Excellent film, drôle, sans fioriture sentant bon le second degré et la légèreté d'une équipe de production et d'acteurs ne se prenant pas pour des superstars. Une vraie pépite. Que le film ne soit pas doublé ne m'a pas troublé outre mesure mais il est urgent que ce film soit proposé à un large public.
Ce n’est pas exceptionnel mais c’est un film sympathique qui raconte une histoire tiree de faits reels, sans jamais ennuyer le spectateur. Alors meme si ce n’est pas un grand film, on passe neanmoins un bon moment
Film de braquage sympathique, car déjà il y a un bon rythme avec des dialogues bien sentis. Puis le réalisateur arrive à nous faire prendre le braquage pas aux sérieux, avec des scènes burlesques qui sortent pour le coup des standards du film de braquage à l'américaine (violence etc...). La mise en scène est soignée, et la tension est présente jusqu'au bout, même si l'ont connaît le dénouement. Enfin le déroulement de l'histoire est très bien retracée, en effet le plan se déroule parfaitement sous nos yeux. Une réussite qui allie parfaitement suspens, comédie et burlesque.
Une histoire vraie où l'on est du côté des braqueurs. Un bon équilibre et cohérence de l'histoire et de leurs préparatifs en même temps que le déroulé dudit braquage. Et ensuite le complément de l'histoire spoiler: où ils finissent tous par faire un peu de prison . L'intérêt du tout reste cependant assez limité et typé du pays concerné: l'Argentine, le cadre est bien défini et l'on s'attache aux personnages mais seulement dans le cadre du braquage. Une forme de philosophie transparait aussi au travers du ou des deux personnage(s) principal(aux) mais peu convaincante.
Ce film de hold up est plutôt réussi, avec la dose de suspense et d’humour voulue. Ce hold a réellement été perpétré à Buenos Aires, et il aurait inspiré la série espagnole La casa de papel. Le réalisateur fait dans le classique : présentation des protagonistes, préparatifs du plan, exécution du plan. L’ensemble est bien mené sans longueurs, et la fin est plaisante.
Dans la cohorte des films de braquage , le modèle argentin se situe dans la moyenne légèrement supérieure , laissant quand même loin devant lui « Insideman » et autre « Ocean’s eleven ». Ariel Winograd reprend le filon de manière assez classique dans l’élaboration du projet et sa réalisation mais avec ce petit quelque chose qui toujours nous retient . Il filme le détail comme un élément de pièce à conviction et suit ses protagonistes avec insistance, tant leur personnalité est hors du commun. A l’image du projet élaboré par un cerveau bien ingénieux pour contrer l’intervention de la police qui effectivement se perd en conjecture. Une confrontation à distance arbitrée par un spectateur affranchi qui joue sur les attendus possibles d’une issue bien incertaine. Même si en toute connaissance de cause ( l’histoire est vraie ) la fin de l’histoire ne fait plus aucun doute. Mais la restituer ainsi dans son amoralité truculente la rend digne de ce braquage inédit. L’un et l’autre font la paire. Pour en savoir plus : lheuredelasortie.com
Honnêtement, je m'attendais clairement à quelque chose de plus quelconque que ça mais au final, c'est pas si raté que ça. En fait, la première partie est assez banale mais la seconde est plus surprenante. Bon, c'est pas le film du siècle on ne va pas se mentir mais il y a 2/3 choses sympas. D'ailleurs, ça donnerai presque des idées. En ce qui concerne le scénario, rien d'exceptionnel mais c'est la forme qui est cool. J'ai bien aimé aussi le dénouement, je vous laisserai le suspense entier. Pour résumer, c'est correct. 10/20.
Argentine, 2006, un groupe de braqueurs réalise le casse du siècle en dévalisant une centaine de coffres pour un butin estimé à environ 15 millions de $.
Le Braquage du siècle (2020) est adapté d’un fait réel, celui du casse de la succursale de Banco Río dans la ville d'Acassuso, proche de Buenos Aires en janvier 2006. Aucun blessé parmi les otages, que des armes factices, un tunnel qui relie la banque aux égouts permettant aux malfaiteurs de s’échapper et surtout, un magot qui ne sera jamais retrouvé. Le mystère reste entier sur cette affaire, malgré qu’ils aient tous été arrêtés et aient purgés leur peine de prison, le butin restera introuvable.
Adapté du roman "Sin armas ni rencores. El robo al banco Río contado por sus autores" du journaliste Rodolfo Palacios et aidé par le cerveau de toute cette opération (Fernando Araujo), le réalisateur nous entraîne au cœur d’un polar à la tension palpable et qui ne relâchera jamais la pression avant le dénouement final et ce, malgré le fait que l’on connaisse plus ou le moins le dénouement final (la réussite pleine et entière du braquage). Il dresse le portrait de ces pieds nickelés, de leurs étapes préparatoires jusqu’au jour J, où le plan se dévoile sous nos yeux, parfaitement millimétré et sans la moindre anicroche.
Le film se regarde avec beaucoup de plaisir en grande partie grâce à son casting et notamment les deux têtes d’affiche à savoir Diego Peretti (Fernando, le cerveau) & Guillermo Francella (Walter) aperçu notamment dans le superbe drame romantique Dans ses yeux (2009). Ariel Winograd n’en est pas à son premier coup d’essai, après Vino Para Robar (2013), il récidive dans le registre du braquage et semble prendre un malin plaisir à ne pas se prendre au sérieux en s’éloignant notamment des standards américains auquel on est (hélas) bien trop habitué avec ce genre de film.
Bon petit thriller argentin sur la préparation et le déroulement d'un casse d'une banque brésilienne qui a réellement eu lieu à Buenos Aires au début des années 2000. Les malfrats ayant eu la volonté de le faire à la mode Spaggiari donc sans haine, sans violence et avec des armes factices. Un film modeste par sa mise en scène, on est loin d'un Ocean Eleven, mais généreux par le plaisir qu'il nous donne.
Un film sans grande prétention qui assure complètement l'objectif de divertir et de retracer une histoire vraie. Le film suit les codes classiques des films de braquage, avec la découverte des personnages, le recrutement, la préparation du plan, le déroulement du plan, et l'après braquage... Comme l'histoire est vraie, on sent que les scénaristes n'ont pas voulu trop jouer la carte du suspense ni de la tension, qui s'instaure véritablement qu'à partir de l'entrée de la police dans le game, avec ce jeu de manipulation des uns et des autres pour faire gagner du temps. J'ai même l'impression que le plan du braquage s'est tellement déroulé à la perfection dans l'histoire réelle, qu'ils ont dû réfléchir à intégrer des mini-éléments d'accroche durant le plan, pour essayer d'ajouter quand même du doute et du piquant à l'élaboration du casse. spoiler: (comme la machine qui semble tomber en panne dans la salle des coffres, le bateau qui démarre pas, etc)
J'ai bien aimé le ton léger et un peu décalé des différents personnages et de l'ambiance donné au braquage en lui-même. Mais finalement, la différence avec les autres films du genre, c'est qu'on a vraiment très peu peur pour eux. Même la police semble un peu gentil et tendre dans l'histoire. Il faut dire qu'il y a même des questions qu'on se pose sur leur perspicacité lorsque survient un tel braquage. Cela me semble étonnant qu'ils n'aient pas pensé à s'assurer de sécuriser rapidement la salle des coffres et donc les liaisons par les égouts qui mènent vers elle... Dans n'importe quel autre film, j'aurai ici crié à l'invraisemblance scénaristique et à la non crédibilité des forces de police. Mais comme l'histoire est vraie... je reste donc avec de l'étonnement naturel mais dont la situation semble réelle et véridique donc, passons ! Je trouve le film agréable à regarder, avec un bon rythme, bien écrit dans son déroulement, et donc tout à fait efficace !! :)
Très bon petit film de braquage. C'est rapide, elliptique (parce que sans doute on est censé déjà connaitre un peu la chanson !). C'est très drôle, bien fait. On passe un excellent moment !
"Le braquage du siècle" est le premier film d’Ariel Winograd à avoir droit à une sortie dans les salles hexagonales. Ce réalisateur argentin, 44 ans, Porteños pur jus, commence à se faire un nom dans son pays et on peut raisonnablement parier sur d’autres rencontres avec lui dans le futur. A noter : Ariel Winograd n’écrit jamais les scénarios des films qu’il tourne. Le film de braquage est un genre en soi. Inspiré d'un véritable braquage qui s'est déroulé en 2006, "Le braquage du siècle" reprend la plupart des codes de ce genre, mais avec avec une ironie et une propension à envoyer des clins d’œil qu’on avait rarement rencontrées jusqu’à présent. Une fois de plus, le cinéma argentin prouve sa capacité à apporter du neuf dans un genre déjà largement pratiqué et ce, quel que soit le genre.
Sans rentrer dans les détails, un excellent film basé sur des faits réels avec des acteurs magnifiques. C'est rythmé, drôle, palpitant et tellement mieux que n'importe quel film de casse américain. A voir en v.o., ça va de soi!