jusqu'à présent les interprétations de Di Caprio, je suis profondément déçu de ce navet inclassable et qui en fait tout sauf une œuvre de génie. Scènes incohérentes, personnages tellement caricaturaux qu'on se demande s'il faut en rire ou en pleurer, américanocentrisme tellement surfait... Je ne vois rien à sauver dans cette daube digne d'un téléfilm à bas budget.
Une pépite ? Drôle ? Hilarant ?
Ce film est d'un tel ennui que je me retrouve ici pour voir les avis à son sujet tellement je suis étonnée (voir choquée) qu'il y ait un tel casting pour un film aussi médiocre..
Longueurs, l'histoire ne tiens pas debout, ridicule (à en être gênant), difficile de tenir jusqu'au bout du film... Caricature ratée à mon sens. Je m'attendais à mieux compte tenu des notes qui lui sont accordées.
Ce film est d'un tel ennui que je me retrouve ici pour voir les avis à son sujet tellement je suis étonnée (voir choquée) qu'il y ait un tel casting pour un film aussi médiocre..
Longueurs, l'histoire ne tiens pas debout, ridicule (à en être gênant), difficile de tenir jusqu'au bout du film... Caricature ratée à mon sens. Je m'attendais à mieux compte tenu des notes qui lui sont accordées.
Yves G.
Kate Dibiasky (Jennifer Lawrence), une doctorante en astronomie de l’université du Michigan et le professeur Randall Mindy (Leonardo DiCaprio) identifient aux confins du système solaire une comète qui se dirige à grande vitesse vers la Terre. Selon leurs calculs, elle la percutera dans six mois à peine et y détruira toute vie humaine. Les deux chercheurs en avertissent aussitôt les plus hautes instances à Washington et sont immédiatement convoqués à la Maison-Blanche. Mais leur révélation se heurte au scepticisme de la présidente des États-Unis (Meryl Streep). Effarés par sa réaction, les deux lanceurs d’alerte décident d’informer l’opinion publique directement ; mais leur message restera longtemps inaudible…. jusqu’à ce que l’imminence de la catastrophe ne s’impose à tous.
Netflix réussit presque tous les mois à monopoliser l’attention des cinéphiles. Après "The Power of the Dog", après "La Main de Dieu", LE film dont on parle ces jours-ci est la dernière superproduction hollywoodienne d’Adam McKay, le réalisateur de "The Big Short" et de "Vice" avec son casting plaqué or : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet…
Le sujet en est savoureux et se lit comme une bouffonne métaphore du changement climatique et du climato-scepticisme qu’il a dû affronter aux plus hauts sommets de l’État américain (le scénario a été écrit durant la présidence Trump).
Il courait le risque de faire long feu et la métaphore de vite devenir pesante. Mais il n’en est rien grâce à l’ingéniosité d’un scénario rebondissant ponctué de quelques scènes vouées à devenir cultes. Parmi elles, chacune des apparitions de Meryl Streep, double féminin à peine outrancier de Donald Trump, conjuguant comme lui la démagogie et le court-termisme, et de Jonnah Hill dans le rôle de son fils et chef de cabinet, double masculin de Ivanka Trump, déclenchent l’hilarité. Paradoxalement, les premiers rôles interprétés par les deux superstars Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio sont obligés à plus de retenue, sauf à faire basculer "Don’t Look Up" dans la farce grasse.
Rien ne résiste à la charge sardonique de "Don’t Look Up" : ni bien sûr le populisme de la présidente Orlean/Trump (auquel ne fait contrepoids aucune opposition), ni la vulgarité des médias, ni même la bien-pensance de Hollywood. Tant de bassesse aurait de quoi désespérer face à laquelle le scenario ne propose guère d’alternative ou de contre-modèle (Spielberg aurait fait des deux personnages principaux des héros entiers là où Adam McKay a trop de cynisme ou trop d’ironie pour ne pas taire leurs faiblesses). Et la fin du film, qui veut conserver un ton badin, ne rassurera pas les spectateurs que la fin du monde effraie en secret.
Ne manquez pas les deux séquences post-générique. La première arrivera suffisamment vite pour vous faire rire ; mais la seconde, presqu’aussi hilarante, se mérite.
Netflix réussit presque tous les mois à monopoliser l’attention des cinéphiles. Après "The Power of the Dog", après "La Main de Dieu", LE film dont on parle ces jours-ci est la dernière superproduction hollywoodienne d’Adam McKay, le réalisateur de "The Big Short" et de "Vice" avec son casting plaqué or : Leonardo DiCaprio, Jennifer Lawrence, Meryl Streep, Cate Blanchett, Timothée Chalamet…
Le sujet en est savoureux et se lit comme une bouffonne métaphore du changement climatique et du climato-scepticisme qu’il a dû affronter aux plus hauts sommets de l’État américain (le scénario a été écrit durant la présidence Trump).
Il courait le risque de faire long feu et la métaphore de vite devenir pesante. Mais il n’en est rien grâce à l’ingéniosité d’un scénario rebondissant ponctué de quelques scènes vouées à devenir cultes. Parmi elles, chacune des apparitions de Meryl Streep, double féminin à peine outrancier de Donald Trump, conjuguant comme lui la démagogie et le court-termisme, et de Jonnah Hill dans le rôle de son fils et chef de cabinet, double masculin de Ivanka Trump, déclenchent l’hilarité. Paradoxalement, les premiers rôles interprétés par les deux superstars Jennifer Lawrence et Leonardo DiCaprio sont obligés à plus de retenue, sauf à faire basculer "Don’t Look Up" dans la farce grasse.
Rien ne résiste à la charge sardonique de "Don’t Look Up" : ni bien sûr le populisme de la présidente Orlean/Trump (auquel ne fait contrepoids aucune opposition), ni la vulgarité des médias, ni même la bien-pensance de Hollywood. Tant de bassesse aurait de quoi désespérer face à laquelle le scenario ne propose guère d’alternative ou de contre-modèle (Spielberg aurait fait des deux personnages principaux des héros entiers là où Adam McKay a trop de cynisme ou trop d’ironie pour ne pas taire leurs faiblesses). Et la fin du film, qui veut conserver un ton badin, ne rassurera pas les spectateurs que la fin du monde effraie en secret.
Ne manquez pas les deux séquences post-générique. La première arrivera suffisamment vite pour vous faire rire ; mais la seconde, presqu’aussi hilarante, se mérite.
Cinéphiles 44
Mis en scène comme une comédie, “Don’t look up : déni cosmique” est une satire le déni climatique. Leonardo DiCaprio et Jennifer Lawrence viennent de découvrir qu’une comète s’apprête à détruire la Terre entière. Alors qu’ils se dirigent vers la Maison Blanche pour prévenir Madame La Présidente jouée par Meryl Streep, personne ne les prend au sérieux. Les deux astronomes s’embarquent alors dans une tournée médiatique pour prévenir l’humanité, qui se moque tout autant de leurs affirmations. Le film montre avec cynisme et caricature comment les scientifiques sont utilisés à des fins médiatiques ou politiques sans pour autant l’être pour l’intérêt public. On rigole devant chaque saynète de la tournée de nos deux protagonistes, mais on se prend également la vérité en pleine face. Nous vivons une triste réalité environnementale et personne ne semble prendre ses responsabilités face aux sérieux discours. Côté réalisation, “Don’t look up : déni cosmique” offre un casting quatre étoiles et très à l’aise dans ce divertissement hilarant et nécessaire.
D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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Yetcha
Une dénonciation franche et sévère de nos dirigeants qui se permettent tout et se croient au-dessus de tout le monde, même face à une catastrophe annoncée. Un parallèle évident du changement climatique d'aujourd'hui qui menace non seulement la Terre, mais surtout l'humanité et sa survie potentielle. L'importance des réseaux sociaux sont aussi abordée ainsi que la seule préoccupation électorale des politiques. Une très belle surprise à découvrir.
Pour ma part, sous son faux air de comédie/humour noir, c'est en fait un pur drame, terrifiant, du vitriole ! (à l'image du dernier quart d'heure). Une photographie de notre société, qui en un peu plus de 2 h, arrive à nous mettre en miroir (sans juger, un simple constat) une dérive bien peu glorieuse et mortifère avec moult thèmes abordés, certains volontairement marqués et répétés. Prestations excellentes (quel casting !), bien plus étayé que "Idiocracy", des moyens et un scénario percutant. 4.5/5 !!! (une référence).
Une critique acerbe de la société actuelle, consumériste, capitaliste mettant au second plan, l'essentiel. Une satire terrifiante qui dépeint une certaine déshumanité et à la fois grossière à vouloir trop dénoncer.
Une distribution éclatante pour un drame à la démarche réflexioniste, de lanceur d'alerte. Et si le récit est dense, l'ensemble est tout de même long.
Une distribution éclatante pour un drame à la démarche réflexioniste, de lanceur d'alerte. Et si le récit est dense, l'ensemble est tout de même long.
Film superbement intelligent sur qui est déjà en train de nous arriver. Un chef d'oeuvre drôle qui n'y va pas par quatre chemins pour nous assainer quelques vérités. A voir absolument !
A l'image de notre époque, plongée dans la technologie et notre nombrilisme et la soif dirnet d'argent des Puissants qui ne daignent même pas se soucier à autre chose que leur pouvoir
Inspiré par des faits potentiellement réels
Très subtile
Moins WTF que je croyais
Inspiré par des faits potentiellement réels
Très subtile
Moins WTF que je croyais
Ufuk K
"Don't Look Up : Déni cosmique" diffusé sur Netflix qui a obtenu 4 nominations aux golden globes 2022 est une comédie de science fiction plaisante. En effet même si l'histoire part dans tous les sens et que de nouveau la durée du film est excessive (2h25), le film a des sérieux atouts comme son casting royal (Jennifer Lawrence, Leonardo DiCaprio, Cate Blanchett, Meryl Street, Jonah Hill…), le réalisateur Adam McKay propose une critique puissante et intéressante de notre société actuelle malade dominé par le capitalisme, la censure, les nouvelles technologies et la surveillance des peuples.
Satirique, avec humour et en même temps dramatisme, le film critique la société d'aujourd'hui, les médias et la conséquence débile de la désinformation et la non prise au sérieux de ce monde.
Ça ressemble à notre élection présidentielle à venir. A L'écologie et le climat. A tout ce que les médias et les réseaux sociaux. Plus rien n'est sérieux. Tout est débile
Bravo car ce film a le mérite d'avoir su habilement mettre en scène ce qui est finalement le grand drame de notre société elle même, nous mêmes
Amis Homo sapiens... ce film mérite 4 étoiles car il pourrait faire référence
Ça ressemble à notre élection présidentielle à venir. A L'écologie et le climat. A tout ce que les médias et les réseaux sociaux. Plus rien n'est sérieux. Tout est débile
Bravo car ce film a le mérite d'avoir su habilement mettre en scène ce qui est finalement le grand drame de notre société elle même, nous mêmes
Amis Homo sapiens... ce film mérite 4 étoiles car il pourrait faire référence
"Don't Look Up: Déni cosmique" est un film que je trouve mauvais. L'histoire est plutôt sympa mais mal exploitée, les personnages sont insupportables et le film est un peu trop long. Le casting est intéressant mais c'est dommage que ça soit dans un tel navet. Une partie de la fin est prévisible et l'autre partie sort un peu de nulle part et je trouve dommage car ça aurait pu être intéressant.
Film brillant, divertissant, intelligent. Portrait acerbe d'une époque, du relativisme excessif d'une société du divertissement. J'ai adoré la charge contre ce PDG de Gafam (une sorte de synthèse) qui se voit en messie.
Et c'est un vrai plaidoyer scientiste et positiviste, ce qui ne fait vraiment pas de mal en ces temps où l'obscurantisme cherche à reprendre sa part en agrégeant toutes sortes d'idéologies ou de ressentiments.
Et c'est un vrai plaidoyer scientiste et positiviste, ce qui ne fait vraiment pas de mal en ces temps où l'obscurantisme cherche à reprendre sa part en agrégeant toutes sortes d'idéologies ou de ressentiments.
Le scénariste a reconnu s'être grandement inspiré de la situation actuelle et ça se voit ! Des politiques qui n'agissent que dans leur propre intérêt, des médias focalisés uniquement sur le buzz, une population qui gobe tout ce qu'on lui raconte... le film sort pile au moment où notre société a basculé dans la folie la plus absurde, ce qui le rend affreusement normal. Il rappelle immédiatement "Idiocracy" mais avec infiniment plus de détails sur l'étendue des dégâts dans tous les domaines de l'humanité. A ce titre, la première moitié du film est magistrale, on rit jaune, beaucoup, les acteurs se sont amusés, ça se voit, que ce soit DiCaprio en scientifique accro au Xanax, Meryl Streep en présidente des USA quasi-copie de Macron ou encore Cate Blanchett en présentatrice TV chaudasse et botoxée à mort. Les situations que le film présente sont souvent à peine exagérées et on en rigole un bref instant avant de se désoler tant tout cela est malheureusement crédible. Mais le film grille toutes ses brillantes cartouches dans cette première moitié, ce qui donne une seconde moitié terriblement molle, bourrée de longueurs à cause de scènes dispensables (le personnage de Timothée Chalamet plombe le rythme à lui seul) et d'une idéologie démocrate trop marquée qui prend le dessus sur la satire. Le film se change alors en dénonciation ouvertement puérile du trumpisme comme Hollywood en a sorti à la pelle depuis 2016. Seules les dernières minutes parviennent à renouer l'attention avec un changement total de tonalité. La comédie devient alors drame tandis que
spoiler:
la fin du monde arrive pour de bon
et l'émotion est bien là car on s'imagine vraiment à la place des personnages en cet instant précis. Une fin osée, déjà exploitée par Greenland l'année dernière, qui va droit au but sans basculer dans l'excès. Le film s'achève sur une conclusion prévisible mais néanmoins très amusante. Un film moyen donc, du fait de deux parties trop différentes, il n'empêche que les 2h30 passent bien et que c'est un plaisir de voir un casting si prestigieux s'amuser autant à l'écran autour d'une histoire terriblement actuelle, car, oui, fin du monde ou pas, mieux vaut en rire et, surtout, regarder le ciel.
et l'émotion est bien là car on s'imagine vraiment à la place des personnages en cet instant précis. Une fin osée, déjà exploitée par Greenland l'année dernière, qui va droit au but sans basculer dans l'excès. Le film s'achève sur une conclusion prévisible mais néanmoins très amusante. Un film moyen donc, du fait de deux parties trop différentes, il n'empêche que les 2h30 passent bien et que c'est un plaisir de voir un casting si prestigieux s'amuser autant à l'écran autour d'une histoire terriblement actuelle, car, oui, fin du monde ou pas, mieux vaut en rire et, surtout, regarder le ciel.
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