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Le cinéphile
707 abonnés
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3,0
Publiée le 17 mai 2021
Thriller classique qui s'inscrit dans la lignée de film comme MUD, Joe ou encore Killing Field. Le long-métrage ne révolutionne pas le genre mais permet d'aborder des thématiques larges et variées avec une certaine lucidité.
Le thème de l'usurpation d'identité offre toujours beaucoup d'opportunités scénaristiques. Un assassin qui se fait passer pour un prêtre, ça pouvait donc donner lieu à un film passionnant voire jubilatoire, surtout porté par deux excellents comédiens. The Quarry démarre plutôt bien mais s'enlise assez vite dans une sorte de moralisme... quasi religieux qui casse le sujet, d'autant que la chute est complètement ratée. On ne s'ennuie pas, mais on reste complètement sur sa fin. Et on est à cent lieux des grands usurpateurs de prêtres, tels que Robert Mitchum dans La nuit du chasseur et dans Cinq cartes à abattre ou Jules Berry dans Le crime de Monsieur Lange.
Film très moyen, un début semblant prometteur puis ensuite 1h et 20 minutes de paroles pas forcément très intéressantes à entendre ... un rythme beaucoup trop lent pour un film d'une durée aussi courte, je n'ose pas imaginer la purge s'il avait duré plus de 2h20. De belles images de temps à autres, des personnages secondaires pas assez mis en avant et une trame scénaristique qui ne surprend ni ne s'envole jamais. Dommage parce qu'il y a pas mal d'idées, mais le film restera une déception pour ma part. Je l'ai regardé en ne sachant pas trop quoi regarde un après-midi, si on n'attends rien de particulier alors on peut se lancer, si on attends a être surpris, a trouver une ambiance ou un scénario prenant on repassera ...
The Quarry est l'adaptation d'un roman de Damon Galgut, sorti en 1995 mais traduit en Français en "La faille" (1998). Ce livre avait déjà fait l'objet d'une adaptation au cinéma, par Marion Hänsel avec John Lynch, la même année. Il remporta même le prix du meilleur film au Festival des films du monde de Montréal cette année-là ! Cette fois-ci, il s'agit vraiment d'une adaptation car l'Afrique du sud est remplacé par le Texas et les personnages n'ont pas les mêmes failles spoiler: (dans le roman et le premier film, le Pasteur était gay, ici il était adultère) Le film s'appelle aussi "The Quarry" (la carrière dans le sens de gravière mais d'autres sens peuvent être sous-entendus comme celui de proie) et c'est un thriller mais dans l'esprit du Noir... J'ai beaucoup aimé l'absence d'explications contextuelles sur les protagonistes au départ du film, on en découvre çà et là, au fil du récit des bouts de vies car cette histoire parle avant tout de Culpabilité et de Rédemption, chacun des personnages y répondant à sa manière !
Quel gâchis. Des acteurs qui font le taf ; une ambiance et un décors parfaitement posé ; un scénario qui part bien. Et puis finalement Rien ou pas grand chose : mise en scène, montage, scénario ne sont pas à la hauteur. Pas la peine de s'y attarder.
Un fugitif croise un prêtre sur la route qui va vers sa future paroisse dans le Sud des Etats Unis. Il le tue et usurpe son identité, puis rejoins son poste et se prend au jeu petit à petit, alors qu’il n’est pas croyant. Magnifique descente aux enfers morale, sous la menace d’un policier suspicieux, d’un innocent mexicain accusé à sa place, du remords qui le gagne. Suspense moral dans un Sud en déshérence, à la frontière Mexicaine, bordure de terres en décadence. Le Christ, cette fois-ci, ne s’est pas arrêté à El Paso. Une réflexion sur le bien et le mal aux accents crépusculaires et jansénistes