Mon compte
    Madame de...
    Note moyenne
    4,1
    448 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur Madame de... ?

    58 critiques spectateurs

    5
    14 critiques
    4
    16 critiques
    3
    17 critiques
    2
    10 critiques
    1
    1 critique
    0
    0 critique
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Tomoco Nagahori
    Tomoco Nagahori

    1 abonné 4 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 6 juillet 2015
    Ce film est très beau. On parle le français très jolie. Mais je trouve que cette histoire est bonheur ou malheur. C'est difficile;-)
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 3 février 2015
    "ce n'est que superficiellement que nous sommes superficiels" dit un personnage du film. Cette phrase évoque la trame du film ou à la manière d'une valse en plusieurs temps Max Ophuls nous fait passer de la futilité au tragique à travers l'histoire d'une paire de boucles d'oreille. Chez Ophuls, la forme est indissociable du fond et par ses longs travellings qui suivent ses personnages il met en scène de manière baroque le tourbillon des sentiments passant de la vacuité à la douleur absolue incarnée dans le très beau plan final . Un chef d'œuvre d'une très grande beauté, incontestablement.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    103 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Avec humour et élégance, Max Ophuls décrit dans son avant-dernier film les amours contrariées d'une comtesse malheureuse en mariage dans la haute-société française du XIXème siècle. L'improbable périple d'une paire de boucle d'oreille de luxe – tantôt synonyme de dégoût, tantôt d'amour pour le personnage incarné par Danielle Darrieux – servira de fil rouge à ce drame de l'amour interdit. Ce long-métrage ne parvient pas hélas pas à créer une tension suffisamment puissante pour éviter au spectateur de sombrer dans une certaine forme d'ennui.
     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    "Madame de..." a une grande ambition, celle de créer un souffle romanesque ample à partir d'une intrigue minimaliste. Sur ce point, je suis moyennement convaincu. La mise en scène d'Ophüls parvient seulement par à-coups à réaliser ce mouvement, notamment lors de la soirée où Louise (superbe Danielle Darrieux) dansera successivement avec son amant, puis son mari. Mais là où le film est pleinement réussi, c'est dans le passage d'une société aristocrate moquée à la focalisation sur trois personnages qui vont gagner en consistance et en humanité. Un film globalement intéressant et parfois même brillant.
    Benjamin A
    Benjamin A

    710 abonnés 1 922 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 juillet 2014
    Paris - Constantinople - Paris… Voilà le parcours d’une paire de boucle d’oreilles que Madame de…. a revendu, suite à une dette de jeu, mais qui revient entre les mains de son mari, un général, qui les offre à sa maitresse qui part à Constantinople où elle les vend à un baron qui revient sur Paris et s’éprend de Madame de…

    C’est avec une rare finesse, élégance, sensibilité et grâce que Max Ophuls nous fait suivre le parcours de cette femme qui passera par plusieurs émotions et étapes. De sa coquetterie, ses bals, son insouciance et ses nombreuses dépenses jusqu’à son malheur, sa spirale de mensonge révélée, sa découverte de l’amour et ce qui s’en suit… Plusieurs scènes illustrent à merveille ses sentiments allant des très belle scènes de bals, jusqu’à celle de dépressions. A l’image de son héroïne, Ophuls nous fait passer d’un sentiment à l’autre et ce avec brio. L’écriture est d’une grande justesse, que ce soit dans les dialogues, les personnages ou le scénario.

    A travers ces boucles d’oreilles qui vont voyager entre différentes villes, mains et lieux mais qui seront toujours au cœur de l’action, Ophuls va évoquer le chagrin, le désespoir, l’amour, la vie ou encore le mensonge, notamment à travers cette scène où l’héroïne répète « Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas… » pour se cacher la vérité alors qu’elle nage en plein mensonge. Il jette aussi un regard sur la société aristocratique où la moralité n’est qu’une façade.

    Sa réalisation est fabuleuse, fluide et totalement maîtrise, chaque plan est un régal, tout comme ses travellings lorsqu'ils suivent les personnages. Il utilise les liens entre l’instabilité matérielle représentée par les boucles d’oreilles et celle sentimentale. La reconstitution d’époque est aussi une réussite, le réalisateur allemand nous emmène dans cette bourgeoisie de belle manière, avec des décors et des costumes adéquats et dont il se sert à merveille.

    Danielle Darieux est aussi belle que talentueuse, c’est dire. Elle est d’une justesse et d’une grâce incroyable et Ophul met toutes ses qualités en valeur. Charles Boyer et Vittorio de Sica sont aussi très bien dirigés.

    Equilibre parfait entre émotion, justesse, élégance, ironie et sensibilité, le tout servi par une maîtrise derrière la caméra et d’excellentes interprétations devant.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    On peut ne pas être touché par la grâce surannée de ce film. On peut trouver l'histoire banale, et sa chute, convenue. Il y a dans cet Ophuls tout ce que je n'aime pas chez Visconti; Ophuls montre plus qu'il ne démontre. On pourrait le croire "sans opinion". Il n'est pas de son ressort de juger des agissements de Louise. Sa caméra toujours mobile l'accompagne au long de son calvaire. J'ai trouvé ce film merveilleux, au delà des drames mondains surfaits. Le dialogue est plein d'esprit, les acteurs au sommet de leur forme.
    Guillaume182
    Guillaume182

    130 abonnés 1 194 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 août 2013
    J'ai été un peu déçu, je m'attendais à mieux étant donné la réputation du cinéaste Allemand Ophüls.

    J'avais bien aimé "Le plaisir", surtout pour la poésie.

    C'est un grand metteur en scène, mais l'histoire de ce film ne m'a pas emballer.

    Le personnage féminin est agaçante, mais bon je pense que c'est volontaire.

    Il dépeint aussi la vie bourgeoise.

    Combien ces gens peuvent être riche d'un point de vu matériel et pourtant si pauvre dans leurs vies.

    Représenter l'amour avec des bijoux, ca me gêne un peu, mais cela ne concerne que moi.

    J'aime beaucoup les dialogues, le Français est toujours très raffiner et bien utiliser dans les films d'Ophüls.

    J'adore aussi qu'Ophüls soit Allemand et qu'il réalise des films Français et Internationaux. Un vrai réalisateur Européens en somme.

    Les acteurs sont excellents et quel plaisir de voir De sica le réalisateur du "voleur de bicyclette".
    Yves G.
    Yves G.

    1 456 abonnés 3 486 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juin 2013
    Suite de la rétrospective Ophüls à la Filmothèque.
    Un an après "Le plaisir", Ophüls tourne "Madame de" avec Danielle Darrieux dans le rôle titre.
    Après Maupassant, c'est Louise de Vilmorin que le grand réalisateur adapte.
    Il tire de sa courte nouvelle un film de 1h30 qui n'a pas la densité des épisodes du Plaisir.
    "Madame de ..." emprunte à "La Ronde" un même procédé : l'histoire suit une paire de boucles d'oreilles que l'héroïne place en gage pour honorer une dette.
    Mais, à la différence de "La ronde", les boucles d'oreilles ne servent pas seulement à faire la transition entre une histoire et une autre. Car après un détour par Istanbul, elles reviendront à paris, offertes à l'héroïne par un riche ambassadeur italien qui s'en est épris et dont elle s'éprendra bientôt.

    Comme toujours dans le cinéma de Max Ophüls, l'intrigue se déroule entre gens de bonne compagnie. L'élégance des parures n'a d'égale que celle des sentiments qui les habitent. Si l'on s'y trompe c'est en respectant les bonnes manières et en y gardant le sourire comme le fait avec une nonchalance amusée Charles Boyer, qui joue l'époux de Danielle Darrieux. Mais dans le dernier tiers du film, le ton se fait plus dramatique, jusqu'à un dénouement final étonnamment tragique.

    D'une grande perfection formelle (le bal est une scène d'anthologie où, le temps d'une danse, sont retranscrites toutes les étapes de la liaison entre Danielle Darrieux et Vittorio de Sica), ce cinéma m'impressionne, mais ne me touche pas.
    Julien D
    Julien D

    1 196 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Cette œuvre magistrale de Max Ophuls, qui signait là son avant-dernier film, réussit à utiliser un support matériel, et particulièrement superficiel, une paire de boucles d’oreilles, pour faire figurer les relations amoureuses conflictuelles entre une bourgeoise frivole, son mari, général dans l’armée française, et son amant, un diplomate. Grâce à un scénario roublard qui parvient, malgré les moult échanges de bijoux et les mensonges que propage l’héroïne à ses deux hommes, à rester totalement cohérent, cette histoire d’amour tragique est d’une force émotionnelle impérissable. La qualité de la mise en scène, qui appuie le parallèle entre les va-et-vient matériels et sentimentaux, mais aussi le charme que dégage le trio d’acteurs, à commencer par la splendide Danielle Darrieux, contribue pleinement à faire de ce drame passionnel un moment d’une grâce indéniable et un des plus beaux films français des années cinquante.
    pgioan
    pgioan

    30 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Mais pourquoi faut-il aimer Ophuls ? Ses films sont bien filmés , OK , mais c'est à peu près tout....
    loulou451
    loulou451

    120 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Un ton plus grave que "La Ronde" ou "Le Plaisir", moins sujet à la rêverie ou à la poésie, "Madame De" n'en reste pas moins un film universel. Sans doute le meilleur film de Max Ophuls, qui tourne pour la troisième fois avec Danielle Darrieux. Le résultat est saisissant. Max Ophuls maîtrise son sujet de bout en bout et sait mieux que personne matérialiser à l'écran cet étrange mélange d'ironie, de justesse, de légèreté et de gravité. En ce sens, "Madame De" présente un équilibre parfait. Son film traverse le temps comme un funambule une rue sur son fil. Tout simplement exceptionnel.
    insomnia35
    insomnia35

    13 abonnés 309 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 avril 2012
    Max Ophuls met sa caméra au service du talent d'une Danielle Darrieux incandescente. Il souligne la beauté de l'actrice. Une actrice, qui comme son rôle l'exige, arrive à mettre en avant son charme tout en laissant transpirer un vide intérieur total. Une véritable prouesse. Bravo Madame Darrieux. En revanche, le scénario est largement trop plat pour nous tenir vraiment en haleine, et les autres acteurs ne sont pas à la hauteur de l'héroïne.

    Indubitable, cette Madame de... est à voir, mais il n'en est pas pour autant le chef d’œuvre que j'attendais.
    B-Lyndon
    B-Lyndon

    78 abonnés 45 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 décembre 2011
    Le cœur, dans ce film, est partout à la fois. Sur des boucles d'oreilles, tout d'abord. Et chez Madame de..., qui, d'une certaine façon, le découvrira, petit à petit, au fil de ses mensonges et de ses valses costumées. La mise en scène d'Ophüls, toute de grâce, de lumière, de douceur est de légèreté, à toute l'inestimable valeur de ces boucles d'oreilles. Se baladant, de villes en villes, de pays en pays, de mains en mains, de cœurs en cœurs. Elles attisent le trouble, captent la vie, celle de Madame de...Comment s'appelle-elle déjà ? On ne le sera jamais. Le visage de Darrieux, au vide se reflétant dans les nombreux miroirs ornant la salle où elle aura tant dansé, ne nous le dévoilera pas non plus. Mais, l'insolite quiproquo tournant (encore !) sur ces deux bijoux, nous éclaircira. Plus d'une fois. Et ce plan final, au cœur d'une église où Madame de... aura tant prié, clôturera cette histoire d'une douleur absolue. Celle d'une femme enveloppé dans la couverture dure et douce à la fois d'une vie luxueuse, certes, morose et insignifiante surtout ; emportée soudain dans un tourbillon de sentiments qu'elle n'avait guère ressenti auparavant. L'amour, d'abord. Le chagrin, aussi. Le désespoir, malheureusement. La vie, également. Et la mort, pour finir. Tragique et splendide, le film vacille autour de cette dissuasion que Louise se forcera à prononcer envers l'homme qui la passionnera : "Je ne vous aime pas, je ne vous aime pas, je ne vous aime pas..." Comme pour se cacher, au milieu de ses nombreux mensonges, de cette vérité trop dure à porter qui la révélera et qui la tuera. 16/20
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 6 janvier 2012
    Image cristal d'une grande beauté, avec beaucoup d'ingéniosité.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 27 mars 2011
    Ce film, qui est presque le dernier film français de Max Ophüls, est l'archétype du chef d’œuvre, parce que c’est le chef d’œuvre absolu. Je l’ai vu et revu vingt fois, parfois du jour au lendemain. Sa perfection est telle qu’il n’y a pas une seule scène qu’on ne puisse revoir sans plaisir. Il n’y a pas une seule seconde du film qu’on ne se délecte de revoir. Quand on relit la nouvelle, insignifiante, de Louise de Vilmorin, dont on a fait un téléfilm encore plus insignifiant avec Marielle dans le rôle du général, on se demande comment Ophüls a pu la transformer en ce chef d’œuvre. Les décors, les costumes, les dialogues de Marcel Achard, les scènes, les acteurs, Danielle Darrieux sublime, Charles Boyer, le général, Vittorio de Sica, l’ambassadeur, et jusqu’aux seconds rôles, la gouvernante, Jean Debucourt, le bijoutier, sont tous si parfaitement exacts, chacun dans son rôle, qu’ils l’épousent comme un gant. A quoi tient-elle donc la magie de ce film qui envoûte à ce point ?
    Elle tient à « Libelei », le premier film allemand de Max Ophüls, qui est parfaitement bouleversant et qui était comme le premier jet de « Madame de… ». L’histoire est à peu près la même, sauf que, dans « Madame de », elle a atteint la maturité absolue. Les trois protagonistes principaux y sont d’ailleurs, comme Ophüls lui-même, plus mûrs, alors que dans « Libelei », le jeune lieutenant et la jeune fille sont de très jeunes gens. Mais, grâce à Vilmorin, s’y est ajoutée — comme une sorte de signe pansémiotique — l’épisode des bijoux, les cœurs de diamant, qui poursuivent, non sans humour et comique, comme un maléfice le couple du général et de Madame de… et le baron Donati. Ces diamants, c’est le Diable lui-même qui s’introduit comme l’arbre de la connaissance dans le jardin d’Eden pour transformer en drame ce qui n’aurait pu être qu’un vaudeville — mais, Dieu merci, ne l’a pas été. Max Ophüls, nom qu’il avait choisi pour ne pas gêner le commerce de son père Oppenheimer, avait fui en France, après l’incendie du Reichstag, en 1933, y adoptant la nationalité française en 1938, puis, via la Suisse et l’Italie, aux Etats-Unis en 1940. Il était rentré en Europe après la guerre pour tourner plusieurs films comme « La Ronde », « Le Plaisir » et son avant-dernier film « Madame de… » en 1953 — le dernier fut, en 1955, « Lola Montès ». Ophüls est mort prématurément, à 54 ans, n’ayant tourné que vingt films.
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top