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Fêtons le cinéma
702 abonnés
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2,5
Publiée le 1 septembre 2024
The Chef fait le choix du plan-séquence unique pour nous immerger dans l’urgence des cuisines d’un restaurant renommé de Londres : soit une caméra qui déambule parmi les fonctions, circule entre les tables et parcourt encore et encore le couloir étroit reliant l’arrière et l’avant, qui capte les tensions, les relations hiérarchiques mais aussi les non-dits qui cuisent sous vapeur jusqu’à l’explosion. Les interprètes s’avèrent remarquables et justifient à eux seuls le visionnage d’un film sinon limité par son dispositif de mise en scène, certes impressionnant mais trop artificiel et contestable quant à l’authenticité documentaire affichée : en effet, en quoi la pratique de coupes, un montage de différents plans simultanés auraient amoindri l’impact ? L’art culinaire, comme cinématographique, ne réside-t-il pas au contraire dans l’articulation d’éléments sélectionnés avec soin et concoctés dans la recherche d’un effet – gustatif, visuel… – particulier ? Le long métrage ressemble à son protagoniste principal, se laisse déborder et commet maladresses et faux pas qui le rendent impersonnel et oubliable.
bon jeu d'acteurs, le plan séquence nous met dans l'ambiance de tension permanente. Le scénario est toutefois sans surprise et je ne me suis pas attachée aux personnages.
Je n'ai pas aimé regarder ce film qui m'a ennuyé assez vite alors que j'en espérais beaucoup plus.cest une tranche de vie pro durant un soir mais qui laisse place à des règlements de cpte, des lenteurs, peu de dialogues...Je ne recommande pas
Un film où l'expression 'se tuer à la tâche' prend tout son sens. Il ne vaut alors mieux pas avoir de problèmes personnels, à moins que ceux-ci soient la conséquence d'un travail épuisant et moralement dévorant. Edifiant mais très bavard aussi.
« Boiling Point » (ou “The Chef” en VF) propose une mise en scène quelque peu différente du cinéma contemporain. A la manière d’un “1917” de Sam Mendes, un seul plan séquence sur une soirée, celle de Noël qui à l’instar du titre original prendra tout son sens. Une fois la thématique posée, on rentre très rapidement dans le vif du sujet avec une approche authentique, caméra embarquée, les clients du restaurant arrivent et la tension monte. Les minutes passent mais seulement voilà, le concept fini par s’étioler, manque d’intrigue et d’idées florissantes pour un twist final qui m’a vraiment déçu : spoiler: la faute sur l’allergie est tellement prévisible qu’il y a même plus de surprise, et je trouve un peu culotté d’en faire le début de la chute. La suite ne s’arrange pas et finalement voudrait nous tirer quelques larmes de culpabilité sur la difficulté d’avoir et d’entretenir un restaurant. Très bien, le milieu de la cuisine est dur, mais j’ai trouvé aussi ce twist final maladroit et peu audacieux de la part de Philip Barantini. Dommage, car le concept était là. En somme, « Boiling Point » démarre sur un rythme auquel on accroche rapidement mais perd en intérêt sur les dernières minutes, pourtant il possède un bon potentiel.
Une réalisation en plan-séquence parfaitement adaptée à l'histoire, mais une monotonie dans le déroulé scénarisrique : "The Chef" brille sur la forme, mais manque de mordant sur le fond. Une déception.
De même qu'un menu joliment imprimé ne fait pas la réussite du plat dans l'assiette, voilà un premier long métrage qui ne tient pas complètement les promesses d'une bande annonce speedée et bouillante (à ce propos, le titre faussement français trahit notablement le titre original de Boiling point). On a beau aimer l'ambiance britannique et savourer quelques scènes bien croquées ( la visite de l'inspecteur sanitaire, les clients imbuvables…), le fait que Barantini fut lui-même cuisinier dans une vie antérieure ne suffit pas à en faire un metteur en scène de premier plan. On a beaucoup parlé de la performance technique de filmage en continu, mais les contraintes de temps, de budget, d'arrivée du covid ne peuvent justifier certaines lacunes d'écriture, de photographie et d'éclairage. Et surtout, on a beaucoup de mal à éprouver de l'émotion pour les protagonistes, alors que pourtant leurs situations personnelles s'y prêtaient. Les acteurs n'ont pas été poussés à donner "their best". Ni vrai thriller, ni vraiment documentaire, on reste entre deux chaises à la fin spoiler: (dramatique) du repas. Cinéma - mars 22
Assez déçue de ce film… l’intrigue se focalise finalement trop sur les éléments négatifs et les « aléas » des coulisses d’un restaurant pour un aboutissement encore plus décourageant. Ça en devient presque peu crédible ! Bien qu’on se doute que le quotidien d’une cuisine n’est pas évident à vivre ni à gérer (et pour avoir moi-même travaillé aussi avec des cuisiniers).
Je m’attendais à plus de détails et d’attention sur la préparation des plats, la technique des cuisiniers… finalement l’idée qu’on retient de ce film, de manière vulgarisée je précise, c’est que dans la cuisine : c’est le bordel !
Il y avait plus d’aspects à exploiter pour rendre le film plus captivant et moins en ennuyeux car finalement on ne voit que des problèmes s’entasser et ça ne donne pas envie de travailler dans une cuisine !
Prouesse cinématographique incontestable que ce long plan séquence d une heure trente. Mais cela reste un exercice de style. Les restaurateurs mais plus generalement tous les travailleurs méritent mieux que ce cinema.
Sur la forme, l'idée du plan séquence est intéressante et bien exécutée avec une chorégraphie quasi parfaite. C'est sur le fond que le film pèche car le scénario ne s'attache qu'à empiler problème sur problème comme s'il cherchait à condenser, sur un seul service, tous les tracas possibles et imaginables, sans jamais vraiment proposer une progression dramatique plus aboutie. Barantini semblait vouloir mettre en avant le chef, pourtant le personnage ne cesse d'aller et venir si bien qu'il est finalement très peu et très mal utilisé. Stephan Graham, excellent acteur, est d'ailleurs très en-deçà de ses prestations habituelles.
selon moi, il y a un décalage entre la présentation du film : "à chaque instant, tout peut basculer" et ce que j'ai pu voir. je n'ai pas aimé le jeu de Stephen Graham. Je me suis déconnecté du film rapidement sans vraiment croire à ce qui se passait.
Ce film aurait dû s'appeler The Restaurant. A aucun moment le rôle du chef n'est traité en profondeur du fait du traitement particulier de ce long métrage en plan séquence. De plus, la photographie est nulle, sombre et tremblotante à souhait. Je n'ai absolument pas accroché à ce film, qui donne une image déplorable de l'Angleterre et qui donne un goût amer autant au spectateur qu'aux clients de ce restaurant. La seule note positive concerne cette réalisation "hardie" qui a dû constituer indubitablement un défi pour l'équipe du tournage et les acteurs (qui n'ont pas démérité, ceci dit en passant). Mais le cinéma doit avant tout être pensé pour le plus grand plaisir du public.
J'aurai volontiers donné 5 étoiles pour le scénario qui révèle à mon avis de façon objective ce qui se passe dans beaucoup de cuisines et arrière-cuisines de restaurants qui se prétendent"gastronomiques". Par contre je ne comprends pas cet engouement général pour le plan séquence caméra à l'épaule. En ce qui me concerne, je ne crois pas que ce soit une prouesse technique, mais au contraire une facilité. Celà augmente juste l'impression d'immersion avec une quasi envie de vomir permanente en contrepartie. J'ai pris sur moi pour ne pas sortir en cours de film. Donc je déconseille si vous êtes sujet au mal de mer. Et si ce n'est pas le cas, courrez y, le scénario est pertinent et touchant.