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DAVID MOREAU
136 abonnés
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2,0
Publiée le 4 juin 2023
SANS NOUVELLES DE DIEU. Le carrier devenu pasteur et il a la rage. Vacciné pour s'échapper et revivre. Mais la lumière ne rentre pas totalement dans sa faille. Supermassive games a aimé.
Thriller classique qui s'inscrit dans la lignée de film comme MUD, Joe ou encore Killing Field. Le long-métrage ne révolutionne pas le genre mais permet d'aborder des thématiques larges et variées avec une certaine lucidité.
The Quarry est l'adaptation d'un roman de Damon Galgut, sorti en 1995 mais traduit en Français en "La faille" (1998). Ce livre avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma, par Marion Hänsel avec John Lynch, la même année. Il remporta même le prix du meilleur film au Festival des films du monde de Montréal cette année-là ! Cette fois-ci, il s'agit vraiment d'une adaptation car l'Afrique du sud est remplacé par le Texas et les personnages n'ont pas les mêmes failles spoiler: (dans le roman et le premier film, le Pasteur était gay, ici il était adultère) Le film s'appelle aussi "The Quarry" (la carrière dans le sens de gravière mais d'autres sens peuvent être sous-entendus comme celui de proie) et c'est un thriller mais dans l'esprit du Noir... J'ai beaucoup aimé l'absence d'explications contextuelles sur les protagonistes au départ du film, on en découvre çà et là, au fil du récit des bouts de vies car cette histoire parle avant tout de Culpabilité et de Rédemption, chacun des personnages y répondant à sa manière !
Je ne sais pas ce que vaut le roman, je ne l’ai pas lu et ce n’est pas ce film qui va le donner envie de le voir. Je trouve dommage que l’on sache dès le début qui est ce pasteur je trouve que ça enlève tout le mystère et une bonne partie de suspense. J’ai trouvé ce film long et sans grand intérêt. Les acteurs font pourtant parfaitement leur boulot, rien a redire sur ce plan là, c’est juste le rythme du film qui’est plat et lent. J’ai détesté et j’ai’eu beaucoup de mal à tenir jusqu’au bout, heureusement qu’avec le confinement on a pas mal de temps à perdre....
La destinée d'un homme en quête de rédemption et envahi par la culpabilité. La musique est superbe, un film qui aurait eu toute sa place dans de nombreux cinémas.
"Neil pas Jordan qui veut"... Un criminel en fuite se fait passer pour un révérend dans un petit village, le temps que l'affaire se tasse. Non, on ne parle pas de la comédie (très drôle) Nous ne sommes pas des anges de Neil Jordan avec Robert De Niro et Sean Penn, mais de The Quarry, son rejeton en version sérieuse. Ici, mieux vaut ne pas s'attendre à voir surgir un petit gag (même léger) de ce changement de situation aux antipodes de la moralité, car ce thriller préfère adopter son rythme pépère qui nous fait parfois regretter amèrement le peu d'inventivité du scénario (combien de fois se dit-on qu'on aurait pu l'écrire...). L'interprétation n'est cependant pas mauvaise, Michael Shannon nous ressortant son jeu de texas ranger (qu'il maîtrise forcément, au bout de la énième fois) et Shea Whigham ne déméritant pas dans son rôle (le caractère transparent de son personnage vient davantage de son écriture et du peu de profondeur qu'on y perçoit, que de l'acteur qui s'évertue à nous le faire apprécier malgré tout). On arrive au bout du film sans s'être trop ennuyé non plus (la photographie aidant fortement), mais en étant sûr qu'on a raté là l'occasion de faire un film dix fois plus convaincant, en prenant le temps de creuser les personnages, de rajouter un brin d'émotion et pourquoi pas un soupçon d'humour cynique (ce qui aurait surpris agréablement le spectateur). On cherche toujours la justification du repentir final qui tombe comme un cheveu sur la soupe, et ne sert strictement à rien (spoiler: le criminel se faisant descendre alors qu'il s'excusait pour tout ). Le lien entre le rôle qu'il a tenu (le révérend, preuve de moralité) et sa subite envie de se laver de ses péchés n'est pas fait auparavant (ce qui est assez dommage) et l'on avait aussi espéré que le scénario utilise la nationalité uniquement mexicaine de l'auditoire des sermons pour monter une solide critique d'une société texane qui rejette les hispaniques, mais le scénario préfère penser que cela va de soi. A force de ne jamais épaissir son histoire, elle devient d'une tiédeur qui nous donne seulement l'impression de rater une bonne soupe. Préférez mille fois Nous ne sommes pas des anges, qui, même sans être un summum de l'intelligence, est un petit péché (mignon) de comédie divertissante.
Un fugitif croise un prêtre sur la route qui va vers sa future paroisse dans le Sud des Etats Unis. Il le tue et usurpe son identité, puis rejoins son poste et se prend au jeu petit à petit, alors qu’il n’est pas croyant. Magnifique descente aux enfers morale, sous la menace d’un policier suspicieux, d’un innocent mexicain accusé à sa place, du remords qui le gagne. Suspense moral dans un Sud en déshérence, à la frontière Mexicaine, bordure de terres en décadence. Le Christ, cette fois-ci, ne s’est pas arrêté à El Paso. Une réflexion sur le bien et le mal aux accents crépusculaires et jansénistes
Quel gâchis. Des acteurs qui font le taf ; une ambiance et un décors parfaitement posé ; un scénario qui part bien. Et puis finalement Rien ou pas grand chose : mise en scène, montage, scénario ne sont pas à la hauteur. Pas la peine de s'y attarder.
Par une attention portée sur la post-production, avec des scènes taillées au cordeau et une bande son moulée mais dans le bon tempo, "The Quarry" affiche un bilan globale étonnamment positif. Cette ambiance lourde, certains diront (à juste titre) caricaturale, colle bien au sujet. À défaut d'avoir le plus brûlant des scénarios, les acteurs saturent l'image d'un thriller psychologique salvateur dans 'le paysage cinématographique.
Voici enfin un film profond, psychologiquement riche, interprété avec finesse par des acteurs formidables. Quelle chance de tomber sur un beau film de temps à autre !
Le thème de l'usurpation d'identité offre toujours beaucoup d'opportunités scénaristiques. Un assassin qui se fait passer pour un prêtre, ça pouvait donc donner lieu à un film passionnant voire jubilatoire, surtout porté par deux excellents comédiens. The Quarry démarre plutôt bien mais s'enlise assez vite dans une sorte de moralisme... quasi religieux qui casse le sujet, d'autant que la chute est complètement ratée. On ne s'ennuie pas, mais on reste complètement sur sa fin. Et on est à cent lieux des grands usurpateurs de prêtres, tels que Robert Mitchum dans La nuit du chasseur et dans Cinq cartes à abattre ou Jules Berry dans Le crime de Monsieur Lange.
Habituellement, ce sont les synopsis ou les trailers qui gâchent la surprise en dévoilant trop de choses et bien dans ce film ce sont les premières minutes qui en disent trop. Un peu plus de mystère n'aurait vraiment pas fait de mal au récit de Scott Teems. Au bout de quelques minutes, on sait déjà tout et l'histoire n'évolue quasiment plus après ça. "The Quarry" est un film monotone au cours duquel il ne se passe rien. Il n'y a pas la moindre tension, pas la moindre scène excitante, c'est juste fade et terriblement ennuyeux. C'est dommage, car il y a un certain style et un bon casting, mais je n'ai pas du tout aimé. Un film sans aucun intérêt.