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    Les Banshees d'Inisherin
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    3,9
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    427 critiques spectateurs

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    Spider cineman
    Spider cineman

    152 abonnés 2 029 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2022
    Étonnante fable sur cette île d Irlande. Deux amis ne se reconnaissent plus mais d ou cela vient il ? D excellentes interprétations dont celle de Collin Farrell, mais tout cela - même si on ne sait pas où cela mène tellement certaines situations sont incongrues - fait également réfléchir. C est un film qui reste une agréable originalité. A note que C est magnifiquement filmé dans ce cadre irlandais.
    Le cinéphile
    Le cinéphile

    690 abonnés 2 746 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 28 décembre 2022
    Regard sans concession sur la dépression, la solitude, la recherche de soit, Les Banshees d'Inisherin est sans doute le film le plus triste de Martin McDonagh. Une virée dans le fin fond de l'Irlande sublime et puissant, portée par un duo qui nous avait manqué.

    https://www.justfocus.fr/uncategorized-fr/les-banshees-dinisherin-le-retour-depressif-du-duo-colin-farrell-et-brendan-gleeson.html
    Naughty Doc
    Naughty Doc

    910 abonnés 432 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 novembre 2022
    Avec les Banshees d'Inisherin, Martin McDonagh revient encore une fois avec un excellent film !

    Prenant place un siècle plus tôt sur une petite île au large des côtes irlandaises,le film nous invite à suivre le conflit entre Padriac (Colin Farrell) et Colm (Brendan Gleeson) après que ce dernier ait décidé du jour au lendemain de mettre fin à leur amitié.

    Et ce qui débute comme une comédie caustique souvent hilarante (comme d'hab chez McDonagh et ce dès son super In Bruges dont il retrouve les 2 têtes d'affiche), va peu à peu devenir beaucoup plus dramatique (tel son super 3 Billboards) alors que ce conflit (lié à Padriac qui n'accepte pas la situation) va s'envenimer, et se répercuter sur la soeur Siobhan (Kelly Condon est excellente) et le weirdo du village (joué par un Barry Keoghan qui incarne les demeurés à merveille).


    Sans trop en dévoiler, cette opposition va loin tout en restant sur une ligne tenue entre le loufoque et la sobriété pure, qui fait que rapidement le rire laisse place à un déchirant cri d'alarme et questionnement existentialiste sous-jacent (ce n'est jamais explicité dans le film et la fin en laissera peut-être certains sur le carreau, mais la clé tient la guerre civile en arrière-fond qui a durablement scindé l'Irlande en deux).


    Les acteurs sont fabuleux, avec notamment un Colin Farrell vraiment excellent en bon vivant un peu simplet. Outre une belle musique de Carter Burwell, la photographie de Ben Davis est également de toute beauté.


    Bref, une petite merveille me concernant, qui rejoint direct mon Top 3 de 2022
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    375 abonnés 586 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 novembre 2022
    Ce film irlandais superbe dans sa réalisation soignée, nous fait découvrir les paysages magnifiques et la manière de vivre dans cette ile irlandaise au début du siècle dernier. Le réalisateur a bien su retranscrire tout cela à l’écran avec l’ atmosphère étrange et fascinante de cette ile paisible et solitaire. Le scénario manque cependant d’un peu d’ampleur et de consistance mais l’interprétation des deux acteurs principaux de ce film est vraiment à la hauteur.

    Bernard CORIC
    traversay1
    traversay1

    3 568 abonnés 4 860 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 7 novembre 2022
    Après le triomphe de Three Billboards, voir Martin McDonagh choisir de tourner un "petit" film irlandais a de quoi surprendre mais c'est mésestimer le cinéaste que de penser qu'il n'y a pas mis tout son talent et son humanité dans ce qui s'apparente à un nouveau quasi chef d’œuvre. Clairement, cette histoire d'amitié brisée entre deux hommes déjà bien abîmés par la vie, fait écho au contexte de guerre civile en Irlande (l'histoire se déroule en 1923, sur une petite île). Les dialogues sont étincelants, à la fois d'une incroyable cruauté entre les différents protagonistes d'un endroit où toutes les nouvelles circulent à grande vitesse mais aussi d'une drôlerie constante, avec des situations irrésistibles donnant lieu à des scènes mémorables. McDonagh mélange noirceur (solitude, vieillesse, méchanceté) et tendresse avec une maîtrise incroyable qui se superpose à la beauté des paysages irlandais et à une mise en scène tranquillement virtuose qui raconte déjà une histoire ou plutôt un contexte avec ses seules images (les statues de la Vierge, les croix celtiques, les falaises). Du côté de l'interprétation, Brendan Gleeson est égal à lui-même, c'est à dire formidable, Kerry Condon est merveilleuse et Barry Keoghan incroyable. Mais les seconds rôles sont tout aussi remarquables (la sorcière, l'épicière, le curé ...) et même les animaux (l'ânesse et le chien) semblent des acteurs nés. Et Colin Farrell ? Époustouflant, de bout en bout, d'une subtilité rare dans toutes les palettes de jeu. Les Banshees d'Inisherin a beau sortir fin 2022, il a sa place très haut dans la liste des meilleurs films de l'année.
    Dario E.
    Dario E.

    1 critique Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 novembre 2022
    Jusqu’où iront les hommes pour se rassurer de leur propre existence?
    Les Banshees d’Inisherin, si il ne tient pas le spectateur en haleine à chaque plan, le fait néanmoins se questionner du sens de certains thèmes fondamentaux pendant le visionnage : l’existence, l’amitié, la mort, la solitude...
    Porté par le jeu de Colin Farrell, Brendan Gleeson et Kerry Condon qui ne déçoivent plus, Les Banshees d’Inisherin offre un casting alléchant qui regroupe les plus grandes stars irlandaises. On notera Barry Kheogan, dont le jeu merveilleusement dérangeant sort du lot, à la façon d’un Leonardo DiCaprio dans Gilbert Grape. Pour un peu plus de présence féminine, on aurait pu espérer l’apparition d’une Saoirse Ronan qui aurait probablement fait péter les compteurs du box-office.
    Entrecoupé de plans de paysages verdoyants et de plages calmes, de répliques aussi ironiques que divertissantes et de pintes de Guinness à n’en plus finir, on sent malgré tout le mal-être qui croît dans l’esprit des personnages. On pourrait se demander : que se passe-t-il dans ce film ? De quoi est faite l’intrigue ? Les adeptes de films à rebondissements pourraient répondre : rien. Mais on a l’impression que c’est justement ce sentiment de néant qui forme toute la problématique. Que se passe-t-il sur cette île minuscule pour que la vie continue à avancer ? spoiler: Là où une femme surdouée passe ses journées à lire, en pensant à ses opportunités perdues ; là où un père qui tripote son fils pour passer le temps, laissant des traces indélébiles ; là où un autre qui joue des airs de violons mélancoliques en contemplant le large ; là où les fermiers développent des relations quasi fraternelles avec leurs animaux.
    C’est la cohésion entre les habitants qui les préserve de leurs doutes, notamment avec le symbole du pub qui rassemble tout le monde à partir de 14h.
    Les Banshees d’Inisherin, c’est aussi un questionnement sur l’amitié et sa signification, où la crise identitaire d’un homme qui sent le temps lui filer entre les doigts le pousse à créer volontairement une rupture avec son meilleur ami. Les personnages se renvoient la balle, souvent à deux doigts spoiler: (ou cinq)
    d’en venir aux mains : qui cherche le plus d’attention ? Qui est le plus dépressif ? Au final, on en conclut que ce genre de questionnement existentiel mène à peu de choses : à quoi bon vouloir entreprendre de grandes choses si les besoins fondamentaux d’un homme (dans ce cas : boire une Guinness entre potes) ne sont pas satisfaits ?
    Jorik V
    Jorik V

    1 268 abonnés 1 952 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 29 octobre 2022
    Cette œuvre est une petite pépite. Un diamant brut serti de tous les carats de la réussite. Loin d’être ce que l’on pourrait appeler une claque cinématographique, terme plutôt réservé aux films qui nous mettent KO, nous font mal ou nous frappe en plein cœur. Notamment une fois que la projection est passée. Mais aussi dont la virtuosité nous assène choc cinématographique sur choc cinématographique, à l’instar d’un « Requiem for a dream », d’un « Martyrs » ou d’un « Men » pour avoir un exemple plus récent cette année. Et c’est aussi souvent des films qui scindent le public. Ici, « The Banshees of Inisherin » n’a que peu à voir avec cette catégorie. En revanche, avec une qualité et un travail d’orfèvrerie cinématographique tout aussi louable, c’est plutôt un long-métrage dont la force et la beauté irradient doucement mais surement, tranquillement tout le long de la projection sur un tempo davantage mineur et moins radical mais qui fait tout de même un bien fou. Inclassable et commun à nul autre dans le paysage du septième art récent, le dernier film de Martin McDonagh est sans conteste son meilleur. Un cinéaste qui a réalisé trois sympathiques polars comiques : « Bon baisers de Bruges » (avec Colin Farrell et Brendan Gleeson), « 7 psychopaths » (avec Colin Farrell uniquement) et « Three Billboards » avec aucun des deux mais une pluie de nominations et de récompenses assez méritées. On pensait qu’il avait touché les étoiles du brio avec ce film. Mais il nous livre, comme conscient qu’il est capable d’offrir encore mieux avec ses deux acteurs fétiches (manque Sam Rockwell). Voici donc son chef-d’œuvre, un film presque définitif par sa saveur unique et singulière. McDonagh réunit donc de nouveau Farrell et Gleeson ici, sort des ornières du polar, sortie déjà amorcée un peu avec son précédent, tout comme d’une véritable comédie pour nous offrir sur un plateau quelque chose de plus tendre, de très profond et qui n’oublie pas aussi de nous faire rire et d’être léger.

    D’ailleurs si Brendan Gleeson est épatant en voisin bourru, que Kerry Condon ne démérite pas en sœur impétueuse et que Barry Kheogan (le futur « Joker ») est incroyable en idiot du village (un Oscar du meilleur second rôle lui pend au nez), c’est Colin Farrell qui trouve là le rôle d’une vie. Difficile à expliquer, mais il semble que l’acteur irlandais soit à un tournant de sa carrière et qu’il se bonifie drastiquement avec le temps. Après avoir explosé comme un sex-symbol et héros de film d’action étant jeune, il a eu une petite traversée du désert et a continué son petit bonhomme de chemin sous les radars mais non sans qualité (« The Lobster » pour le cinéma d’auteur ou le succès inattendu de la série B « Prémonitions » avec Anthony Hopkins). Et il est revenu en force cette année avec son rôle de Pingouin dans « The Batman », celui de père adoptif aimant dans le très beau et apaisant film de science-fiction minimaliste « After Yang » et dans l’histoire vraie du sauvetage de la grotte thaïlandaise « 13 vies ». Ici, dans celui du gars sympathique mais ennuyeux d’une petite île au large des côtes irlandaises au début du siècle dernier, il est tout bonnement monstrueux. Comme pour le film, ce n’est pas ce qu’on appelle une composition monstre à la Heath Ledger dans « Joker » ou Jamie Foxx en « Ray ». Non, c’est une incarnation moins voyante mais d’une subtilité et d’une perfection incontestable. Il est royal et mérite qu’on la voie en grand nombre. Cette histoire de deux hommes qui se boudent jouit d’une écriture ciselée qui se répercute dans les dialogues, des joutes verbales jubilatoires parfaitement écrites et souvent très drôles, mais aussi dans l’évolution de l’histoire qui passe du rire aux larmes avec une fluidité déconcertante et interroge sur beaucoup de notions. Sur notre rapport aux autres et comment on se définit selon eux, sur notre besoin de sociabilisation ou encore sur les problèmes de compréhension entre les hommes. En auscultant la relation de ces deux hommes, l’un mutique et l’autre très volubile, il nous met aussi face à un beau récit sur ce qu’est l’amitié aussi bien que sur les bienfaits du silence et des dangers de l’ennui. Pour ne rien gâcher, McDonagh filme ses somptueux paysages à travers une leçon de mise en scène sobre ou chaque séquence est à sa place et où chaque plan est parfait et débordant de beauté, fortement aidé par ses décors naturels rares. Cette plongée à Inisherin, entre légendes d’antan, étude anthropologique et petit théâtre de la vie est un joyau. A conseiller d’urgence.

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