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    Madame de...
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    58 critiques spectateurs

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     Kurosawa
    Kurosawa

    582 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 18 janvier 2015
    "Madame de..." a une grande ambition, celle de créer un souffle romanesque ample à partir d'une intrigue minimaliste. Sur ce point, je suis moyennement convaincu. La mise en scène d'Ophüls parvient seulement par à-coups à réaliser ce mouvement, notamment lors de la soirée où Louise (superbe Danielle Darrieux) dansera successivement avec son amant, puis son mari. Mais là où le film est pleinement réussi, c'est dans le passage d'une société aristocrate moquée à la focalisation sur trois personnages qui vont gagner en consistance et en humanité. Un film globalement intéressant et parfois même brillant.
    Prad12
    Prad12

    91 abonnés 1 086 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 septembre 2015
    Un prétexte hyper futile pour bâtir une histoire autour de Madame de.... la très belle Danielle Darrieux. Les costumes sont magnifiques et l'époque semble très bien reconstituée.... la futilité devait être le maître mot de ce film avait dit Max Ophüls.... il a réussi au delà du possible.....
    chrischambers86
    chrischambers86

    13 699 abonnés 12 420 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 5 juillet 2009
    C'est autour d'une histoire de bijoux que s'articule ce mèlodrame baroque inspirè du roman de Louise de Vilmorin! Max Ophüls recrèe avec raffinement l'ambiance du Paris de la Belle Epoque et offre à Danielle Darrieux le rôle d'une coquette qui pour l'amour d'une diplomate se perd dans le mensonge! Entourèe de Charles Boyer et de Vittorio de Sica, la comèdienne prête au personnage de Louise sa grâce primesautière et son charme naturel! C'est peut-être Max Ophüls qui a su le mieux rèvèler la complexitè de son jeu derrière son èlègante beautè! il faut noter le soin apportè aux mouvements de camèra d'une èlègance et d'une prècision remarquables qui semblent constamment entourer les personnages! Un classique des annèes 50 à la fois aigre, brutal, sensible et èmouvant...
    rogertg2
    rogertg2

    29 abonnés 762 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 25 décembre 2007
    Un film en noir et blanc, ennuyeux et pédant, qui nous raconte l'histoire d'une paire de boucles d'oreilles précieuses qui passent de mains en mains, avec accessoirement des histoires de cocus dans la haute société. Cependant, les acteurs sont excellents et nous empêchent de nous endormir grâce à leur jeu.
    Mafoipourquoipas
    Mafoipourquoipas

    12 abonnés 719 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 mars 2019
    2,5 étoiles - Madame de ...

    L'intrigue est plaisante et bien scénarisée ; pour autant, rien d'enthousiasmant. La mise en scène est (trop) classique dans le cadrage. Néanmoins, ce qui est étonnement remarquable dans ce film ce sont les mouvements de caméra (les travellings) : ils sont d'une grande fluidité et d'une grande maîtrise. Rien que pour cela, les passionnés de l'art cinématographique apprécieront de voir ce film.
    gerald_w-a
    gerald_w-a

    11 abonnés 252 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 17 mars 2019
    Ce genre de film faisait peut-être rêver dans les chaumières en 1953, je ne conteste pas que Ophüls soit une marque dans l'histoire du cinéma, mais quel ennui, ces gens trop exquis, leurs tourments amoureux, ce bijou qui voyage, quel ennui.
    Teresa L.
    Teresa L.

    19 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    On peut ne pas être touché par la grâce surannée de ce film. On peut trouver l'histoire banale, et sa chute, convenue. Il y a dans cet Ophuls tout ce que je n'aime pas chez Visconti; Ophuls montre plus qu'il ne démontre. On pourrait le croire "sans opinion". Il n'est pas de son ressort de juger des agissements de Louise. Sa caméra toujours mobile l'accompagne au long de son calvaire. J'ai trouvé ce film merveilleux, au delà des drames mondains surfaits. Le dialogue est plein d'esprit, les acteurs au sommet de leur forme.
    Caine78
    Caine78

    6 693 abonnés 7 398 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Mine de rien, j'ai vu très peu de films de Max Ophüls : il serait définitivement temps de corriger cette anomalie. Ce qui est désormais en cours avec « Madame de... » qui, sans m'avoir autant conquis que « Lettre d'une inconnue », reste du très, très grand art. Formellement, bien sûr : ces travellings, ces cadres, cette élégance se dégageant de chaque plan, peu de réalisateurs en sont capables : c'est clairement son cas. Cette beauté resplendissante, cette caméra constamment en mouvement pour filmer la complexité du sentiment amoureux est totalement au service d'un scénario minutieusement pensé, construit, faisant évoluer, toujours avec beaucoup de subtilité, de non-dits, les pensées, le comportement des trois personnages principaux, à commencer par celui de Danielle Darrieux (brillante, marquante), passant de la (charmante) bourgeoise frivole et détachée à l'amoureuse passionnée de façon troublante. Même si le résultat est un tout petit peu trop subjectif, « complexe » pour moi, il y a beaucoup de très belles idées, à commencer par celle qu'au fond, un objet n'a de la valeur spoiler: qu'à travers ce que l'on ressent pour celui qui nous l'offre
    , merveilleusement exploitée par une écriture à la précision millimétrée. Pas évident d'écrire une critique « normale » sur une telle œuvre, fonctionnant beaucoup à la sensation : en tout cas, voici un véritable travail d'orfèvre signé maître Ophüls auquel on sera plus ou moins sensible, mais où l'on ne pourra que saluer autant de talent et de subtilité.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    1 146 abonnés 5 130 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2020
    Un magnifique film sur un amour tragique.
    Il faut voir comment le bijou devient un objet de désir.
    L’amour passionnel face à la jalousie.
    Et son brillant impressionne et étincelle au fur et à mesure de la déchéance de l’amante.
    Superbe film d’une élégance sublime.
    Hotinhere
    Hotinhere

    548 abonnés 4 956 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Max Ophüls réalise un drame flamboyant, des décors aux costumes, dans lequel irradie Danielle Darrieux et cette fameuse paire de boucles d'oreilles serties de diamants, métaphore de la vie amoureuse de l'héroïne.
    evariste75
    evariste75

    152 abonnés 175 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 novembre 2024
    J'aime beaucoup Danielle Darrieux, en Madame de Rénal. J'attendais beaucoup de ce film d'Ophuls... Le problème est que Danielle Darrieux n'a pas de vis-à-vis masculin ! Charles Boyer, ce n'est certes pas Gérard Philipe ! Ce film est beau, mais quel ennui ! La fin arrive en queue de poisson...
    Claude DL
    Claude DL

    90 abonnés 1 680 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 11 novembre 2024
    Pas mal sans plus. Pourquoi ? Si, sur un plan purement cinématographique, le film est réussi, avec des acteurs au faîte de leur carrière, une narration fluide et une prise de vue classique mais de qualité. Par contre, l’ensemble fait trop théâtral, et, malgré la réhabilitation de la pellicule, l’image a beaucoup vieilli. L’histoire, en outre, tirée du roman de Louise Vilmorin, a quelque chose de ringard : bien pour une pièce de théâtre, moins pour un film.
    Dahrar
    Dahrar

    26 abonnés 132 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2024
    De très bons dialogues et de très bons acteurs. La mise en scène est luxueuse. Le dernier tiers du film traîne en longueur. L'ensemble aurait gagné sans ces fioritures.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    267 abonnés 1 639 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    C'est l'avant-dernier film de Max Ophüls, situé entre Le Plaisir (1952) et Lola Montès (1955). Librement adapté d'un roman de Louise de Vilmorin, il repose en partie sur une jolie boucle scénaristique, structure pour laquelle Ophüls avait déjà manifesté son goût dans La Ronde (1950). La mécanique narrative est plaisante, rythmée et soutenue par une caméra d'une merveilleuse mobilité. Le début du film est éblouissant en termes de réalisation. Et la suite confirme cette science du mouvement qui épouse avec subtilité les mouvements du cœur de Madame de… Un cœur d'abord un peu vide et futile, accordé à bonne distance aristocratique à celui de son mari, et pratiquant "la torture par l'espérance" avec ses prétendants... Un cœur qui s'éveille peu à peu à l'amour d'un homme, au gré des bals, au fil de scènes de danse brillamment chorégraphiées, dialoguées et montées. La légèreté va laisser place à la gravité ; le vaudeville va basculer vers le drame ; l'élégance va se teinter de cruauté. On peut être plus ou moins sensible à l'enjeu dramatique du film, une histoire d'amour impossible dans la haute société, mais il est difficile de ne pas admirer les idées de mise en scène de Max Ophüls et les mots ciselés de Marcel Achard, le jeu nuancé de Danielle Darrieux et le sourcil circonflexe de Charles Boyer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    133 abonnés 1 624 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2017
    La comtesse Louise s’ennuie et comble le vide de son existence d’accessoires et de parures qui finiront par lui coûter bien plus cher qu’elle ne l’imagine. Pour compenser ses dettes, elle vend une paire de boucles d’oreilles offertes au lendemain de leurs noces par son mari (Charles Boyer). Elle lui dira les avoir perdues, s’enfonçant dans une spirale de mensonges qui n’épargnera pas le baron Donati (Vittorio De Sica) dont elle s’est violemment éprise. Les boucles passent alors de mains en mains, chaque fois lestées d’un peu plus de passion et de tromperie. Mais la frivole aristocrate n’a visiblement pas retenu la leçon et emporte avec elle les hommes de sa vie dans la valse fatale des apparences qu’elle aura tenté de sauver en vain. L’accessoire anodin s’extraie du décor pour devenir le pivot dramatique d’une narration circulaire, si chère au cinéaste, que seule la ligne droite du duel pourra funestement briser.
    Le rôle central que joue l’objet témoigne de l’importance de l’artifice dans le cinéma ophulsien. Bien au-delà du goût pour le décorum, il atteste de la primauté du paraître dans une société du vide qui conduit les hommes à leur perte. Le film n’achève-t-il pas sa valse exténuante sur les boucles d’oreilles, enfin immobiles, dans un plan déserté de l’humain ? Le premier plan-séquence, d’une éblouissante maîtrise, donnait corps à son héroïne à travers les artifices. Tandis qu’elle soliloque sur la nécessité de vendre l’un de ses biens, ses mains manipulent des bijoux, caressent des fourrures où se dessine peu à peu son ombre avant que son visage n’apparaisse enfin dans le miroir. Ombre, reflet d’elle-même, Louise est un personnage, un masque bavard qui ne vit qu’en représentation perpétuelle pour séduire à défaut de vivre. Elle n’existe qu’à travers ses fanfreluches et voilettes. Mais Ophuls, homme de théâtre, connaît bien l’importance du verbe et du costume qui, dans la trilogie de la passion qu’il réalise avec Darrieux, menacent à tout moment de révéler le néant ontologique de ses personnages. Darrieux, l’ingénue du cinéma français, la star des comédies romantiques, incarne une prise de conscience de sa vacuité existentielle.
    Découvrant que sa vie, futilement, ne tourne plus qu’autour d’un malheureux bijou, Louise se laisse gagner par l’inertie. Ses évanouissements ne sont plus la coquetterie de celle qui aime à se donner en spectacle ; ils annoncent la fin tragique d’une existence qui tourne à vide. Et la fin d’une collaboration magnifique entre un « magicien », comme Darrieux appelait Ophuls, et son actrice fétiche, petite fiancée de Paris écervelée à laquelle le cinéaste a donné la consistance du mythe.
    La mise en scène d’Ophuls vient renforcer son propos. Les mouvements d’appareil, tout en courbe, sont magnifiques de fluidité. Le jeu avec les décors (rideaux, escaliers,…) est au service d’une idée récurrente chez le réalisateur allemand/ la vie est un théâtre, mais un théâtre réel. Qui l’oublie s’y brule les ailes.
    En conclusion : c’est le récit d’un drame intime autour d’une personnalité frivole, légère et inconséquente qui apprend à ses dépends qu’il est risqué de prendre le monde pour un terrain de jeu… d’où cette parole de Louise : « La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue ».
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