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maxime ...
252 abonnés
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4,0
Publiée le 10 mai 2014
Je me souviens avoir fait quelques recherches sur Grégori Derangère après l'avoir vu dans L'équipier de Philippe Lioret. En fouillant dans les rayons de la Fnac je tombe sur La Chambre des Officiers, et je me suis souvenu avoir lu quelques renseignement sur celui-ci. Alors je me lance et tout de suite je me rappel Johnny s'en va-t-en guerre et je culpabilise de ne pas avoir réussi à le finir ! Ce long métrage est terrible, on ressent la douleur de ces hommes et plus particulièrement celle d'Adrien, Henri et de Pierre ( respectivement Eric Caravaca, Denis Podalydès et Grégori Derangère ). La bonté de chacun ressort, le droit de vivre ... Autres comédiens marquant ici, Sabine Azéma Isabelle Renauld, André Dussollier ... Parfois drôle comme cette fin ( avec la fillette dans le train, ou alors la jeune femme qui lui envoie un coup de portière ).
La Chambre des officiers est un film parlant des gueules cassées. Les acteurs sont bons et le film est assez fidèle au roman dans l'ensemble et certains scènes sont vraiment réussies ! On peut regretter que le film n'est pas toujours passionnant et on a parfois un peu de mal à s'y retrouver. En gros la Chambre des officiers est un bon film sur les gueules cassés.
Je l'ai regardé par curiosité car c'est le réalisateur DUPEYRON. Pas mal, le début laisse à désirer (la rencontre et le dialogue sont bizarres, il manque des émotions ou les acteurs ne sont pas très bons, je ne sais pas expliquer mais c'est bancale..) passées les 10 premières minutes nous sommes dans le vif du sujet et là, le film commence! Beaucoup d'émotion à travers les acteurs secondaires et le sujet est intéressant. A voir.
Il fallait un film qui réussisse à traiter de ce sujet si particulier que sont les gueules cassées. La Chambre des Officiers l'a fait. Loin d'être en soi un film exceptionnel, il a au moins ce mérite de réussire à traiter de ce sujet qui n'est pas facile à mettre en scène. Finalement, autant que son domaine est celui du film de guerre, autant il s'agit avant tout d'un seul drame sur un huis clos. On ne peut pas vraiment faire autrement que de montrer la souffrance de quelques personnes réunies entre elles, coincées dans un bâtiment des années durant, en passant par un huis clos. Mais le film réussit à aller au delà. Un peu au début, un peu à la fin. Sur l'ensemble de ce qui est conté, c'est très bon, parce que l'émotion nous gagne. Le personnage principal (Adrien) en est le facteur principal. Syndrôme de Stockholm pour spectateurs de son calvaire, élément essentiel de ce fonctionnement ici sans quoi le film deviendrait facilement trop long. Cette fois, aucun personnage n'est vraiment méchant ou incompétent. La seule dégueulasse dans cette histoire, finalement, c'est la guerre. Les hommes sont démontrés ici comme étant unis dans la douleur. Esthétiquement, le seul léger défaut à ce film est son filtre jaune, un peu trop prononcé. Bien qu'un tel filtre réussisse à mêler à la fois la chaleur (température) et l'aspect début de siècle dernier, il est aussi là pour jouer sur le nauséeux. C'est bien pour la description et la compréhension du cadre de l'histoire, mais il faut aussi se dire que regarder un film complet en ayant la gerbe, ce n'est pas particulièrement bon pour le spectateur.
Un très beau film sur un sujet pourtant difficile. Cela ne tombe jamais dans le Pathos , le morbide ou le voyeurisme. Ce n'est pas un démonstration non plus . Bine sûr cela montre les ravages de cette guerre de 14/18 si meurtrière. Les personnages sont très crédibles et le scénario superbement écrit , déjoue touets les prévisions. Tous les acteurs sont absolument excellents. Il y aussi beaucoup d'humour , car ces " gueules cassées" apprennent à accepter leur handicap et à en rire aussi. Tous les personnages y compris les rôles secondaires sont très soignés : la femme handicapée, l'infirmière timide, la tenancière de bordel. Tout cela est vu avec beaucoup de finesse. Une belle réussite.
Un drame empesé qui n'a rien de sensationnel,mais qui rend toutes ses lettres de noblesse aux défigurés de la Grande Guerre.François Dupeyron peut dire merci à la photographie de Tetsuo Nagata,qui avec son filtre monochrome et sa manière d'éclairer les visages rend ce huis clos hospitalier digeste,presque lumineux.Eric Caravaca est très convaincant en gueule cassée,qui cherche à retrouver un amour éphémère,mais il n'a que peu de scènes pour se mettre en avant.Les plus réussies sont celles où ils retrouvent petit à petit le goût à la vie,avec ses compagnons d'infortune,Denis Podalydès et Grégori Derangère."La chambre des officiers"(2000)a pourtant du mal à dépasser le stade de l'anecdotique,avec la guerre qui reste en hors-champ,et des caractères en manque de nuances.Autres problèmes:des répétitions,et une tendance au sentimentalisme malvenu.C'est un film très honorable,et de toute façon nécessaire par ce qu'il raconte,mais définitivement ennuyeux et simpliste.
Un très bon film, dont un prof d'histoire m'avait parlé en 2006 ou 2007, et ce n'est qu'aujourd'hui en 2012, que je le vois. Il ne se passe pas grand chose, mais l'on est pris dans le film. Une histoire touchante, avec des moments droles. La découverte du visage du personnage principal est très bien mis en place, en prennant son temps, ce qui entraine à la fois la curiosité du spectateur qui veut voir les dégats causés par la guerre, et en même temps on a peur de ce que l'on va découvrir. Le seul défaut du film, c'est la pellicule frotté avec du safran ou du curri qui donne l'impression de voir un film de JP Jeunet. Mais à par ça, un très bon film, et un bel hommage aux soldats qui se sont battus lors de la guerre 14/18.
Un film tres surprenant. Il ne se passe rien et pourtant on reste schoché à son écran. Sujet très difficile à aborder au cinéma mais tres bien réussit.
Sujet original et difficile que celui des gueules cassées de la Grande Guerre. Les acteurs sont parfaits, Je n'ai pas trouvé ce film trop long ni ennuyeux, même si l'ensemble sombre parfois dans le mélo, et le héros du film ainsi que ses compagnons m'ont semblé loin( en gravité de blessures), des photos que j'ai eu l'occasion de voir des véritables mutilés de la face de 14-18, dans des livres d'histoire. Certains points du film m'ont semblé choquants: ainsi, les simples soldats, (gueules cassées ou non), étaient une trentaine au moins par chambre, ( quand ce n'était pas dehors), alors que les officiers bénéficiaient d'une chambre spacieuse où le héros se trouve longtemps seul avant que n'arrive un autre officier blessé, ainsi que des soins constants des infirmières et médecins. C'est ce que je reproche un peu au film, celui de ne parler que des gradés, et de négliger la piétaille, inexistante dans ce film, mais ayant payé le plus lourd tribut dans cette boucherie. . Dans les films traitant de l'absurdité de la guerre, et plus particulièrement celle de 14-18, j'ai préféré le Pantalon.
Je suis partagé entre l'originalité du sujet mais dont l'intérêt tient difficilement la longueur et la facture technique agaçante entre la couleur jaune pisse et la réalisation maniérée; le film finit cependant sur 2 scènes subtiles et touchantes. Très bons maquillages.
Un film émouvant pour ne pas dire déchirant, dans un style simple, soigné et filmé avec beaucoup de respect; un très bel hommage à nos héros, les gueules cassées de la Grande Guerre.