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Emmanuel Cockpit
65 abonnés
985 critiques
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5,0
Publiée le 29 novembre 2021
C’est une histoire d’hommes et de femmes, pour un sujet inhabituel au cinéma, celui des « gueules cassées ». Le metteur en scène a choisi une voie différente de celle des bruits et de la fureur des champs de bataille pour faire faire fleurir sensibilité et émotion au travers de l’ambiance feutrée d’un hôpital. La mise en scène très travaillée nous projette directement dans le regard du héros sans nous montrer son visage pendant une bonne partie du film. Grâce à des couleurs saturées, la photographie est superbe et sublime les horreurs de la guerre. Un film très fort et plein d’humanité qui prend bien aux tripes. Une très grande réussite.
Beaucoup de défauts... quelques scènes font penser à johnny got his gun, et la comparaison n'est pas à l'avantage de cette chambre des officiers. Eric Caravaca n'est pas convainquant. Sa voix-off en première partie de film est insuportable. L'histoire est sans intéret : c'est une série de scénettes qui pour la plupart sonnent faux. La réalisation est plate. On recherche du sentiment facile et franchement lourd, alterné avec Hélène et les garçon chez les gueules cassées. Des point forts ? Sabine Azema s'en sort bien, et les 2 dernières scènes sauvent l'ensemble du naufrage total.
C'est dommage pour ces pauvres types défigurés au front, surtout si on pense que ceux qui les y ont envoyés étaient tranquillement planqués à l'arrière, mais faire un film de près de deux heures dans une chambre d'hôpital, c'est long, très long et passablement ennuyeux. Si vous voulez voir un vrai film sur la 1ère guerre mondiale, voyez plutôt LES SENTIERS DE LA GLOIRE, de Stanley Kubrick, avec Kirk Douglas, qui lui vaut 4*.
Le jeune officier Adrien est blessé gravement au visage au début de la guerre de quatorze. Il passe toute la durée du conflit à l’hôpital du Val de Grâce. Défiguré, revenu à la vie civile, il doit apprendre à survire. L’essentiel du film se passe donc dans l’hôpital militaire, où Adrien, opéré à plusieurs reprises, passe du désespoir à l’acceptation de son état. Le scénario est assez mince, centré sur les relations entre une infirmière, le médecin-chef, et les compagnons de chambrée d’Adrien, tous également défigurés. Le film se veut réaliste, et l’on épargne peu le spectateur. L’horreur de cette guerre est palpable, la difficulté de survivre pour ces gueules-cassées tangible, le tout étant décrit sans emphase. La force du spectacle est donc de savoir nous faire participer à cette tragédie. Si l’on ne peut critiquer l’atmosphère morbide, inhérente au propos, on peut trouver quelque complaisance dans la manière de s’attarder sur les infirmités. Plus gênant, de nombreuses scènes ont un déroulement prévisible, et certaines sont de quasi-clichés du film de guerre. Mais malgré ces travers, le film de Dupeyron est de ceux qui restent dans la mémoire.
La guerre vu des hopitaux! Oui pourquoi pas! Mais pourquoi ces hopitaux? A cause de l'horreur de la guerre bien sûr, mais où est-elle? Le film ne la présente pas, on pourrait même croire que ces jeunes gens se sont bléssé en marchant dans la rue! On est trop loin de la guerre! Le film reste quand même, hormis ce problème, un trés bon film qui raconte la guerre d'une manière trés peu exploité!
UN très beau film... c'est un peu léger comme commentaire mais vraiment, il nous rappele la fraternité qui peut etre et qui peut naitre dans de pareilles circonstances, pour garder toujours à l'esprit, insinueusement, les ravages tant physique que moraux d'une guerre que ces hommes n'oublierons jamais. un bel hommage !
Au début du film, on reste perplexe sur l'"accident", où comment comprendre qu'un obus arrive de nulle part dans un silence idyllique et un désert bucolique ?! Néanmoins l'atmosphère est d'ores et déjà fataliste. On est particulièrement impressionné par le traitement et le suivi des soins des Gueules Cassées. D'abord par la qualité des maquillages et effets visuels, mais aussi par l'effet psychologique et post-traumatique. Le tout est surtout traité avec délicatesse, c'est bel et bien la grande force du film. Le film est très fidèle au roman à l'exception notable de la fin, mais cette fin reste entièrement cohérente avec un optimisme presque inattendue Un bon et beau film à voir et à conseiller. Site : Selenie
Déjà le livre est déséspérant, mais le film !!! C'est long, ennuyeux, fidèle au livre au mot près durant les 2 premières heures, pour tout d'un coup, durant les 10 dernières minutes, changer le dénouement de font en comble ( tout aussi navrant) pour qu'ENFIN le générique défile et que je puisse m'en aller.
Un film fort, avec une jolie photo (Tetsuo Nagata) et une musique douce très touchante (Arvo Pärt). Malgré un début énormément calqué sur "Johnny got his gun", les facilités sont évitées : pas de suicide quand on sy attend, et pas des histoires damour là où on en attend. Tout est suggéré plutôt qu'affiché, lacceptation du regard de lautre, la désillusion quant à la femme rêvée. Un film très touchant, qui renvoie à ses propres fêlures. Mais très positif au final, sans être angélique.
Un des rares films qui m'ait pris aux tripes. Les acteurs sont justes, dignes. Les images et la musiques sont belles. Ce film, très profond, avec juste ce qu'il faut d'humour est inoubliable. C'est vraiment une belle découverte pour moi. Revigorant.
La Chambre Des Officiers m'a littéralement arraché les tripes. François Dupeyron nous offre un film bourré d'humanité où il nous présente les "Gueules Cassées" par ce qu'ils sont: des êtres sensibles et humains qui ont le droit de vivre. Sa mise en scène est très travaillée car nous projetant directement dans la tête de Eric Caravaca en nous cachant son visage pendant toute la première partie du film. Quant aux autres acteurs, ils sont tous parfaits et émotifs à souhait. Pour finir, il faut saluer la photo sublime de Tetsuo Nagata. Un chef d'oeuvre tout simplement !!!