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Votre avis sur Les Banshees d'Inisherin ?
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Après "Bons baisers de Bruges" (2008), le cinéaste Martin McDonagh réunit une nouvelle fois le tandem Gleeson/Farrell pour un long métrage de haute volée.
Le scénario des "Banshees d'Inisherin" repose sur l'idée simple et en apparence mince d'une simple brouille entre amis. Pourtant, Martin McDonagh va la développer de manière intelligente et subtile pour apporter énormément de profondeur à son histoire et à ses personnages. Film sur le temps qui passe, sur la mort et sur ce que l'on laisse après aux vivants. L'ensemble est traité de manière presque surnaturelle avec en toile de fond ces magnifiques paysages irlandais et une bande son aux petits oignons.
Laissez vous envouter et secouer par ce film Ô combien puissant !
Le scénario des "Banshees d'Inisherin" repose sur l'idée simple et en apparence mince d'une simple brouille entre amis. Pourtant, Martin McDonagh va la développer de manière intelligente et subtile pour apporter énormément de profondeur à son histoire et à ses personnages. Film sur le temps qui passe, sur la mort et sur ce que l'on laisse après aux vivants. L'ensemble est traité de manière presque surnaturelle avec en toile de fond ces magnifiques paysages irlandais et une bande son aux petits oignons.
Laissez vous envouter et secouer par ce film Ô combien puissant !
wow, ce film m'a bouleversée et fait beaucoup réfléchir aussi, parce que tout ce qui est dans ce film, c'est la quintessance de mon rêve absolu : une petite ile irlandaise, la maison tout près de la plage, le pub sympathique où tout le monde se connait et se retrouve, parce qu'il y a très peu de monde, la beauté des paysages, les animaux, surtout le chien qui court librement aux côtés de son maître, tout ça, c'est mon rêve absolu ... mais pour avoir été plus de 100 fois en Irlande durant ma vie, je n'ai pas de mal à comprendre qu'on puisse devenir fou en vieillissant dans un tel endroit, ce qui était un rêve quand on est jeune, peut devenir un cauchemar quand on vieillit et qu'on se retrouve seul avec soi même ... oui, chef d'oeuvre absolu, un film qu'il faut voir absolument !
weihnachtsmann
Magnifique film éprouvant sur la solitude des hommes et la façon de la combler. L’amitié est-elle la seule réponse?
Ici chacun a sa solution et ceux qui ne trouvent pas dépérissent.
La musique est une des solutions. Mais changer, évoluer, se transformer est impossible. Tout est figé. C’est un peu le lot de tous les hommes d’ailleurs. Les habitudes c’est aussi cela. Et les schémas de vie que les autres font pour nous-mêmes. Ceux qui bousculent leur vie pour grandir et qui ne sont pas compris.
Sublime en tout cas ce film.
Ici chacun a sa solution et ceux qui ne trouvent pas dépérissent.
La musique est une des solutions. Mais changer, évoluer, se transformer est impossible. Tout est figé. C’est un peu le lot de tous les hommes d’ailleurs. Les habitudes c’est aussi cela. Et les schémas de vie que les autres font pour nous-mêmes. Ceux qui bousculent leur vie pour grandir et qui ne sont pas compris.
Sublime en tout cas ce film.
Le réalisateur retrouve ses acteurs de Bon baisers de Bruges pour un film original et magistral. Sur un scénario simple ( la fin soudaine d'une amitié ) il montre comment l'incompréhension et le caractère frustre d'une population insulaire peut mener aux frontières de la folie. Le montage, la photo et les paysages sont superbes et les acteurs au top ( awards au jeu de sourcils de Farrell et à sa sensible soeur dans le film).
c'est un très belle surprise. un film d'une grande délicatesse et d'une forte intensité à partir d'un scénario à la Beckett qui s'étoffe au fil du scénario par touches impressionnistes. La guerre civile sourd au loin et l'étouffement ressenti au sein de cette île perdue grandit peu à peu. Les personnages sont complexes pour autre idée du cinéma.
Ce film est un chef d'oeuvre. C'est pour moi un des trois meilleurs films de 2022. Le film nous tient en haleine tout du long...les acteurs sont super. Pour moi, il méritait un tas d'Oscar...je ne comprends pas le fête qu'il ai reçu un Razzie Award. C'est pour moi un film excellent. À voir absolument, Brendan Gleeson est glaçant
L’histoire est très originale, on est de suite dans l’ambiance si particulière de cette île isolée où vivent Padraic (Colin Farrell) et Colm (Brendan Gleeson), amis inséparables. Le film commence lorsque Padraic se rend chez Colm pour qu’ils aillent ensemble au pub. Colm a décidé de ne plus adresser la parole à Padraic, sans que celui-ci ne sache vraiment pourquoi. Padraic fait tout pour comprendre ce qui arrive à son ami et mettre fin à cette situation mais Colm lui pose un ultimatum.
C’est très prenant, on a envie d’en savoir plus. Le personnage de Colin Farrell est très touchant en gentil pas très intellectuel. Il se révèle au fur et à mesure du film. Il y a plusieurs scènes particulièrement touchantes (le départ de sa soeur suivi de la mort de son âne, la vie qui doit continuer, sa solitude). Il y a aussi des petites touches d’humour. On passe par plusieurs sentiments : l'incompréhension, l’horreur, la tristesse, l’empathie… C’est vraiment un très beau film.
C’est très prenant, on a envie d’en savoir plus. Le personnage de Colin Farrell est très touchant en gentil pas très intellectuel. Il se révèle au fur et à mesure du film. Il y a plusieurs scènes particulièrement touchantes (le départ de sa soeur suivi de la mort de son âne, la vie qui doit continuer, sa solitude). Il y a aussi des petites touches d’humour. On passe par plusieurs sentiments : l'incompréhension, l’horreur, la tristesse, l’empathie… C’est vraiment un très beau film.
Au cœur des sublimes paysages de l'Irlande sauvage, une fable existentialiste tragi-comique aussi déconcertante que savoureuse qui interroge notamment sur le sens de l'amitié, portée par deux grands acteurs, notamment un Colin Farrell hyper touchant.
Peu d'acteurs, pas d'images de synthèse, pas de course poursuites haletantes, juste un très beau film sur l'amitié, l'amour fraternel, l'amour envers les animaux. On comprend vite qu'il risque d'y avoir des drames sur cette petite île à l'atmosphère étouffante. Je n'ai pas vu les presque 2 heures passer et suis sorti les larmes aux yeux.
Un film des plus étranges mais aussi sur une thématique importante : l’amitié. Ici on va parler de la conséquence de perdre un ami mais sans savoir la raison, de ne pas accepter cette possibilité de ne plus partager des moments avec cette personne. J’ai adoré la thématique du film même si dans son récit, ça décolle jamais, il n’y a rien de surprenant dans chaque scène où Padreic pense avoir retrouver Colm et que la situation s’empire, c’est dommage je m’attendais à plus de profondeur, c’est pas touchant émotionnellement mais on s’attache quand même à leur relation, où les deux personnages sont très bien interprété par Colin Farrell et Blendan Gleeson. Les musiques sont très bonnes, elles rajoutent une profondeur au récit, accompagné d’un cadre irlandais somptueux, tout cela est bien réalisé. Je reste sur ma faim mais j’ai trouvé le film bon dans l’ensemble.
Une histoire touchante et un peu glauque.
L'histoire se déroule dans un décor insulaire d'Irlande au 20e siècle. Les personnages ont bien peu d'occupation en dehors du travail et du pub local. Une situation qui pousse le personnage de Colm à couper les ponts avec son ami Padraic.
D'abord assez drôle, le film prend une tournure plutôt glauque.
Les thématiques abordées amènent une réflexion sur la réussite, la valeur de la gentillesse, la considération par autrui.
Les personnages sont touchants, notamment celui de Barry Keoghan, dans le rôle de l'idiot du village, lui permettant d'offrir une performance inattendue et très émouvante.
L'histoire se déroule dans un décor insulaire d'Irlande au 20e siècle. Les personnages ont bien peu d'occupation en dehors du travail et du pub local. Une situation qui pousse le personnage de Colm à couper les ponts avec son ami Padraic.
D'abord assez drôle, le film prend une tournure plutôt glauque.
Les thématiques abordées amènent une réflexion sur la réussite, la valeur de la gentillesse, la considération par autrui.
Les personnages sont touchants, notamment celui de Barry Keoghan, dans le rôle de l'idiot du village, lui permettant d'offrir une performance inattendue et très émouvante.
Une ambiance so irish, des personnages typés et typiques, de l'humour, un brin de folie font de ce film un bon moment dépaysant et qui donne envie de visiter le pays !
Je n ai pas compris les véritables dythirambes concernant ce film, presentes par beaucoup de critiques comme un véritable chef d d'oeuvre.
C est un bon film malgré tout qui a quand même des points faible de grosse facilité scénaristique, notamment en incluant des personnages tel que le jeune diplômé de musique qui est présent simplement pour montrer la jalousie et une certaine perfidie du personnage joué par colin farrel et cela n est pas développé et il y en a d autres exemples.
Les points forts sont les prestations des acteurs et la photographie de cette Irlande sauvage qui est très belle.
Un film de bonne facture malgré tout
C est un bon film malgré tout qui a quand même des points faible de grosse facilité scénaristique, notamment en incluant des personnages tel que le jeune diplômé de musique qui est présent simplement pour montrer la jalousie et une certaine perfidie du personnage joué par colin farrel et cela n est pas développé et il y en a d autres exemples.
Les points forts sont les prestations des acteurs et la photographie de cette Irlande sauvage qui est très belle.
Un film de bonne facture malgré tout
1 étoile pour les paysages, l’ambiance retranscris, pour le reste, c’est la déprime totale, encore un film où je me suis fais avoir par la critique…tellement aimé 3 billboards du même réalisateur, allez y yeux fermés pour ce dernier, à côté de celui-là que je déconseille à tous et encore plus fortement aux gens déprimés car la vous y trouverez le coup de grâce…malaisant en toute franchise, rien de positif. Pas du tout ma conception du cinéma…
spoiler:
C'est l'histoire d'un gros irlandais qui sentant venir venir la mort, dit "Feck" à son pote garçon vacher. Il ignore à ce moment qu'il met son doigt dans un engrenage mortifère. Littéralement.
- Cette critique contient des spoilers -
J'ignorais tout ou presque du film y compris ses (nombreuses) récompenses. Je ne suis pas surpris qu'il ait plût à des professionnels, non pas que je connaisse les critères utilisés par des pro ou que je les partage dans ma propre appréciation, c'est juste que Banshees of Inisherin, à l'image de son titre, est d'une rare singularité. Alors pour le cinéphile professionnel, j'imagine que l'air du large irlandais est ici une bouffée d'air frais.
Et pour nous aussi car je ne me souviens pas avoir jamais vu un pitch pareil. L'amitié est trop rare au cinéma, l'amitié platonique entre homme plus encore.
Comme souvent pour les "grands" films, une multitude de thèmes sont abordés : la conscience de la mort qui frappe soudainement, le sens de la vie : est-il plus important d'être "bon" avec son prochain ou faut-il le sacrifier au profit de l'art et la recherche de postérité. Martin McDonagh documente aussi les différences de classe, l'importance du curé dans la communauté ou le dénuement matériel qui était la norme juste 100 ans plus tôt.
The Banshees of Inisherin (quel courage d'utiliser un titre aussi imprononçable !) permet une multiplicité d'interprétations, de parallèles comme lorsque l'absurdité du conflit irlandais réponds à celle de la dispute Padraic / Colm. Autre bon signe: il reste en tête après visionnage. Autre bons signes les décors sont merveilleux et j'aime voir se balader vaches, chevaux, chien, boucs et âne miniature devant la caméra.
On s'émeut et on rit, constamment.
Je dois aussi mentionner la distribution car tous sont extraordinaires:
Colin Ferrel est à la fois drôle et pathétique. Il a un rôle vraiment peu évident car il doit composer avec le comique naturel de son personnage (qui comprend tout de travers) mais aussi une vulnérabilité irresistible. Il est rare d'avoir des personnages masculins aussi fragiles et soumis à leurs émotions, c'est tellement touchant de le voir rejeté par son ami et d'être incapable de ne pas tenter, encore et encore de renouer le contact.
Colm parait fêlé (et il l'est) mais on comprends rapidement que sa radicalité correspond autant à la volonté d'adopter une posture d'artiste torturé que le résultat d'une dépression.
Siohban est probablement celle pour laquelle l'identification est la plus aisée : trop intelligente et cultivée pour cette île, elle est déchirée entre son amour pour son frère et ses souhaits d'une autre vie. L'interprétation est, là encore, retenue et nuancée
Une scène : la crise de jalousie au pub
- Cette critique contient des spoilers -
J'ignorais tout ou presque du film y compris ses (nombreuses) récompenses. Je ne suis pas surpris qu'il ait plût à des professionnels, non pas que je connaisse les critères utilisés par des pro ou que je les partage dans ma propre appréciation, c'est juste que Banshees of Inisherin, à l'image de son titre, est d'une rare singularité. Alors pour le cinéphile professionnel, j'imagine que l'air du large irlandais est ici une bouffée d'air frais.
Et pour nous aussi car je ne me souviens pas avoir jamais vu un pitch pareil. L'amitié est trop rare au cinéma, l'amitié platonique entre homme plus encore.
Comme souvent pour les "grands" films, une multitude de thèmes sont abordés : la conscience de la mort qui frappe soudainement, le sens de la vie : est-il plus important d'être "bon" avec son prochain ou faut-il le sacrifier au profit de l'art et la recherche de postérité. Martin McDonagh documente aussi les différences de classe, l'importance du curé dans la communauté ou le dénuement matériel qui était la norme juste 100 ans plus tôt.
The Banshees of Inisherin (quel courage d'utiliser un titre aussi imprononçable !) permet une multiplicité d'interprétations, de parallèles comme lorsque l'absurdité du conflit irlandais réponds à celle de la dispute Padraic / Colm. Autre bon signe: il reste en tête après visionnage. Autre bons signes les décors sont merveilleux et j'aime voir se balader vaches, chevaux, chien, boucs et âne miniature devant la caméra.
On s'émeut et on rit, constamment.
Je dois aussi mentionner la distribution car tous sont extraordinaires:
Colin Ferrel est à la fois drôle et pathétique. Il a un rôle vraiment peu évident car il doit composer avec le comique naturel de son personnage (qui comprend tout de travers) mais aussi une vulnérabilité irresistible. Il est rare d'avoir des personnages masculins aussi fragiles et soumis à leurs émotions, c'est tellement touchant de le voir rejeté par son ami et d'être incapable de ne pas tenter, encore et encore de renouer le contact.
Colm parait fêlé (et il l'est) mais on comprends rapidement que sa radicalité correspond autant à la volonté d'adopter une posture d'artiste torturé que le résultat d'une dépression.
Siohban est probablement celle pour laquelle l'identification est la plus aisée : trop intelligente et cultivée pour cette île, elle est déchirée entre son amour pour son frère et ses souhaits d'une autre vie. L'interprétation est, là encore, retenue et nuancée
Une scène : la crise de jalousie au pub
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