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mat niro
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3,0
Publiée le 2 novembre 2022
On a ici affaire à un mélange des genres qui pourrait s'apparenter à une comédie policière reposant sur un casting détonnant avec une pléiade d'acteurs confirmés. Le film se déroule après la Grande Guerre (même s'il y a un retour en arrière) où l'on peut voir les conséquences des blessures subies notamment par Christian Bale (méconnaissable avec son oeil de verre). Il est bien difficile de cerner l'histoire tant celle-ci est complexe à suivre même si elle est inspirée de faits réels. Heureusement que les personnages sont hauts en couleurs et qu'ils distillent des pointes d'humour percutantes. L'ensemble donne un résultat un peu brouillon, rehaussé par la qualité d'interprétation du trio Bale/Robbie/Washington. Un film qui demande peut-être un autre visionnage...
Qui aurait pu croire que la distribution la plus incroyable de l’année et un réalisateur haut de gamme et estimé puissent accoucher d’une œuvre aussi boiteuse et partiellement ratée que ce « Amsterdam ». Un film qui serait totalement futile et anecdotique sans son prestigieux et bien trop imposant casting. Attention ce n’est pas non plus la catastrophe annoncée et le film n’est pas du tout désagréable à regarder, on est très loin d’un navet ou d’un mauvais film. On est plutôt face à un petit accident industriel, à un énorme rendez-vous manqué ou à une curiosité qui fera date. Les plus de deux heures que durent le film ne nous paraissent absolument pas longues et il est plaisant de voir tous ces comédiens de renom s’agiter dans cette reconstitution rutilante et clinquante des années trente sur un sujet tel que celui-ci. En gros chaque personnage de cet « Amsterdam » - et ils sont nombreux - est incarné par une tête connue voire une star. Et on les retrouve souvent en grand nombre dans le même plan ou la même scène! Peut-être est-ce la raison d’une partie de l’échec du film : difficile de diriger autant d’acteurs de renom en même temps. On imagine ce qu’ont dû être les coulisses du tournage et on comprend pourquoi on a l’impression que c’est un capharnaüm géant la plupart du temps (d’ailleurs, cette expression est citée à la fin du film à un moment opportun puisqu’elle vaut autant pour la teneur de la scène que pour le ressenti du spectateur). Un joyeux bordel donc où chacun semble jouer une partition en décalage des autres. Une impression hallucinée et hallucinante qui ne joue pas pour la qualité du film mais amuse et vaut son pesant de cacahuètes. Il est certain que le film ne plaira pas au plus grand nombre, qu’il est inabouti sur beaucoup de points et que cela vire à la grande farce mais il n’est pas exempt de qualités. La direction artistique est soignée au possible et la reconstitution de toute beauté tandis que certaines séquences décalées voire absurdes sont jubilatoires. Ajoutons des plans incongrus mais peu communs en contre-plongée ou en flou qui nous font nous demander si O’Russell n’était pas sous produits en tournant le film. En revanche, l’intrigue qui part dans tous les sens est un joyeux bordel sans queue ni tête alors que le sujet, inspiré d’une histoire vraie, est très sérieux et demandait un traitement bien plus appliqué qui lui rende justice. Seule la toute fin raccroche maladroitement les wagons. « Amsterdam » demeure une curiosité qui fera date mais son positionnement pour les Oscars risque d’être fortement compromis au vu du coté bancal et farfelu du résultat. Pour amateurs de plaisirs coupables prestigieux et pour voir le seul acteur qui semble étonnamment être dans le bon film : Robert de Niro qu’on n’avait pas vu si bon depuis un bail.
Qui aurait pu croire que la distribution la plus incroyable de l’année et un réalisateur haut de gamme et estimé tel que David O. Russell (« Fighter » ou « Happiness Therapy ») puissent accoucher d’une œuvre aussi boiteuse et partiellement ratée que ce « Amsterdam ». Un film qui serait totalement futile et anecdotique sans son prestigieux et bien trop imposant casting. Attention ce n’est pas non plus la catastrophe annoncée et le film n’est pas du tout désagréable à regarder, on est très loin d’un navet ou d’un mauvais film. On est plutôt face à un petit accident industriel, à un énorme rendez-vous manqué ou à une curiosité qui fera date. Les plus de deux heures que durent le film ne nous paraissent absolument pas longues et il est plaisant de voir tous ces comédiens de renom s’agiter dans cette reconstitution rutilante et clinquante des années trente sur un sujet tel que celui-ci.
Imaginez plutôt : Christian Bale, John David Washington, Margot Robbie, Robert de Niro, Zoë Zaldana, Rami Malek, Anya Taylor-Joy, Matthias Schoennaerts, Michael Shannon, Andrea Riseborough, Mike Myers, Taylor Swift, Chris Rock, Alessandro Nivola et Timothy Olyphant réunis dans un même film et dans des rôles qui dépassent la simple apparition. En gros chaque personnage de cet « Amsterdam » - et ils sont nombreux - est incarné par une tête connue voire une star. Et on les retrouve souvent en grand nombre dans le même plan ou la même scène! Peut-être est-ce la raison d’une partie de l’échec du film : difficile de diriger autant d’acteurs de renom en même temps. On imagine ce qu’ont dû être les coulisses du tournage et on comprend pourquoi on a l’impression que c’est un capharnaüm géant la plupart du temps (d’ailleurs, cette expression est citée à la fin du film à un moment opportun puisqu’elle vaut autant pour la teneur de la scène que pour le ressenti du spectateur). Un joyeux bordel donc où chacun semble jouer une partition en décalage des autres. Une impression hallucinée et hallucinante qui ne joue pas pour la qualité du film mais amuse et vaut son pesant de cacahuètes.
Il est certain que le film ne plaira pas au plus grand nombre, qu’il est inabouti sur beaucoup de points et que cela vire à la grande farce mais il n’est pas exempt de qualités. La direction artistique est soignée au possible et la reconstitution de toute beauté tandis que certaines séquences décalées voire absurdes sont jubilatoires. Et de voir tous ces acteurs cabotiner (Christian Bale, Mike Myers, ...) ou se voir complètement digérer par l’effet de groupe et être effacés (John David Washington, Rami Malek, ...) a un côté jubilatoire. Ajoutons des plans incongrus mais peu communs en contre-plongée ou en flou qui nous font nous demander si O’Russell n’était pas sous produits en tournant le film. En revanche, l’intrigue qui part dans tous les sens est un joyeux bordel sans queue ni tête alors que le sujet, inspiré d’une histoire vraie, est très sérieux et demandait un traitement bien plus appliqué qui lui rende justice. Seule la toute fin raccroche maladroitement les wagons. « Amsterdam » demeure une curiosité qui fera date mais son positionnement pour les Oscars risque d’être fortement compromis au vu du coté bancal et farfelu du résultat. Pour amateurs de plaisirs coupables prestigieux et pour voir le seul acteur qui semble étonnamment être dans le bon film : Robert de Niro qu’on n’avait pas vu si bon depuis un bail.
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