AlloCiné
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Votre avis sur His House ?
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Film d'horreur assez classique qui enchaîne les poncifs du genre. Les thématiques sont assez intéressantes mais sont trop rapidement identifiées. Le rythme est trop rapide, et le long-métrage est finalement assez simpliste.
Un " sixième sens " africain pas mal du tout , belle découverte avec beaucoup de scènes d'apparitions fantomatiques, on sursaute pas mal de fois et on se met à la place des réfugiés dans le scénario. Comme quoi avec un petit budget on peut toujours faire un bon film d'épouvante.
Pour une première incursion dans l’épouvante (et même pour un premier film tout court), ‘His house” est, toutes proportions gardées, un coup de maître, qui parvient à conférer un nouveau souffle au film de maison hantée dont on pensait tout connaître. En lieu et place du manoir victorien poussiéreux, c’est un logement social répugnant planté dans ce que l’Angleterre a construit de pire en matière d’urbanisme et ceux qui s’y installent ne sont pas une gentille famille modèle mais un couple de réfugiés africains, encore traumatisés par ce qu’ils ont vécu avant et pendant leur migration, et qui s’opposent sur la manière de réagir au déracinement culturel, lui tentant de montrer par tous les moyens qu’il est désireux de s’intégrer, elle se réfugiant dans ses souvenirs et ses traditions. La grande réussite du scénario est de prendre habilement le contre-pied de ce qui était attendu : tant de réalisateurs auraient pu choisir de tels personnages pour se donner une stature conscientisée à peu de frais, avant de plonger sans vergogne dans une logique opportuniste et putassière, mais Remi Weekes n’est pas taillé dans ce de ce bois-là. Après avoir sacrifié brièvement aux effets classiques du film d’horreur, à grands renforts de regards diaboliques dans les fissures des murs, de bras décharnés et d’ombres rôdant dans les ténèbres, ‘His house’ prend la tangente et se concentre sur ses protagonistes, qu’il refuse de réduire à des instruments pour films Woke et dont il dévoile les failles, les tourments et les secrets inavoués. Remi Weekes n’hésite pas à dénoncer l’inhumanité de leur situation, et la cruauté barbare de celle qui les a forcés à choisir l’exil mais il refuse toute compassion facile. Ces deux personnages, et les rares autres qu’on rencontre par ricochet, sont humains avant tout, avec tous les paradoxes, toutes les lâchetés et toute la noblesse que cela peut simultanément recouvrir et, alors même que ‘His house” gère très correctement ses effets horrifiques, Bol et Rial gagnent haut la main le titre de personnages les plus intéressants qu’on ait vu depuis longtemps dans un Thriller d’épouvante, là où les films américains qui travaillent la question raciale, même ceux de bonne facture comme ‘Us’ ou ‘Get out’, ont tendance à les négliger à un moment ou à un autre pour se recentrer sur le spectacle et les effets de manche.
On reste sur sa fin, j'ai pas compris grand chose un grand effort de la part du réalisateur (peut être un peu trop)
ffred
Voilà un film singulier mêlant drame de l'immigration et possession démoniaque. C’est plutôt bien fait, les images sont belles, l’interprétation convaincante, l’ambiance est assez lourde, particulière ; la mise en scène élégante. Mais cela ne fait pas vraiment peur et on a du mal à s'attacher aux personnages. Au final, je suis un peu passé à côté...
Ce film est plein de bonnes intentions et s'efforce de sortir des sentiers battus malgré un budget que l'on peut supposer modeste. Les thèmes développés sont plus qu'intéressants et contemporains, mais le film échoue dans leurs traitements. Pourtant l'idée de mêler drame social et fantastique/épouvante pouvait donner quelque chose de véritablement passionnant, c'est dommage.
Je n'ai pas trop aimé. J'ai appréhendé le côté symbolique de l'épouvante, mais cela n'a pas rendu les manifestations maléfiques plus intéressantes pour autant. Je n'aime pas ça. Je soupire d'ennui quand il y en a. Cela n'a pas manqué. En fait, j'espérais une trame plus réaliste concernant le destin de ces réfugiés. La difficulté de s'adapter à un pays aussi différent du leur est montrée, pourtant, mais pas assez à mon goût. La scène où la femme est mise en boîte par des ados noirs comme elle est plutôt bien vue. Celle où l'assistant social révèle qu'avant il travaillait dans une banque, ce qui répond au héros qui était dans le même cas est intéressante, concernant l'évolution économique et sociétale du monde. Ce sont les scènes dans la maison que je n'ai pas trop appréciées. Je sais bien que ce sont censées être les scènes importantes, mais déjà que la maison en question est sinistre... Sans parler du voisinage qui se sert de leur jardinet comme d'une décharge. Cela aurait pu être intéressant de partir de là. Mais ce n'était pas le propos du réalisateur qui voulait traiter l'horreur vécue, la perte, la culpabilité de s'en être sorti, etc... .Et puis ce choix artistique qui consiste à tourner la plupart des scènes dans une quasi-obscurité. Alors avec les héros qui ont une peau sombre, je ne voyais pratiquement rien. Mais ce n'est pas un mauvais film non plus. C'est au moins une tentative de traiter un problème crucial.
Une très bonne surprise que ce film ,vu sur Netflix, pour ma part: une histoire de maison « hantée » , certes, mais pas du tout classique comme Hollywood nous en pond hélas régulièrement.
Tout d’abord, la situation des personnages principaux (des réfugiés soudanais fuyant le massacre de leur tribu) nous les rend dès le début attachants et hors norme, le fait qu’on croit qu’ils ont perdu leur fille unique dans le périple contribue à ce qu’on s’intéresse à leur sort .
Tout au long du film, l’angoisse vient ainsi de plusieurs choses: leur situation précaire , le quartier hostile et les habitants agressifs, ainsi que les visions surnaturelles et les manifestations des fantômes de la maison.
Très bien joué, intelligent, une réalisation maîtrisée et des revenants aussi effrayants que poignants, un sentiment de tristesse sous jacent font de ce film une petite pépite pour les fans du genre tels que moi qui en ont assez d’être pris pour des idiots, dans la plupart des films d’horreur.
Regardez le, vous ne serez pas déçus
Tout d’abord, la situation des personnages principaux (des réfugiés soudanais fuyant le massacre de leur tribu) nous les rend dès le début attachants et hors norme, le fait qu’on croit qu’ils ont perdu leur fille unique dans le périple contribue à ce qu’on s’intéresse à leur sort .
Tout au long du film, l’angoisse vient ainsi de plusieurs choses: leur situation précaire , le quartier hostile et les habitants agressifs, ainsi que les visions surnaturelles et les manifestations des fantômes de la maison.
Très bien joué, intelligent, une réalisation maîtrisée et des revenants aussi effrayants que poignants, un sentiment de tristesse sous jacent font de ce film une petite pépite pour les fans du genre tels que moi qui en ont assez d’être pris pour des idiots, dans la plupart des films d’horreur.
Regardez le, vous ne serez pas déçus
J'aime l'idée, le concept est solide (pas de spoilers désolé) mais son exécution est plate. Cela ressemble plus à un drame de la BBC à moitié cuit qu'à un film d'horreur. Le casting est bon, des opprimés mais sympathique d'une manière pas tout à fait sympathique. Je pense qu'il veut probablement être plus un commentaire social qu'un véritable film d'horreur. Et c'est cela qui je pense qui fait partie du problème il veut montrer les horreurs que les gens fuient et les périls et la perte du voyage. J'ai aimé les représentations et le rebondissement de l'intrigue de la fille mais ça pourrait être bien mieux c'est une de ces histoires qui pourraient devenir autre chose mais qui ne l'est pas. His House était ennuyeux et lent car il ne se passe pas grand-chose dans cette histoire...
Original, puissant, très bien joué et réalisé tout en étant intéressant : excellent tout simplement.
FaRem
L'herbe n'est pas toujours plus verte ailleurs... Après avoir fui les horreurs de la guerre au Soudan, un couple est confronté à une maison hantée par des démons. Est-ce les esprits des migrants passés avant eux ou est-ce les propres démons de ce couple qui les ont suivis jusqu'ici. On peut parler de faits de société dans les films d'horreur qui ne sont pas seulement là pour faire peur et Remi Weekes le prouve en parlant du sort des migrants une fois qu'ils arrivent sur notre sol, de l'accueil que l'on réserve, mais aussi des conséquences des traumatismes vécus pour ceux qui viennent d'un pays en guerre. "His House" est donc plus qu'un simple film d'horreur sur une maison hantée. Comme on le comprend, le réalisateur va jouer sur les deux tableaux pour semer le doute sur la véritable nature des événements. Les deux genres se mélangent d'ailleurs bien et complètent les "faiblesses" de l'autre. Par là, je veux dire que l'aspect social de l'histoire qui n'est pas développé au maximum est compensé par la partie horrifique qui comprend de nombreuses scènes "agressives". Pour autant, on ne peut pas considérer "His House" comme un grand film d'horreur. Je n'ai pas été pris par l'ambiance et les apparitions qui sont par contre pas mal ne sont pas assez nombreuses. Cependant, et comme je l'ai dit avant, le mélange des genres donne toute sa force au récit, ce qui donne un film qui est plutôt pas mal et surtout intéressant au niveau de son approche.
Le film pèche un peu par son côté un poétique ou plutôt conceptuelle et son rythme lent. Pourtant lorsque le couple s'installe on s'attend à ce que le film décolle mais peine à décoller et lorsqu'il décolle, il nous embarque dans des sentiers oniriques, qui font penser à GET OUT en moins bien réussi. En revanche la photographie et la mise en scène sont excellentes.
Pourquoi pas mélanger les genres mais c est mieux de le faire correctement. La première partie est pourtant intéressante mais dès que le couple commence à vivre dans cette maison et où le spectateur commence à comprendre de quoi il en retourne tout devient terriblement ennuyeux et prétentieux dans le style . Désolant que le sujet finalement n est pas traité.
Fuyant le Sud Soudan et ses atrocités inter-ethniques un jeune couple trouve refuge en Angleterre en ramenant dans ses bagages les fantômes de son passé. Remi Weekes dont c'est la première réalisation signe un film étonnant mélangeant de façon inédite le drame humain de l'exil à des scènes d'épouvante très efficaces. Œuvre sur le délabrement mental dans lequel s'enferme les victimes d'exactions et sur la nécessité pour elles de couper le lien qui les lie au pays d'origine pour se reconstruire dans celui d'accueil. Un bon film et un réalisateur à suivre.
Ce couple de migrants Soudanais , ce voit attribuer un logement social , dans une cité anglaise.
Dès lors , les problèmes commencent , visions d'horreurs , la maison est hantée.. Cauchemar où réalité , mystère anxiogène. A découvrir
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