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Le cinéphile
692 abonnés
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3,0
Publiée le 9 avril 2021
Film d'horreur assez classique qui enchaîne les poncifs du genre. Les thématiques sont assez intéressantes mais sont trop rapidement identifiées. Le rythme est trop rapide, et le long-métrage est finalement assez simpliste.
Bien plus drame social que film d'horreur - épouvante, ce film n'apporte pas grand chose, ni prise de conscience ni peur, la trame est assez longue et lente, bref, rien d'exceptionnel ici ...
UN des plus beaux films originaux du catalogue Netflix. Fantômes ? Folklore tribal ? Folie ? Ce film de genre (vous allez sursauter, je vous l'assure) mêle un background des plus sensibles, à savoir le parcours d'un couple de réfugiés ayant perdu leur fille au cours de leur exil, et cherchant à se reconstruire en Angleterre malgré ce drame insurmontable. Le couple est poignant de justesse, leur histoire ouvre les yeux, et les fait pleurer. Alors oui le rythme est assez lent, à la manière d'un film d'auteur mais l'originalité du thème et la précision de la réalisation en font une œuvre magnifique.
Je n'ai pas trop aimé. J'ai appréhendé le côté symbolique de l'épouvante, mais cela n'a pas rendu les manifestations maléfiques plus intéressantes pour autant. Je n'aime pas ça. Je soupire d'ennui quand il y en a. Cela n'a pas manqué. En fait, j'espérais une trame plus réaliste concernant le destin de ces réfugiés. La difficulté de s'adapter à un pays aussi différent du leur est montrée, pourtant, mais pas assez à mon goût. La scène où la femme est mise en boîte par des ados noirs comme elle est plutôt bien vue. Celle où l'assistant social révèle qu'avant il travaillait dans une banque, ce qui répond au héros qui était dans le même cas est intéressante, concernant l'évolution économique et sociétale du monde. Ce sont les scènes dans la maison que je n'ai pas trop appréciées. Je sais bien que ce sont censées être les scènes importantes, mais déjà que la maison en question est sinistre... Sans parler du voisinage qui se sert de leur jardinet comme d'une décharge. Cela aurait pu être intéressant de partir de là. Mais ce n'était pas le propos du réalisateur qui voulait traiter l'horreur vécue, la perte, la culpabilité de s'en être sorti, etc... .Et puis ce choix artistique qui consiste à tourner la plupart des scènes dans une quasi-obscurité. Alors avec les héros qui ont une peau sombre, je ne voyais pratiquement rien. Mais ce n'est pas un mauvais film non plus. C'est au moins une tentative de traiter un problème crucial.
Le film pèche un peu par son côté un poétique ou plutôt conceptuelle et son rythme lent. Pourtant lorsque le couple s'installe on s'attend à ce que le film décolle mais peine à décoller et lorsqu'il décolle, il nous embarque dans des sentiers oniriques, qui font penser à GET OUT en moins bien réussi. En revanche la photographie et la mise en scène sont excellentes.
Intéressante démarche que d'associer le genre horrifique à la problématique des migrants! On y retrouve des thèmes aussi variés que la guerre, l'exode, l'intégration, les contrastes culturels ou le racisme, ancrés dans le film de genre ultra codifié! Un brassage à la mode depuis "Get Out" mais "His House" va bien plus loin, n'hésitant pas à densifier la problématique sociale dans sa narration. Au final, on se retrouve devant un film ethno-horrifique, ambitieux mais ambivalent, assez déroutant dans sa volonté d'associer des thématiques complexes à un genre qui tendrait à les minimiser. On est donc plus proches d'Ari Aster que de Jordan Peele, ou dans un drôle de mélange des deux, avec une préoccupation sociale si vive et douloureuse qu'elle compromet l'efficacité du film de genre pur, sans doute trop trivial pour la portée du message...
Fuyant le Sud Soudan et ses atrocités inter-ethniques un jeune couple trouve refuge en Angleterre en ramenant dans ses bagages les fantômes de son passé. Remi Weekes dont c'est la première réalisation signe un film étonnant mélangeant de façon inédite le drame humain de l'exil à des scènes d'épouvante très efficaces. Œuvre sur le délabrement mental dans lequel s'enferme les victimes d'exactions et sur la nécessité pour elles de couper le lien qui les lie au pays d'origine pour se reconstruire dans celui d'accueil. Un bon film et un réalisateur à suivre.
Pour ce mois d'octobre, je me suis donné un léger défi ; regarder essentiellement des films d’horreur. Malgré le fait que ce film se vante un peu trop comme de l’horreur sur un fond dramatique alors que je trouve que c’est un drame sur un fond horrifique, ce film est globalement bien.
Tout d’abord, la réalisation et la direction artistique sont bien travaillées car le film contient des images fortes ; notamment lors des séquences oniriques ou de cauchemars. La photographie est vraiment marquée et pour la plupart des plans, ils restent assez facilement en tête. Sinon, les décors sont concrètement simples mais il ne suffisait pas de plus et la musique est relativement discrète mais elle a le mérite d’être remarquée.
Par contre, en ce qui concerne le scénario, il est politiquement très intéressant et tente de dénoncer un conflit grave et meurtrier dont je n’avais pas connaissance ; il montre justement l’arrivée de migrant dans un nouveau monde inconnu. Mais, horrifiquement, le film est à la ramasse ; l’épouvante est beaucoup trop classique et peine à me donner des frissons ou une quelconque émotion. Sinon, j’ai vraiment aimé voir évoluer les protagonistes dans cet environnement, bien que le personnage principal ne soit pas super attachant.
J’ai vraiment envie de recommander ce film, non pas parce que c’est un bon film d’horreur, mais plutôt parce qu’il montre des idées très intéressantes et que c’est un vrai film dénonciateur de la politique ainsi que d’une certaine société.
Ce couple de migrants Soudanais , ce voit attribuer un logement social , dans une cité anglaise. Dès lors , les problèmes commencent , visions d'horreurs , la maison est hantée.. Cauchemar où réalité , mystère anxiogène. A découvrir
Très perturbant et très créatif. C'est un bon film d'horreur avec un message très fort. Tous les acteurs sont excellent mais Matt Smith sort vraiment du lot avec un personnage très froid. Les fantômes et autres hallucination sont très flippante.
Pour une première incursion dans l’épouvante (et même pour un premier film tout court), ‘His house” est, toutes proportions gardées, un coup de maître, qui parvient à conférer un nouveau souffle au film de maison hantée dont on pensait tout connaître. En lieu et place du manoir victorien poussiéreux, c’est un logement social répugnant planté dans ce que l’Angleterre a construit de pire en matière d’urbanisme et ceux qui s’y installent ne sont pas une gentille famille modèle mais un couple de réfugiés africains, encore traumatisés par ce qu’ils ont vécu avant et pendant leur migration, et qui s’opposent sur la manière de réagir au déracinement culturel, lui tentant de montrer par tous les moyens qu’il est désireux de s’intégrer, elle se réfugiant dans ses souvenirs et ses traditions. La grande réussite du scénario est de prendre habilement le contre-pied de ce qui était attendu : tant de réalisateurs auraient pu choisir de tels personnages pour se donner une stature conscientisée à peu de frais, avant de plonger sans vergogne dans une logique opportuniste et putassière, mais Remi Weekes n’est pas taillé dans ce de ce bois-là. Après avoir sacrifié brièvement aux effets classiques du film d’horreur, à grands renforts de regards diaboliques dans les fissures des murs, de bras décharnés et d’ombres rôdant dans les ténèbres, ‘His house’ prend la tangente et se concentre sur ses protagonistes, qu’il refuse de réduire à des instruments pour films Woke et dont il dévoile les failles, les tourments et les secrets inavoués. Remi Weekes n’hésite pas à dénoncer l’inhumanité de leur situation, et la cruauté barbare de celle qui les a forcés à choisir l’exil mais il refuse toute compassion facile. Ces deux personnages, et les rares autres qu’on rencontre par ricochet, sont humains avant tout, avec tous les paradoxes, toutes les lâchetés et toute la noblesse que cela peut simultanément recouvrir et, alors même que ‘His house” gère très correctement ses effets horrifiques, Bol et Rial gagnent haut la main le titre de personnages les plus intéressants qu’on ait vu depuis longtemps dans un Thriller d’épouvante, là où les films américains qui travaillent la question raciale, même ceux de bonne facture comme ‘Us’ ou ‘Get out’, ont tendance à les négliger à un moment ou à un autre pour se recentrer sur le spectacle et les effets de manche.
Très bonne surprise que ce film "d'horreur". On est surtout sur l'ambiance même si, j'avoue, j'ai sursauté 1 fois ^^ La fin et sa morale m'ont beaucoup plu ! Je recommande
Une vraie belle surprise! Il y a clairement deux niveaux de lecture et surtout une originalité dans le choix du sujet. Le cinéma d'horreur a trop souvent pioché ses protagonistes dans un même groupe ethnique. Pourtant, depuis qqs temps avec Us ou Antebellum, la communauté afro-américaine ou anglaise se voit représentée et pas seulement dans des rôles secondaires. Bravo!!! Je le conseille vivement!