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Ferreira Lisa
1 abonné
43 critiques
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3,5
Publiée le 8 avril 2024
Un film avec une histoire intéressante, un bon scénario, de belles images, cela dit le film est quand même assez long. Les films longs ne me dérangent pas mais le rythme étant lent, on sent les 3h passer et en même temps c’est plutôt raccord avec ce qu’il se passe dans le film.
Sur la foi de critiques enthousiastes on y va …au début tout va bien mais passe la première demi-heure rideau ! Terminé ! Le film s’enlise dans des considérations bucoliques. On passe un grand moment à voir nos personnages se baigner dans une rivière puis à bavarder, à jouer à un jeu idiot, à flirter, plus rien n avance. Le réalisateur veut faire passer un message celui qui enthousiasme nos critiques. Lequel ? Hé bien faire l amour, se baigner, se balader à la campagne c’est mieux que la vie de bureau.Tu l’as dit Louis ! Ça c’est de la philosophie !!! La fin (?) est du même tonneau c’est à dire nulle.Ajoutez une musique pénible et 3h15 de galère et la messe est dite. « On est dans une mauvaise passe » braille une crécelle sur les images finales. C’est pour que l’on comprenne bien le fameux message au cas probable ou on aurait dormi.. Un film pesant, soporifique et mortellement ennuyeux. Beaux décors mais totalement vains.. Fuyez !!!!!
J'avoue avoir reculé devant la durée du film (plus de 3 heures) mais tout compte fait je ne regrette pas d'y être allée. Deux parties qui se suivent et ne se ressemblent pas, la première montre du concret, l'univers de la banque, celui de la prison, une enquête et les soupçons envers l'un des employés, bref ça commence comme un (bon) polar, pour se poursuivre dans la deuxième partie par un univers plus poétique, avec un groupe de personnes vivant "en liberté" loin des contraintes du travail et de la grande ville, avec retours en arrière, etc. C'est dans cette seconde partie qu'il y a quelques longueurs (là une demi heure de moins n'aurait pas fait de mal). Par contre la fin m'a laissée perplexe : spoiler: les deux protagonistes se sont-ils finalement retrouvés pour partager le butin ? Ou bien ne se sont-ils jamais revus et chacun vit sa vie et son destin séparément ? Ce n'est pas très clair et c'est dommage.
Dans la série des braquages peu ordinaires au cinéma, Rodrigo Moreno imagine sur le papier et derrière la caméra l’histoire d’un employé de banque qui prend dans la caisse, transmet le butin à son collègue pas vraiment au courant, et se rend à la police. Un canevas bien particulier sur lequel le réalisateur brode une histoire assez formelle où chaque individu prend en compte la somme de ses possibilités pour tenter de s’extraire d’un contexte peu enviable. Celui d’une arnaque financière sur laquelle le réalisateur tient en respect tous les employés de la banque, suspectés de complicité à des degrés divers. C’est à mon avis le point fort de ce film qui par ailleurs se regarde trop le nombril dans des scènes bucoliques, philosophiques, qui n’apportent rien à la construction originelle du récit. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Malice argentine Un employé de banque vole à sa banque de quoi tenir jusqu’à sa retraite, en impliquant un collègue, et se rend à la police. On suit les 2 personnages pendant 3h10, humour (Roman et Moran rencontrent Morna et Norma…), poésie, amour et liberté, à Buenos aires et dans la pampa. Du cinéma qui nous change
Moràn est le trésorier d’une petite banque en Argentine. Il décide, dans le but de ne plus travailler pour le reste de ses jours, de dérober plusieurs centaines de milliers de dollars et de se rendre à la police. Il entraîne son collègue Romàn dans sa combine en lui proposant de dissimuler le sac d’argent pendant son incarcération.. En salle le 27 mars.
spoiler: "Los delincuentes" est une énorme déception à mes yeux, et la preuve qu’une certaine forme de snobisme est en train de ruiner de nombreux bons films internationaux. Le potentiel de l’oeuvre est énorme : l’intrigue de base est intelligente, la caméra pose un oeil bienveillant sur des personnages qui ont une certaine beauté, une nudité brute. Et là, patatra. La deuxième moitié du film est d’une longueur interminable qui n’apporte rien à part quelques jolis plans. l’histoire d’amour se prend les pieds dans le tapis et occulte intégralement le pitch initial. Quel dommage.
Scénario intéressant mais tellement loooooooong pour ma part ! Une heure trente de trop ! Le cinéma argentin se complaît dans des films longs actuellement. Comme les états -uniens ?
C’est lonnnnnnng…..C’est lennnnnnnnnt…. Il s’est fait vraiment plaisir au montage ce réalisateur. Dans la seconde partie, on dirait qu’il a tenu à y mettre absolument toutes ses rushes…. Insupportable !!!!
Précisons d’emblée que Los Delincuentes n’est pas un film de casse, ni un polar, mais plutôt une réflexion sur la liberté et les moyens que l’on peut se donner pour l’acquérir par le biais d’immenses sacrifices.
Le film d’une durée de plus de 3h se divise en deux parties : la première, la plus urbaine, tourne autour du braquage, des prolongements et des conséquences qui en découlent pour l’un et l’autre des deux protagonistes, confrontés à des situations bien différentes. La seconde est plus bucolique et prend assez vite une tournure romantique et même philosophique. La liberté, l’amour et l’amitié y tiennent une place centrale.
Alors oui, le film prend son temps pour nous raconter les mésaventures et les errances de ses deux anti-héros, avec un réalisateur qui s’affranchit sans complexe des règles habituelles du récit. Il signe une mise en scène d’une grâce absolue, avec toujours une dimension burlesque assez subtile et un ton singulier qui donnent à Los Delincuentes tout son intérêt.
Un film ample et presque hors du temps, qui pourrait se dérouler dans les années 70 ou 80, qui prend par moment des airs de parcours initiatique ou de conte bucolique. Un film qui donne en tout cas donne très envie d’aller randonner dans la montagne et la campagne Argentine.
Je n'ai pas compris l'intérêt de ce film, ni l'intérêt de ces scènes lentes et vides, de ces longs plans sans esthétique, de cette musique fade ... J'aurais pû rester chez moi à regarder le plafond, l'effet aurait été le même...
L’aliénation sociale par le travail, la routine du quotidien, l’uniformité des individus… L’amour, l’eau fraîche, un projet de film contemplatif, un feu de bois sur une colline, une errance à cheval… Ce sont autant de thèmes, de scènes et d’éléments narratifs qui nourrissent ce récit vagabond, d’une douce étrangeté, d’un réalisme légèrement surréaliste. On apprécie l’inventivité de l’écriture et de la réalisation : un petit jeu onomastique (les prénoms des protagonistes), une gestion parfois originale de la chronologie (flash-back) et de la composition de l’écran (split-screen), un art nonchalant de la digression, des choix symboliques (faire interpréter les personnages du directeur de banque et du caïd de prison par le même acteur), un comique de répétition (le gamin qui demande trois fois un verre d’eau, à deux reprises) et une façon littéralement poétique d’évoquer le passage du temps. En suivant les itinéraires parallèles de deux hommes qui donnent un nouveau sens à leur vie, le réalisateur signe une ode à la liberté, gentiment anarcho-hédoniste, où l’argent qui doit rendre libre importe finalement moins que le mouvement de libération. Une ode qui ne manque ni de charme, ni de drôlerie. Juste de concision. Car la narration, sur plus de trois heures, prend vraiment son temps…
A vu le film argentin "Los delincuentes" de Rodrigo Moreno. Ce long métrage réussi la prouesse entre autre de commencer par un braquage sans être un thriller, un film policier ni un film d'espionnage. Au contraire nous sommes bien plus proche de la poésie, de la contemplation, de la philosophie et du bucolique. Moran travaille dans un banque depuis des années et décide de la braquer du montant de son salaire qui le sépare de la retraite pour ne plus avoir à subir une vie millimétrée et aliénante dans la capitale Bueno-Aires. Moran embrigade son collègue Roman dans son plan savamment pensé. Les deux délinquants rencontrent Norma et Morna qui vivent en pleine nature une existence de bohème et de liberté dans un tout petit village, Alpa Corral. Le film est construit en deux parties d'1h30, chacune se répond tout en étant en opposition. Rodrigo Moreno demande à ses spectateurs d'être toujours actifs et de faire lui aussi une partie du chemin. Ce film argentin fait souvent référence au cinéma français principalement à Robert Bresson de façon très explicite, mais aussi à Truffaut pour l'humour légèrement absurde, à Rohmer pour les romances... Ce film tout en contraste l'est aussi pour sa bande son où s'enchaîne le sonate pour hautbois de Poulenc à la musique rock et endiablée du groupe Pappo's Blues. Rodrigo Moreno filme toujours avec grâce et sans afféterie aussi bien la grisaille urbaine que la nature la plus aride. De très belles idées de mise en scène et un montage tout en douceur rythment avec lenteur et poésie ce film de 3 heures qui est à lui seul un vrai voyage amenant à la réflexion philosophique. "Los delincuentes" est un film intelligent, inventif, lumineux, ambitieux qui se mérite.
Un véritable expérience cinématographique de 3h00 qui démarre comme un film de bandit et devient une fable philosophique et une ode à la nature . Le contraire des franchises marvel qui parfois durent aussi longtemps mais t empêchent de réfléchir tant tu es percuté d'effets spéciaux. Ce film permet une vraie introspection et une réflexion sur le sens de la vie. Perdre sa vie à la gagner ou décider de se libérer des chaînes capitalistes pour embrasser la beauté du monde. En plus la bande originale du film est top !
Pour une partie, ce film me fait penser à un Tarantino : façon de filmer, humour pince-sans-rire, sans esbroufe visuelle. La suite, même chapitrée, diffère totalement : entre film élégiaque, avec une nature très présente, et film d’amours d’été, du presque western, la conclusion s’apparente un peu au film des frères Cohen plus très récent « un plan simple ». Je suis absolument certain qu’ils ont aimé ce film !
Les critiques dithyrambiques qu’on lit dans la presse sont absolument incompréhensibles on n’a pas vu le même film. Il y est question de thriller haletant, de comédie absurde alors que tout n’est ici qu’un abyssal ennui. Personnages apathiques, intrigue molle, scènes interminables où il ne se passe strictement rien, plans qui étirent le temps…. Et que dire de la musique atroce qui les accompagne ?!