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Miliecricri60
1 critique
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2,5
Publiée le 2 novembre 2022
Avec un casting pareil ça aurait pu être absolument incroyable. Malheureusement c'est fouillis, on s'ennuie beaucoup tellement c'est lent. Le côté loufoque certainement souhaité fait pschitt. Dommage :-/
"Amsterdam" le dernier film de David O Russell ("Happiness Therapy") semble souffrir de trois défauts.
Sa longueur, son casting oversized et sa mise en scène qui part en roue libre.
Tout ceci est vrai à la seule différence que le film est très regardable.
La longueur se compense par la beauté des images et le souffle du montage, le casting fait bien le job (à part une Taylor Swift qui est la pour la galerie) et le côté roue libre est plutôt marrant.
En résumé j ai trouvé plus d intérêt à ce film qu à des œuvres équivalentes de Wes Anderson.
Si on avait pu mettre zéro étoile je l'aurais fait ! Nous avons attendu une bonne heure avant de nous résigner à quitter la salle de peur de perdre des neurones. Le casting est alléchant mais totalement en désaccord avec le film. Des longueurs à mourir, un scénario bancal, une musique inexistante... fuyez tant qu'il est encore temps !
Très déçue par ce film. C'est affreusement long et plat, la dernière heure a été un véritable supplice, ça s'étire pour rien et les révélations finales sont loin d'être à la hauteur. Même le casting 5 étoiles ne permet pas de relever le niveau, aussi talentueux qu'ils puissent être ces derniers ne sont clairement pas au max niveau performance. Pour moi il n'y a que Christian Bale qui sort du lot, c'est vraiment dommage.
Il y a avalanche de stars dans ce film. Et pourtant, une fois de plus, Christian Bale (époustouflant) et Robert De Niro (impérial) écrasent le jeu, pourtant bon, des autres acteurs. Le scénario est difficile à suivre et il faut se laisser porter un bon moment par l'histoire avant de commencer à comprendre le véritable sujet du film et le titre "Amsterdam" n'est d'aucune utilité sur ce point. La réalisation parfois loufoque, parfois surréaliste, parfois touchante part un peu dans tous les sens mais c'est un bonheur pour les yeux. Il y a un peu des frères Cohen dans la galerie de "trognes" qui nous sont présentées et dans leurs aventures quelque peu burlesques. Ce film est une vraie curiosité, avec une vraie vision artistique et une prise de risques certaine qui laissera certains sur le bord du chemin, mais il faut saluer sa relative déraison qui nous emporte malgré tout facilement jusqu'à sa conclusion finale un peu trop appuyée et plus laborieuse.
On a ici affaire à un mélange des genres qui pourrait s'apparenter à une comédie policière reposant sur un casting détonnant avec une pléiade d'acteurs confirmés. Le film se déroule après la Grande Guerre (même s'il y a un retour en arrière) où l'on peut voir les conséquences des blessures subies notamment par Christian Bale (méconnaissable avec son oeil de verre). Il est bien difficile de cerner l'histoire tant celle-ci est complexe à suivre même si elle est inspirée de faits réels. Heureusement que les personnages sont hauts en couleurs et qu'ils distillent des pointes d'humour percutantes. L'ensemble donne un résultat un peu brouillon, rehaussé par la qualité d'interprétation du trio Bale/Robbie/Washington. Un film qui demande peut-être un autre visionnage...
Un casting de rêve mais qu'est-ce qu'on s'ennuie... C'est long, c'est lent, on se dit qu'il va enfin se passer quelque chose, que cette incroyable distribution va sauver ce film... et puis non. Quelle deception !!
Qui aurait pu croire que la distribution la plus incroyable de l’année et un réalisateur haut de gamme et estimé puissent accoucher d’une œuvre aussi boiteuse et partiellement ratée que ce « Amsterdam ». Un film qui serait totalement futile et anecdotique sans son prestigieux et bien trop imposant casting. Attention ce n’est pas non plus la catastrophe annoncée et le film n’est pas du tout désagréable à regarder, on est très loin d’un navet ou d’un mauvais film. On est plutôt face à un petit accident industriel, à un énorme rendez-vous manqué ou à une curiosité qui fera date. Les plus de deux heures que durent le film ne nous paraissent absolument pas longues et il est plaisant de voir tous ces comédiens de renom s’agiter dans cette reconstitution rutilante et clinquante des années trente sur un sujet tel que celui-ci. En gros chaque personnage de cet « Amsterdam » - et ils sont nombreux - est incarné par une tête connue voire une star. Et on les retrouve souvent en grand nombre dans le même plan ou la même scène! Peut-être est-ce la raison d’une partie de l’échec du film : difficile de diriger autant d’acteurs de renom en même temps. On imagine ce qu’ont dû être les coulisses du tournage et on comprend pourquoi on a l’impression que c’est un capharnaüm géant la plupart du temps (d’ailleurs, cette expression est citée à la fin du film à un moment opportun puisqu’elle vaut autant pour la teneur de la scène que pour le ressenti du spectateur). Un joyeux bordel donc où chacun semble jouer une partition en décalage des autres. Une impression hallucinée et hallucinante qui ne joue pas pour la qualité du film mais amuse et vaut son pesant de cacahuètes. Il est certain que le film ne plaira pas au plus grand nombre, qu’il est inabouti sur beaucoup de points et que cela vire à la grande farce mais il n’est pas exempt de qualités. La direction artistique est soignée au possible et la reconstitution de toute beauté tandis que certaines séquences décalées voire absurdes sont jubilatoires. Ajoutons des plans incongrus mais peu communs en contre-plongée ou en flou qui nous font nous demander si O’Russell n’était pas sous produits en tournant le film. En revanche, l’intrigue qui part dans tous les sens est un joyeux bordel sans queue ni tête alors que le sujet, inspiré d’une histoire vraie, est très sérieux et demandait un traitement bien plus appliqué qui lui rende justice. Seule la toute fin raccroche maladroitement les wagons. « Amsterdam » demeure une curiosité qui fera date mais son positionnement pour les Oscars risque d’être fortement compromis au vu du coté bancal et farfelu du résultat. Pour amateurs de plaisirs coupables prestigieux et pour voir le seul acteur qui semble étonnamment être dans le bon film : Robert de Niro qu’on n’avait pas vu si bon depuis un bail.
Qui aurait pu croire que la distribution la plus incroyable de l’année et un réalisateur haut de gamme et estimé tel que David O. Russell (« Fighter » ou « Happiness Therapy ») puissent accoucher d’une œuvre aussi boiteuse et partiellement ratée que ce « Amsterdam ». Un film qui serait totalement futile et anecdotique sans son prestigieux et bien trop imposant casting. Attention ce n’est pas non plus la catastrophe annoncée et le film n’est pas du tout désagréable à regarder, on est très loin d’un navet ou d’un mauvais film. On est plutôt face à un petit accident industriel, à un énorme rendez-vous manqué ou à une curiosité qui fera date. Les plus de deux heures que durent le film ne nous paraissent absolument pas longues et il est plaisant de voir tous ces comédiens de renom s’agiter dans cette reconstitution rutilante et clinquante des années trente sur un sujet tel que celui-ci.
Imaginez plutôt : Christian Bale, John David Washington, Margot Robbie, Robert de Niro, Zoë Zaldana, Rami Malek, Anya Taylor-Joy, Matthias Schoennaerts, Michael Shannon, Andrea Riseborough, Mike Myers, Taylor Swift, Chris Rock, Alessandro Nivola et Timothy Olyphant réunis dans un même film et dans des rôles qui dépassent la simple apparition. En gros chaque personnage de cet « Amsterdam » - et ils sont nombreux - est incarné par une tête connue voire une star. Et on les retrouve souvent en grand nombre dans le même plan ou la même scène! Peut-être est-ce la raison d’une partie de l’échec du film : difficile de diriger autant d’acteurs de renom en même temps. On imagine ce qu’ont dû être les coulisses du tournage et on comprend pourquoi on a l’impression que c’est un capharnaüm géant la plupart du temps (d’ailleurs, cette expression est citée à la fin du film à un moment opportun puisqu’elle vaut autant pour la teneur de la scène que pour le ressenti du spectateur). Un joyeux bordel donc où chacun semble jouer une partition en décalage des autres. Une impression hallucinée et hallucinante qui ne joue pas pour la qualité du film mais amuse et vaut son pesant de cacahuètes.
Il est certain que le film ne plaira pas au plus grand nombre, qu’il est inabouti sur beaucoup de points et que cela vire à la grande farce mais il n’est pas exempt de qualités. La direction artistique est soignée au possible et la reconstitution de toute beauté tandis que certaines séquences décalées voire absurdes sont jubilatoires. Et de voir tous ces acteurs cabotiner (Christian Bale, Mike Myers, ...) ou se voir complètement digérer par l’effet de groupe et être effacés (John David Washington, Rami Malek, ...) a un côté jubilatoire. Ajoutons des plans incongrus mais peu communs en contre-plongée ou en flou qui nous font nous demander si O’Russell n’était pas sous produits en tournant le film. En revanche, l’intrigue qui part dans tous les sens est un joyeux bordel sans queue ni tête alors que le sujet, inspiré d’une histoire vraie, est très sérieux et demandait un traitement bien plus appliqué qui lui rende justice. Seule la toute fin raccroche maladroitement les wagons. « Amsterdam » demeure une curiosité qui fera date mais son positionnement pour les Oscars risque d’être fortement compromis au vu du coté bancal et farfelu du résultat. Pour amateurs de plaisirs coupables prestigieux et pour voir le seul acteur qui semble étonnamment être dans le bon film : Robert de Niro qu’on n’avait pas vu si bon depuis un bail.
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