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mem94mem
116 abonnés
575 critiques
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2,0
Publiée le 22 janvier 2023
Film jamais excitant, scénario trop prévisible. Le film trempe dans un folklore irlandais stéreotypé. Le bon acteur du film n'est pas Colin Farrell, ni Brendan Gleeson, mais bien Barry Keoghan (Dominic), qui est d'une justesse époustouflante. Le film est trop souvent repoussant et voit sont lot de spectateurs partir. Ce film ne comporte aucune poésie, aucune émotion et aucun suspens, il est bien trop incomplet et ne comporte aucune plénitude, pour prétendre à un titre. Oui, le film est artificiel et superficiel.
Film glauque qui présente une vraie tragédie dans un petit monde oppressant où chacun est un peu fou. Bien que très bien joué et comportant de très beaux plans, ce film est presque un cauchemar... on ne comprend pas la violence sourde extrémiste où en arrive celui qui refuse l'amitié en s'automutilant. La cinéaste met en avant et filme de près lesspoiler: doigts coupés et les moignons sanguinolents.
Très vite découragé à tenter de comprendre le chemin pseudo-métaphysique sur lequel voulait nous entraîner le réalisateur (ne suis pas sorti car j'étais avec ma compagne), je me suis contraint à m'infuser cette histoire glauque, construite artificiellement sur fond de dégénérescence sociale affectant la normalité du fonctionnement relationnel au sein d'une petite société humaine insulaire, irlandaise, en rupture avec une quelconque conscientisation de la médiocrité de son horizon de vie. Vous avez réussi à me lire jusque là ? .. vous êtes potentiellement le spectateur cible à qui s'adresse cet exercice cinématographique. Quant à avoir compris le message porté par cette banshee quasi omniprésente ? .. vous vous ferez votre opinion. PS : 2 heures c'est long quand on s'ennuie.
Le réalisateur veut faire un film d'auteur avec tous les ingrédients pour plaire. Hélas je n'ai pas adhéré au scénario "prétexte" Et les scènes qui se voulaient douloureuses m,ont fait éclater de rire ! Raté
Magnifique film éprouvant sur la solitude des hommes et la façon de la combler. L’amitié est-elle la seule réponse? Ici chacun a sa solution et ceux qui ne trouvent pas dépérissent. La musique est une des solutions. Mais changer, évoluer, se transformer est impossible. Tout est figé. C’est un peu le lot de tous les hommes d’ailleurs. Les habitudes c’est aussi cela. Et les schémas de vie que les autres font pour nous-mêmes. Ceux qui bousculent leur vie pour grandir et qui ne sont pas compris. Sublime en tout cas ce film.
Un ovni cinématographique, dont les qualités (situations absurdes donc comiques, à moins que ce ne soit l'inverse, photo magnifique, acteurs parfaits) ne font que souligner les facilités narratives et scénaristiques. A voir, une fois.
Comment expliquer qu’à partir d’un synopsis minimaliste et artificiel [spoiler: Colm (Brendan GLEESON), musicien, décide de ne plus parler à son ami Pádraic (Colin FARRELL), célibataire, propriétaire d’une ânesse, le menaçant, s’il enfreint son injonction, de se couper un doigt ], le film puisse durer 114 mn et obtenir le prix du scénario à la 79e Mostra de Venise ? Padraic étant d’une bêtise abyssale (pour ce rôle de composition, Colin Farrell a obtenu la coupe Volpi de la meilleure interprétation masculine à Venise, après l’avoir aussi obtenu en 2009 dans « A single man » de Tom Ford) et Colm, d’un entêtement forcené, il est difficile de s’intéresser à eux. Les personnages secondaires méritent plus d’attention, tels Dominic, le fils du policier violent ou Siobhán, la sœur de Padraic qui part pour l’île principale, ayant trouvé un emploi. Privilégiant la forme [belle photographie de Ben DAVIS (dont c’est la 3e collaboration avec le réalisateur) mais film long et lent)] au fond, on cherche en vain le sens voulu par le réalisateur : questionnement sur l’amitié ? Métaphore de l’Irlande (l’action se déroule à Inisherin, île fictive irlandaise (tournage à Inishmore, une des 3 îles Aran, à l’ouest de la baie de Galway), à la fin de la guerre civile irlandaise (1923) consécutive au traité anglo-irlandais (1921) qui clôt la guerre d’indépendance irlandaise ?
Ce film est une petite pépite surprise. Un inattendu film ovni. D'une intrigue, complètement absurde, McDonagh déroule une comédie noire qui traite de questions existentielles comme l'amitié, la famille, la dépression.
La photographie est superbe. On vit l'île. L'interprétation grandiose : Colin Farell et Brendan Glesson sont magistrales, Barry Keoghan en jeune raté est dans son meilleur rôle.
Ce film est aisément un des meilleurs films de l'année 2022. J'espère qu'il va cartonner.
Un beau film sur une rupture amicale avec deux acteurs formidables, la dernière partie me semble trop ostentatoire même si elle offre quelques moments d'émotion.
Difficile de noter ce film. Évacuons déjà les sujets qui mettent tout le monde d'accord : paysages et bande son magnifiques, cette petite île d'Irlande va probablement connaître un afflix de touristes comme jamais auparavant. Colin Farrell et Brendan Gleeson sont tout simplement exceptionnels. Ils portent le film quasiment à eux seuls. Quasiment car les personnages secondaires sont également bien interprétés, notamment par Kerry Condon (Siobhan) et Barry Keoghan (Dominic). Parlons ensuite du reste. Il y aurait tellement à dire que je ne sais pas par où commencer. L'histoire repose sur quasiment rien : l'amitié entre deux hommes. L'un des deux décide d'y mettre un terme pour se consacrer à la musique. Mais l'autre ne le supporte pas. Ces deux têtes de mules irlandaises ne cèdent pas, et vont aller jusqu'à commettre des folies. Tout cela sur fond de guerre civile irlandaise. La sœur de Padraic, qui semble être la seule personne sensée sur cette île, décide de partir, pour fuire ce lieu où les gens vivent entre eux, dans un tout petit cercle de connaissances, et se chamaillent pour des broutilles. On peut voir ce film comme une critique des hommes qui se chamaillent futilement au milieu d'un monde en conflit. Mais on peut aussi le voir à travers les yeux de Padraic, personnage naïf et gentil, terriblement attachant, qui ne supporte pas de perdre son ami. Qui n'accepte pas de renoncer à cette amitié. Et qui va défendre cette amitié face au souhait de Colm de laisser une trace dans l'histoire en composant une mélodie. Vaut-il mieux être heureux et rendre les autres heureux ou bien laisser son empreinte dans l'histoire ? Ce film explore cette question sans nous donner vraiment la réponse. Chacun y trouvera ce qu'il a au fond de lui. Le scénario nous fait prendre le parti de Padraic, qui subit une injustice, mais dans notre vie de tous les jours, nous renonçons à des amitiés. Au nom de quoi ? Et pour consacrer plus de temps à quoi ? Bref, ce film nous pousse à réfléchir à nous-mêmes, à nos vies, à nos proches. Il se trouve que j'ai un "Padraic" dans mes amis. Beaucoup ne comprennent pas pourquoi je suis ami avec lui. Ce film me conforte dans cette amitié incomprise.
Je ne comprends pas l'engouement qui existe autour de ce film qui m'a semblé, glauquissime, long, et sans grand intérêt. Toutefois les paysages et la photographie sont magnifiques et l'interprétation des protagonistes impeccable.
Attire par les notes sur ce film et les critiques , je suis allé voir ce film. Quelle déception. Il ne se passe rien , le scénario traîne en longueur et il y a des scènes assez insoutenables de " coupage " de doigts. Les acteurs jouent très bien mais ça ne suffit pas.
Quelle merveille de paysages remarquablement filmés. Colin Farrell est excellent. C'est à la fois inracontable, touchant, étonnant, dur et tendre. Une ode à l'Irlande, sa musique, la beauté étrange de sa langue.
Version irlandaise soft de massacre à la tronçonneuse interprété par un admirateur de Django Reinhardt, superbe interprétation de Colin Farrell sinon une cata pour le tourisme irlandais. Où est donc passé le fighting spirit irlandais et la joie communicative de la musique irlandaise. A voir et déguster de préférence pour les fans de Lars Von Trier avec des fingers plutôt que des pop corn.