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Votre avis sur Les Banshees d'Inisherin ?
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Film extrêmement glauque, triste, dont on cherche le sens. On se raccroche au personnage de la sœur qui apparaît comme la plus cohérente.
L'histoire est gênante. C'est bien un sentiment de gêne profond qui envahit petit à petit à la mesure que l'histoire se déroule. L'intrigue n'a aucun intérêt. Si les acteurs jouent bien et les paysages paraissent somptueux, cela ne suffit pas. Le début de l'intrigue aurait pu amener un questionnement existentiel intéressant, mais l'absurde prend le dessus. Il ne semble pas y avoir d'objectif. Réfléchir sur l'ennui ? L'amitié ? La gentillesse ? Mais ce récit n'apporte rien, cela n'interpelle pas, l'histoire déçoit profondément. Quel est le message si ce n'est une vision amère et bête des rapports amicaux?
L'histoire est gênante. C'est bien un sentiment de gêne profond qui envahit petit à petit à la mesure que l'histoire se déroule. L'intrigue n'a aucun intérêt. Si les acteurs jouent bien et les paysages paraissent somptueux, cela ne suffit pas. Le début de l'intrigue aurait pu amener un questionnement existentiel intéressant, mais l'absurde prend le dessus. Il ne semble pas y avoir d'objectif. Réfléchir sur l'ennui ? L'amitié ? La gentillesse ? Mais ce récit n'apporte rien, cela n'interpelle pas, l'histoire déçoit profondément. Quel est le message si ce n'est une vision amère et bête des rapports amicaux?
Précédé d’un véritable concert de louanges, le dernier film de Martin MacDonagh partait bien ; les images de l’Irlande sont magnifiques et très vite, installent une ambiance assez indéfinissable qu’on pourrait qualifier de « course immobile vers l’Apocalypse ». La musique, la photographie, le soin apporté aux décors et à tous ces petits détails forment en quelques plans un écrin particulier à ce long-métrage. Si je ne trouve rien à redire que la forme, il faut quand même reconnaitre que « Les Banshees d’Inisherin », à l’image de son titre, n’est pas un film facile d’accès. Il faut faire un effort pour ne pas se retrouver, en tant que spectateur, un peu miné par cette ambiance de pauvreté, d’absence de perspectives, de petitesse et de repli sur soi. Pas étonnant, dans ces conditions, que le personnage de Colm (qui est un artiste, un intellectuel) se sente oppressé par cette petite île où le temps s’est arrêté. Elle n’a pas l’air si petite, à l’écran, elle a l’air magnifique, sauvage mais en réalité, elle agit un peu comme une prison. C’est tellement vrai que l’Irlande en guerre civile, à quelques encablures de là, reste malgré toute sa violence, une échappatoire. Peut-être un tout petit peu long, peut-être un tout petit peu fumeux par moment, le film est malgré tout très bien maîtrisé. L’humour noir, qui aurait pu adoucir cette Inisherin inhospitalière, est trop discret pour fonctionner. Il y a bien quelques tentatives de bons mots ou de dialogues un peu lunaires, mais cela ne fonctionne pas vraiment et c’est dommage car ça aurait aidé grandement le propos du film. Colin Farrell et Brendan Gleeson, deux magnifiques comédiens, forment un duo assez émouvant. Le premier surtout, pas très cultivé, sans doute pas très intéressant, voire un peu limité, mais touchant dans cette rupture d’amitié à laquelle il ne comprend rien. Il s’accroche à cette histoire comme à une bouée, c’est tragique et même assez déchirant par moment. Brendan Gleeson, quant à lui, campe un Colm que l’on a du mal à comprendre,
spoiler:
même dans le contexte de dépression qui est le sien. Ce refus soudain de l’amitié de Pàdraic (et seulement la sienne !), cette tendance à l’autodestruction passe rapidement pour une bouffée d’orgueil.
Cela ne le rend pas très sympathique pour tout dire, comme si en se séparant de son ami, il se séparait d’un poids mort qu’il trainait depuis trop longtemps. Il y a de chouettes seconds rôles, tenus par Kerry Condon ou Barry Coegan, plutôt bien écrits, et qui viennent jouer leur partition entre les deux anciens amis, spoiler: tantôt ils essaient de calmer les choses, tantôt ils jettent involontairement de l’huile sur le feu.
Cette histoire d’amitié rompue du jour au lendemain qui dégénère de façon invraisemblable vers la violence, j’y vois une métaphore de la Guerre Civile Irlandaise, et au-delà, de toutes les guerres civiles. Pàdraic et Colm n’avait pas grand grand-chose en commun, sauf la terre où ils sont nés et où ils vivent. Ils étaient amis, l’un y croyant naïvement plus que l’autre et puis soudain, parce que c’est ainsi, l’autre se lasse. Il faut changer, aller de l’avant, ne plus s’encombrer des poids morts et des concessions, tourner le dos et aller vers son destin sans se retourner. Celui laissé pour compte entre alors dans une rage folle qui ne provoquera que représailles et violence. Les malentendus, les colères qui en ressortent ne mènent que vers une seule route, celle de la séparation et de l’autodestruction. C’est le propre des guerres civiles d’être ce qu’il y a de pire et « Les Banshees d’Inisherin » nous propose en réalité une mini guerre civile, résumée à deux hommes et à une histoire de rupture amicale. Même si la démonstration est efficace, le film m’a laissé sur une note presque dépressive : tant de noirceur dans la forme comme dans le fond n’est pas pour tout public. Comme l’humour ne parvient pas à désamorcer le propos, on sort de la séance un peu minée. Ce film met parfois tellement mal à l’aise, nous semble parfois à la limite de l’incompréhensible, voire de l’absurde, qu’il ne conviendra pas à tout le monde. Je reconnais pour ma part avoir eu un tout petit peu de mal à m’extraire de cette histoire d’amitié bancale qui bascule dans la haine.
Cela ne le rend pas très sympathique pour tout dire, comme si en se séparant de son ami, il se séparait d’un poids mort qu’il trainait depuis trop longtemps. Il y a de chouettes seconds rôles, tenus par Kerry Condon ou Barry Coegan, plutôt bien écrits, et qui viennent jouer leur partition entre les deux anciens amis, spoiler: tantôt ils essaient de calmer les choses, tantôt ils jettent involontairement de l’huile sur le feu.
Cette histoire d’amitié rompue du jour au lendemain qui dégénère de façon invraisemblable vers la violence, j’y vois une métaphore de la Guerre Civile Irlandaise, et au-delà, de toutes les guerres civiles. Pàdraic et Colm n’avait pas grand grand-chose en commun, sauf la terre où ils sont nés et où ils vivent. Ils étaient amis, l’un y croyant naïvement plus que l’autre et puis soudain, parce que c’est ainsi, l’autre se lasse. Il faut changer, aller de l’avant, ne plus s’encombrer des poids morts et des concessions, tourner le dos et aller vers son destin sans se retourner. Celui laissé pour compte entre alors dans une rage folle qui ne provoquera que représailles et violence. Les malentendus, les colères qui en ressortent ne mènent que vers une seule route, celle de la séparation et de l’autodestruction. C’est le propre des guerres civiles d’être ce qu’il y a de pire et « Les Banshees d’Inisherin » nous propose en réalité une mini guerre civile, résumée à deux hommes et à une histoire de rupture amicale. Même si la démonstration est efficace, le film m’a laissé sur une note presque dépressive : tant de noirceur dans la forme comme dans le fond n’est pas pour tout public. Comme l’humour ne parvient pas à désamorcer le propos, on sort de la séance un peu minée. Ce film met parfois tellement mal à l’aise, nous semble parfois à la limite de l’incompréhensible, voire de l’absurde, qu’il ne conviendra pas à tout le monde. Je reconnais pour ma part avoir eu un tout petit peu de mal à m’extraire de cette histoire d’amitié bancale qui bascule dans la haine.
On frôle l'ennui, dialogues et histoire intéressante, personnage creux, belle performance de Colin Farell de jouer aussi bien ce personnage aussi insipide.
Peut-on quitter un ami parce qu'il est ennuyeux ? L'un prétend que oui tandis que l'autre subit la séparation dans l'incompréhension. Les deux hommes sont filmés dans le décor rustique d'une île irelandaise et nous offre des images magnifiques. La brouille est poussée à l'extrême avec une réflexion plus profonde sur ce que nous pouvons laisser comme souvenir après notre mort. Laisser un sentiment de gentillesse ou une trace palpable ? Le jusqu'au boutisme rappelle celui de "3 billboards" que Martin McDonagh avait traité avec brio. A voir !
Que dire, film qui met plus que mal à l'aise, scénario frôlant le néant, scènes répétitives... Et le clou, mutilations en veux-tu en voilà. Je m'attendais à une histoire inventive et à de l'humour british, que de déception. Seuls les acteurs et les paysages époustouflants sauvent le film du désastre. Tout ce qui m'a retenu de quitter avant la fin. Dépression garantie au sortir de la salle.
J'avais adoré "3 billboards" et je suis rentrée très enthousiaste dans la salle. Puis, très vite, le malaise s'est installé : la lenteur et le vide intersidéral du scénario me font douter de ce que je vais voir malgré la présence de grands acteurs. Puis ça s'empire, avec des dialogues à deux balles et des personnages complètement primaires et fous (sauf la soeur qui est toujours là et on se demande bien pourquoi). J'ai failli sortir plusieurs fois tellement c'est vide, gore pour rien et totalement désespérant. Il n'y a que la sorcière qui est intéressante mais sous exploitée. Mais quelle déception !!!
Agréablement surpris par ce film qui est bien réalisé et interprété. De plus les sujets abordés la solitude et l'amitié sont intéressants et bien traités. Le réalisateur arrive à nous faire passer d'une comédie à un drame sans véritable moment creux. Les dialogues sont étincelants et les paysages magnifiques collent parfaitement à l'ambiance noire qui se déroulent sur cette île. Même si l'histoire est jamais ennuyeuse, la durée de celle-ci est un peu longue avec des moments sans véritables enjeux qu'on aurait pu zapper (avec par exemple le chantage sur les doigts coupés ). Dans l'ensemble c'est une belle réussite, avec des très bons acteurs que ce soit les premiers ou seconds rôles.
Loïck G.
Ca pourrait être un film sur la sagesse, qui nous parle de la guerre entre les gens qui s’aiment bien . Ou qui s’aimaient bien. La raison de la dispute est incertaine, sa finalité tout aussi imprévisible… Rien n’est plus acquis sur cette petite île au large de l’Irlande que Martin McDonagh filme comme n’importe quel bord de mer. Le souffle, la couleur, le sentiment, rien ne transparait vraiment dans ce décor de mise à mort d’une amitié, de cette histoire triste et absurde devenue légende d’Irlande où la solitude côtoie le désespoir, et l’ennui. Pourquoi se faire la guerre demande le réalisateur quand la vraie est à nos portes et qu’on la sert chacun à sa façon… C’est ainsi plein de bonnes intentions, mais par quelques hésitations dans l’interprétation, de maladresses dans la mise en scène , la dramaturgie dévie le fil de son récit. Seul l’idiot du village surnage vraiment à ce cataclysme humanitaire ( excellent Barry Keoghan ) et Brendan Gleeson dans la peau du copain récalcitrant, grand toujours aussi grand.
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Attention ! Film singulier et austère.
Dans une île perdue à l'ouest de l'Irlande en 1923, une communauté locale tente de vivre socialement parlant.
Desespoir, dépression, rancunes, vengeance, rumeurs... minent lentement chacun des habitants.
Dans des paysages superbes, les cohabitations tournent au drame et ne survivront que ceux qui arriveront à fuir l'île.
Un récit inhabituel, lent et rugueux, qui laisse une trace profonde dans les esprits grâce à une réalisation remarquable.
Saluons la prestation de Colin Farrel.
Tentez l'expérience !
Dans une île perdue à l'ouest de l'Irlande en 1923, une communauté locale tente de vivre socialement parlant.
Desespoir, dépression, rancunes, vengeance, rumeurs... minent lentement chacun des habitants.
Dans des paysages superbes, les cohabitations tournent au drame et ne survivront que ceux qui arriveront à fuir l'île.
Un récit inhabituel, lent et rugueux, qui laisse une trace profonde dans les esprits grâce à une réalisation remarquable.
Saluons la prestation de Colin Farrel.
Tentez l'expérience !
Belle photographie mais l histoire est assez peu réaliste , les images d automutilation dérangeantes et si les acteurs sont excellents on s ennuie quand même un peu
Les Banshees d’Inisherin raconte l’histoire de deux amis, sur une île irlandaise. Un jour, Colm décide de mettre un terme à cette amitié au grand désespoir de Padraic. Un film puissant sur l’amitié et le désespoir. Tendre et drôle.
Clairement je ne comprends pas les critiques dithyrambiques sur ce film. Je m'attendais à un film avec beaucoup d'humour noir pour me rendre compte que seules les scènes drôles étaient contenues dans la bande-annonce. Le reste du film est glauque à souhait. Les situations se répètent, l'histoire est lente est sans intérêt. Il y a tout de même de magnifiques images de l'Irlande et le film permet de confirmer une chose : Collin Farrel vieillit foutrement bien et se bonifie avec le temps, aussi bien dans son jeu d'acteur que physiquement ! Et ça c'est déjà pas mal.
Après le beau succès du magnifique Three Billboards, Martin McDonagh, propose un film plus modeste, si l’on peut dire, qui raconte la fin brutale d’une amitié entre deux hommes, Colm (Brendan Gleeson et Padraïc (Colin Farrell), les deux étant très bons dans des rôles très différents.
Une histoire aux allures de métaphore qui se déroule en 1923, sur une petite île Irlandaise alors que la guerre oppose catholiques et protestants, avec un sous-texte philosophique du style "l’enfer c’est les autres"
Un film aux airs de tragicomédie, à la fois sombre dans ce qu’il raconte (l’amour, l’isolement, la vieillesse, la bêtise, l’amitié, le temps qui passe…), et drôle dans les dialogues et les situations parfois absurdes montrées à l’écran, le tout dans des décors naturels magnifiques et parfaitement mis en valeur.
Un film assez dépaysant, plein de charme qui trouve le juste équilibre entre gravité et légèreté.
Une histoire aux allures de métaphore qui se déroule en 1923, sur une petite île Irlandaise alors que la guerre oppose catholiques et protestants, avec un sous-texte philosophique du style "l’enfer c’est les autres"
Un film aux airs de tragicomédie, à la fois sombre dans ce qu’il raconte (l’amour, l’isolement, la vieillesse, la bêtise, l’amitié, le temps qui passe…), et drôle dans les dialogues et les situations parfois absurdes montrées à l’écran, le tout dans des décors naturels magnifiques et parfaitement mis en valeur.
Un film assez dépaysant, plein de charme qui trouve le juste équilibre entre gravité et légèreté.
Semi pitoyable. Accents irlandais qui sonnent faux, les deux compères ont dû passer trop de temps aux States.
velocio
1923, bientôt un siècle en arrière, la guerre civile fait rage en Irlande. Une petite île irlandaise, tout le monde se connait, les ragots circulent vite. Colm et Pádraic sont deux amis qui passent ensemble tous leurs après-midi dans le pub de l'île. Sauf qu'un jour, Colm refuse de continuer cette "tradition" : il veut passer le reste de sa vie à créer, à composer de la musique, il ne veut plus continuer à perdre son temps dans des discussions plus ou moins oiseuses. Certes Pádraic peut se targuer d'être quelqu'un de gentil mais, pour Colm, lorsque quelqu'un de gentil disparait, plus personne ne se souvient de lui, alors qu'un compositeur, Mozart par exemple, continue d'être connu et reconnu des siècles après sa mort. Sauf que la brouille entre Colm et Pádraic va montrer que Pádraic n'est pas aussi gentil que cela lorsqu'il est malheureux et que Colm met ses menaces à exécution même lorsqu'elles sont stupides. Tourné en grande partie dans la plus grande des îles d'Aran, un cadre magnifique, "Les Banshees d'Inisherin" est un film qui mélange avec bonheur le drame et l'humour. Les deux comédiens irlandais Colin Farrell et Brendan Gleeson sont parfaitement à leur aise dans les rôles de Pádraic et Colm, mais, par moment, l'excellente comédienne irlandaise Kerry Condon, interprète de Siobhàn, la soeur de Pádraic, arrive à leur voler la vedette.
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