Andy jones chef étoilé d’un restaurant gastronomique londonien superbement interprété par l’excellent stephen Graham, doit gérer au mieux le magic Friday, le vendredi de Noël , le restaurant est plein , les clients de plus en plus exigeant, son équipe pas toujours focus , et ses problèmes personnel! Tout ça est filmé en un seul plan séquence ! Idée génial puisque totalement en accord avec l’environnement ! C’est tout simplement l’un de mes 2 coup de cœur de l’année !
Originalité de ce long plan séquence. C'est bluffant, j'ai eu l'impression d'être présente dans ce huis clos avec le sentiment d'appartenir à cette équipe et subir cette pression omniprésente de la salle à la cuisine. En fil conducteur l'histoire privée du chef, sous-entendu mais omni présente . Je découvre ce monde de la restauration chez un étoilé et j'observe toutes ces vies qui se croisent et se percutent. Des rancoeurs , de la complicité, des perceptions différentes se bousculent ; se côtoient douleur, colère, jalousie, fatigue, peur, racisme ordinaire, mépris, traîtrise ... c'est un microcosme représentatif d'une mini société. C'est un thriller culinaire, on arrive avec "the chef" on part avec lui ; le récit se termine alors avec lui "the end ".
La forme de ce film en un seul plan séquence est un tour de force incroyable. Bravo au réalisateur Philip Barantini que je ne connaissais pas. Le fond n'en n'est pas moins une prouesse et nourrit le film avec tous les états d'âmes des protagonistes du restaurant, du chef au commis en passant par les cuisiniers et les serveurs sans oublier les critiques gastronomiques et les clients, dans la vérité saisissante de notre 21ème siècle. Une tragédie moderne résumée dans une unité de temps, de lieu et d'actions. A voir !
Ce film est l'exact opposé de Bojangles. Sobre, efficace, puissant, dérangeant, malin, brillant et passionnant de bout en bout. Acteurs inconnus, tous formidables. A travers une soirée au restaurant, des thèmes extra-culinaires sont abordés comme le racisme, la pression des réseaux sociaux, les addictions, les familles déconstruites et bien sûr le burn-out. Une pépite probablement tournée avec un petit budget... mais de grandes idées. Rien de clinquant, tout en sincérité.
Alors oui, j’ai conscience que le ressort dramatique est peut-être excessif dans la temporalité courte que le film propose et bien sûr le classicisme du scénario suivant les problèmes d’une personne ou d’un groupe. Néanmoins voir cette méthode d’écriture dans le milieu de la restauration est absolument génial de par la tension et le stress que cela engendre. Ainsi pour moi the Chef est une réussite, car il sait user d’une méthode bien connue (que l’on retrouve par exemple dans Oslo 31 août, The guilty…) en y plaçant son originalité dans le décor offert d’un restaurant londonien le jour le plus chargé de l’année. Certaines narration aurait pu être mieux traité, mais il en reste que nous sommes face a un film réussi particulièrement bien sa réalisation je pense surtout à cette caméra qui est l’origine de toutes nos émotions. la réussite se base aussi sur les acteurs qui donne vie à ce décor effrayant par son rythme. The Chef régal par ce qu’il propose mais répugne le spectateur de ce monde difficile qu’est la restauration.
On s’est tous déjà demandé à quoi ressemblait le travail de barman, de serveur, de cuisinier ou même de plongeur. « The Chef » vous fais une session de démonstration de tous les postes en moins de 2 heures, et c’est pour moi un pari réussi ! On suit une mauvaise mise en place, un briefing à demi effectif et une soirée endiablée pour ce réveillon de Noël. Dès le début du film, et jusqu’à la dernière seconde, le cœur palpite et expérience un marathon contre le stress. C’est une course qu’il faut à tout prix gagner, au risque de perdre des clients. « The Chef » montre avec brio ce que serait une soirée en restauration s’il l’on devait l’expliquer à quelqu’un qui ne s’y connaît pas du tout : entre les problèmes de dernière minute, le contrôle d’hygiène qui peut passer à n’importe quel moment et la navigation difficile entre les clients lourds et aimables, ce n’est pas une mince affaire. Cependant, de mon point de vue d’ancien serveur, la soirée semble plutôt tranquille au final. Je pense qu’ils auraient pu d’avantage accentuer le stress et la rapidité du service, mais je comprends totalement qu’un spectateur extérieur ressente un stress intense et qu’il soit bousculé devant tant de péripéties.
Même si je trouve que le film aurait plus être encore plus rapide, il soutient tout de même un rythme effréné sur toute sa durée. « The Chef » va à 200 à l’heure tout comme une soirée dans ce travail, ce qui est accentué par le visuel. On a un début de film lent et inquiétant à cause l’anticipation du chaos à venir. Le milieu du film est endiablé et à ne pas vous laisser reprendre votre souffle. Le débordement et la panique se mêlent à des efforts pour sortir la tête de l’eau. La fin est volontairement éparpillée, illustrant parfaitement le chaos ainsi que le calme après la tempête. Tout au long du film, les différents rythmes du service sont illustrés à travers les mouvements de caméra. La caméra épaule lente suit le chef et les autres employés à travers tout le restaurant dans leurs nombreux va-et-vient. Les plans sont tremblotants, flous, et parfois même mal cadré illustrant le déboussolement et flou total d’un gros rush. « The Chef » part vite dans tous les sens du récit pour montrer qu’il ne s’agit pas que d’une seule histoire mais bien d’un tout emboîté qui fonctionne bien. L’imbrication des différentes narrations et le très bon jeu des acteurs nous offrent un shot d’adrénaline très appréciable.
Quand la technique est au service du récit. Ici , le choix audacieux de filmer en plan séquence la totalité d'un service de restaurant fonctionne à plein régime. Et c'est parfaitement justifié pour démontrer la pression et la tension que peut engendrer un service au moment du coup de feu, lorsque chacune des demandes des clients relèvent du défi à relever en cuisine ou en salle. Un film immersif et haletant , qui n'oublie pas de présenter des protagonistes auxquels on s'attache vite et à qui on envie le meilleur. Et vue la cohésion d'équipe et l'état psychologique du Chef, c'est pas gagné ! Un thriller culinaire aux petits oignons.
Un film tourné en plan séquence, haletant comme un thriller à huit clos. Même si le nombre d'aléas dans une meme soirée paraît impossible. J'ai beaucoup aimé la mise en scène, l'ambiance général du restaurant et des cuisines.
Un film en cuisine comme vous le n'avez encore jamais vu. Le procédé d'un plan séquence unique est parfaitement exécuté et sert vraiment le propos du film. On rentre progressivement dans le service et la tension monte petit à petit. Pour bien connaitre le milieu, j'ai été frappé par le réalisme des scènes : le contrôle sanitaire, le coup de gueule du chef, le mépris d'un client, l'influenceur puant qui se croit tout permis, la guerre entre la salle et la cuisine sur la cuisson de la viande du client... C'est du vécu! Les acteurs sont tous très crédibles et Stephen Graham est parfait en chef "cocotte minute" prêt à exploser. Le film est monté comme un thriller et je vous garantis que vous n'allez pas vous ennuyer.
Plan séquence unique et camera sur l'épaule pour une ambiance immersive; le film permet d'aborder les sujets de sociétés dans un cadre réduit; scénario un peu mince mais les acteurs sont au niveau pour faire monter la sauce.
Un huis-clos en plan séquence sur un service en restaurant gastronomique. Chaque personnage prend sa place dans la narration. Film à voir en version originale, le doublage en VF ne lui rend pas justice.
Un film croisé entre 1917 et le sens de la fête qui nous plonge, par une superbe réalisation et sous forme d'un plan séquence, d'une pleine immersion au sein d'un restaurant en difficulté, géré un Andy, superbement interprété S.GRAHAM.