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Yves G.
1 496 abonnés
3 513 critiques
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2,5
Publiée le 23 janvier 2022
Panique en cuisine pour Andy Jones (Stephen Graham), le chef étoilé d'un restaurant londonien à la mode. Sa seconde réclame une augmentation ; sa cheffe de salle a accepté plus de réservations que prévu ; une jeune stagiaire française peine à prendre ses marques ; une serveuse arrive en retard ; une cliente est allergique aux fruits à coques ; son ancien mentor débarque sans crier gare accompagné d'une critique culinaire impitoyable, etc. Et pendant ce temps, Andy Jones doit gérer au téléphone sa femme en plein divorce et son fils qui lui reproche son départ.
Le jeune réalisateur Philip Baratini avait travaillé comme serveur dans un restaurant pour payer ses études de cinéma. Il en a gardé l'idée de ce film, raccord à la mode des téléréalités culinaires qui font le succès des "prime times" de nos soirées télévisées, en France comme au Royaume-Uni.
Son idée de génie est de l'avoir tourné en un seul plan-séquence. Il ne s'agit pas seulement d'une prouesse technique. Il s'agit d'un procédé qui ici, plus encore peut-être que dans 1917, a du sens. Plus encore que la folle mission des deux héros du film de Sam Mendes entre les lignes ennemies, le "coup de feu" (le titre original anglais est "Boiling Point") dans un restaurant est une course contre la montre sans temps mort ni répit. C'est un moment qui se prête particulièrement bien à un plan-séquence. D'autant que celui que tourne Philip Baratini est supérieurement intelligent. Au lieu de coller aux basques du seul chef Andy Jones, il virevolte d'un personnage à l'autre avec une belle élégance - et une organisation qu'on imagine diablement millimétrée.
"The Chef" encourt un seul reproche : c'est un film désagréable, un film énervant, un film stressant. Bien sûr, ce n'est pas rédhibitoire. Le cinéma n'a pas à être "plaisant". Le cinéma a le droit - il en a peut-être même le devoir - de nous déplaire, de nous choquer, de nous sortir de notre zone de confort. Si on refuse ce cinéma-là, autant aller regarder des chatons-mignons sur Insta. Pour autant, il faut savoir, en entrant dans la salle voir "The Chef", qu'on y passera un sale moment, sans répit, sans oxygène, de la première à la dernière seconde. Amateurs de "feel-good movies", passez votre chemin.
selon moi, il y a un décalage entre la présentation du film : "à chaque instant, tout peut basculer" et ce que j'ai pu voir. je n'ai pas aimé le jeu de Stephen Graham. Je me suis déconnecté du film rapidement sans vraiment croire à ce qui se passait.
Je n'ai pas trouvé le thème de ce film d'un grand intérêt, c'est tout simplement un coup de feu dans un restaurant avec le comportement de chaque personne aussi bien employée que les clients ...
Une réalisation en plan-séquence parfaitement adaptée à l'histoire, mais une monotonie dans le déroulé scénarisrique : "The Chef" brille sur la forme, mais manque de mordant sur le fond. Une déception.
L'intention était louable: filmer en un seul plan séquence la vie pro d'un resto côté salle & cuisine. A l'arrivée on reste sur sa faim (un comble...) car l'accumulation des problèmes privés, professionnels, financiers, médicaux, j'en passe et des pires, nous donne une piètre image de l'intention du départ. Trop c'est trop, et l'exploit technique m'a laissé de marbre. "1917", ds la même veine était autrement réussi, et la forme adherait au fond. Là on n'a que vaines gesticulations.
Le parti pris, techniquement impressionnant, pèche par sa volonté de nous faire saisir ce que nous sommes en train de voir : oui, c'est un plan séquence, oui, la caméra est à l'épaule et oui, ça bouge comme dans la vraie vie. Seulement, dans la vraie vie, les mouvements de tête ne nous donnent heureusement pas la nausée comme dans ce film. Suis-je peut-être trop exigeant mais je ne peux pas imaginer que je sois le seul à avoir eu la gerboulade en ascension folle. C'est dommage parce que le jeu d'acteurs est formidable et ne pas avoir à fermer les yeux pour profiter d'une accalmie de l'oreille interne aurait été un avantage superbe. Quant au scénario, que voulait-il nous dire, au juste ? Je ne sais pas quoi retirer de cette heure et demie laborieuse (à part, je le redis, les performances notamment celles de Vinette Robinson, Lauryn Ajufo et Ray Panthaki), si ce n'est que le climax de l'action est atteint spoiler: par une allergie à l'huile de noix . Bof.
Un film sur un seul plan séquence, il fallait oser. L'ensemble est assez réussi et nous donne la vie D'un chef cuisinier durant 1h30 dans son restaurant au milieu de ses employés et d'autres personnages comme l'associé ou les clients . Le problème c'est que l'histoire est assez pauvre et assister aux remontrances sur la commis qui ne fait pas la vaisselle assez vite ou un magret de canard pas assez cuit n'a rien d'excitant quand même. Cette succession de petits accrochages ou anecdotes si elle peut séduire au départ m'a vite lassé. Si on rajoute cette caméra et cette manière de filmer qui vous barbouille au bout d'une heure, le tout donne une impression mitigée quand même. L'interprétation et la mise en scène reste not de qualité toutefois. Moyen dans l'ensemble...
Ce film aurait dû s'appeler The Restaurant. A aucun moment le rôle du chef n'est traité en profondeur du fait du traitement particulier de ce long métrage en plan séquence. De plus, la photographie est nulle, sombre et tremblotante à souhait. Je n'ai absolument pas accroché à ce film, qui donne une image déplorable de l'Angleterre et qui donne un goût amer autant au spectateur qu'aux clients de ce restaurant. La seule note positive concerne cette réalisation "hardie" qui a dû constituer indubitablement un défi pour l'équipe du tournage et les acteurs (qui n'ont pas démérité, ceci dit en passant). Mais le cinéma doit avant tout être pensé pour le plus grand plaisir du public.
Assez déçue de ce film… l’intrigue se focalise finalement trop sur les éléments négatifs et les « aléas » des coulisses d’un restaurant pour un aboutissement encore plus décourageant. Ça en devient presque peu crédible ! Bien qu’on se doute que le quotidien d’une cuisine n’est pas évident à vivre ni à gérer (et pour avoir moi-même travaillé aussi avec des cuisiniers).
Je m’attendais à plus de détails et d’attention sur la préparation des plats, la technique des cuisiniers… finalement l’idée qu’on retient de ce film, de manière vulgarisée je précise, c’est que dans la cuisine : c’est le bordel !
Il y avait plus d’aspects à exploiter pour rendre le film plus captivant et moins en ennuyeux car finalement on ne voit que des problèmes s’entasser et ça ne donne pas envie de travailler dans une cuisine !
Plan séquence qui nous immerge dans un restaurant. On y suit Andy Jones, chef étoilé sous pression et qui va devoir affronter les déconvenues. Film lent, et mou.
Un film sans grand intérêt , sur la vie d ' un restaurant gastronomique et de ses employés ! L ' originalité de ce film est qu ' il a été en un seul plan séquence ce qui n ' apporte pas grand chose ! De plus , il est en version originale et les sous titres sont souvent illisible s quand ils sont sur un fond blanc ! Décevant !!
Sur la forme, l'idée du plan séquence est intéressante et bien exécutée avec une chorégraphie quasi parfaite. C'est sur le fond que le film pèche car le scénario ne s'attache qu'à empiler problème sur problème comme s'il cherchait à condenser, sur un seul service, tous les tracas possibles et imaginables, sans jamais vraiment proposer une progression dramatique plus aboutie. Barantini semblait vouloir mettre en avant le chef, pourtant le personnage ne cesse d'aller et venir si bien qu'il est finalement très peu et très mal utilisé. Stephan Graham, excellent acteur, est d'ailleurs très en-deçà de ses prestations habituelles.
Les anglais sont vraiment nuls en gastronomie ! Mais revenions au "cinéma" ! C'est probablement une prouesse de faire un unique plan séquence. Mais encore faut-il que le scénario puisse y rentrer . Là c'est une catastrophe. Il n'y a rien de réaliste ni de crédible quand on veut tout expliquer dans si,peu de temps : le sacerdoce, la vie familiale, sentimentale, le fils qui voudrait voir plus son père, le stress de la "note" et de la conformité, la gestion de personnel, les,conflit, le coup de feu, les clients c… , la critique, les influenceurs, les allergies, le racisme, etc, etc… Non, franchement trop c'est trop ! Et la cuisine ? On aperçoit juste deux pauvres magrets alignés à la hate ! Le vin ? Uenbouteille à 200libres avec bouchon à vis ! … bref, très déçu !