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Alain D.
589 abonnés
3 283 critiques
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3,5
Publiée le 4 mars 2024
Quel plaisir de revoir ce second volet de la saga des fripiers du Sentier. On retrouve La bande des quatre copains avec un José Garcia en mytho toujours autant volubile, et un Gad Elmaleh très sobre. L'affiche nous offre également les participations efficaces d'un Enrico Macias tout à fait crédible et de Daniel Prévost, comme toujours jubilatoire. Même avec un scénario assez foutraque, Thomas Gilou nous propose avec cette Comédie, une aventure folle à l'ambiance bon enfant, avec de bons gags, des coups fourrés, trahisons, arnaques en tous genres ; bref un savoureux cortège de rigolades.
Cette suite de "La vérité si je mens !", une nouvelle fois réalisée par Thomas Gilou et sortie en 2001, est relativement meilleure que le premier. Ce qui m'a d'ailleurs plutôt surpris car, n'ayant pas vraiment apprécié le premier, je m'attendais vraiment à rien avec cette suite. On suit donc ici les mêmes personnages que dans le premier film, confronté à de nouvelles galères. Le premier film ayant exploré tous les clichés possibles concernant les Juifs, cette suite lâche un peu la bride à ce niveau-là et nous offre ainsi un film, non pas plus en subtilité (parce-que c'est quand même bien lourd) mais dont les clichés passent plus au second plan ou sont en tout cas moins appuyés. Seulement, la première partie du film n'est pas spécialement intéressante pour autant ! Effectivement, nous suivons les personnages du premier film et leurs galères sans trop d'entrain car rien n'est original Après avoir été au sommet à la fin du premier film, il était inévitable de voir retomber dans cette suite pour ensuite remonter la pente, ce qui en ferait presque en réalité un "remake" (même si le mot est fort) du premier, ce qui inhérent à pas mal de suite de comédies françaises (mêmes problématiques, situations similaires etc.). De plus, le personnages interprété par José Garcia ayant marqué les esprits dans le premier film, il a le droit ici à être au devant de la scène et une bonne partie de l'intrigue se consacre ainsi à ses frasques, à ses arnaques etc., ce qui en devient, au bout d'un moment, un peu lassant. Mais heureusement, dans sa seconde partie, le film remonte la pente, notamment avec cette histoire de vengeance orchestrée par les personnages principaux qui est plutôt sympathique à suivre. Concernant les acteurs, on retrouve la même épique, mis-à-part Gad Elmaleh qui remplace Vincent Elbaz et qui est, de mon avis, moins bon dans le personnage. "La Vérité si je mens ! 2" est donc une suite légèrement meilleure que son prédécesseur mais qui ne casse pas des briques non plus !
Si le premier était entre la catastrophe et la réussite, mais penchait plutôt vers ce dernier, ici c’est tout l’inverse… Il faut éviter de faire une suite quand on a épuisé toutes ses idées… 1,5/5
Une suite encore meilleure que l'original. José Garcia est exceptionnel, il en fait des caisses pour notre plus grand plaisir, Gilbert Melki a un rôle un peu plus développé sur la fin, et cela apporte pas mal. Seul bémol, Gad Elmaleh, que je trouve un ton en deçà de Vincent Elbaz, sans être mauvais pour autant. Les dialogues sont plus claquants (la partie de poker, le choix du traîteur,...), et dans les personnages ajoutés, Daniel Prévost apporte un vrai plus en chef des achats d'un hypermarché truand. Une vraie réussite que cette suite.
Certainement le meilleur opus de la saga, les acteurs sont toujours excellents, l'humour encore plus efficace, le scénario se risque même à un peu de suspense...
Une de mes comédies préférées, tout simplement! Que de fous rires sur les dialogues énormes de la bande, des blagues qu'ils se font, de délires de mytho de José Garcia, un scénario excellent et bien ficelé, bref, que du bonheur. Champions du monde!!!
On retrouve la sympathique équipe du 1er opus sauf le pauvre Élie Kakou mort entre temps. Ça se trompe et ça se ment toujours autant en se parlant cash. Mais cette fois les joyeux commerçants du Sentier s'attaquent à la grande surface...
Un éventail de pieds noirs juifs hauts en couleur dans les rues du sentier se confronte frontalement à l’ogre de la grande distribution. Cet ogre est incarné par un Daniel Prévost de haut vol, un des acteurs majeurs de cette comédie populaire. Cette intrigue centrale permet d’instaurer un suspense jusqu’à un climax final astucieux. Autour de ce fil rouge se greffe des histoires de familles, de cœur et d’affaires en tout genre. Au cœur de la thématique familiale, deux à trois acteurs dopent sérieusement le film : le survolté José Garcia excelle à faire du Garcia, Enrico Macias en patriarche juif caricatural, et pourquoi pas ajouter Gad Elmaleh assez juste. Le reste du casting est assez pauvre ; en tête, Anconina qui n’est crédible que dans le désarroi avec ses yeux de chien battu pour la révolte tu repasseras. C’est populaire, drôle, hyper rythmé et surtout super bien écrit et dialogué ; ils ne faut pas craindre la surenchère caricaturale bien entendu. Mais on rit alors très souvent. L’énergie est omniprésente ; là où la mise en scène est invisible. Thomas Gillou n’a rien fait mis à part cette trilogie... pas étonnant, la mise scène n’est pas loin de la sitcom. A revoir juste pour une bonne soirée de détente.
Après un premier épisode visiblement raté, la bande composée de Richard Anconina, José Garcia, Bruno Solo et Gad Elmaleh (qui prend la place de Vincent Elbaz) revient pour de nouvelles aventures cette fois, visiblement, à la hauteur du casting. En effet, les temps morts sont peu nombreux, les gags rocambolesques tandis que les quiproquos de Thomas Gilou rivalisent d'ingéniosité. Classique de la comédie française, La Vérité si je mens ! 2 divertit et amuse, nous faisant oublier les tracas du quotidien.
Pas de réelle surprise dans cette suite qui ne vaut que pour la présence de l'excellent Prévost et l'escroquerie préparée par Eddie bien que l'ensemble est vraiment gros. Le reste on assiste à des histoires de fesses pas du tout intéressantes et Gad Elmaleh qui remplace Elbaz joue mal, il fait trop sérieux dans son rôle de Dov. Une suite assez décevante qui n'apporte finalement pas grand chose, mais l'humour communicative du groupe reste présente.
J'ai préféré ce second volet au premier car je le trouve bien plus fourni en scène drôle. Le scénario est excellent. Côté acteurs j'ai la encore bien ressenti la complicité entre les membres du groupe. Daniel Prévost est génial en "méchant".le petit bémol c'est gad elmaleh qui joue bien mais je trouve que son personnage ne colle pas bien avec ce qu'il était dans le premier volet.
Drôle et rythmé, avec une brochette de potes au mieux de leur forme, ce deuxième opus est un bonheur, on rigole franchement lors de certaines scènes mythiques comme le téléphone ou l'arnaque pour Eurodiscount. Personne ne semble en-deça des autres, et le film passe à la vitesse de l'éclair.
"La vérité si je mens" ne m'avait pas paru si brillante qu'elle méritât une suite. Pour autant, ce deuxième opus sur la communauté juive du Sentier est plus réussi parce que plus drôle tout simplement. Thomas Gilou donne plus de poids, semble-t-il, à ses personnages typés et colorés, plus de truculence à la caricature.En dépit que le scénario soit souvent artificiel, notamment à cause de ses nombreux protagonistes et acteurs vedettes auxquels il faut bien laisser du temps de parole! Précisément, parce que Gilou ne dispose pas d'un sujet véritablement inspiré, il mène plus ou moins parallèlement deux intrigues. La première met aux prises Eddie (R.Anconina), créateur de fringues du Sentier, et le crapuleux directeur d'une grande surface que joue Daniel Prévost. La seconde intrigue consiste en un récital de José Garcia en modeste coursier empêtré dans ses mensonges, se faisant passer pour richissime afin de séduire une belle demoiselle. Les deux histoires permettent bon nombre de situations amusantes appliquées à la nature supposée de jeunes gens arrivistes ou parvenus, maladivement obsédés par l'argent, l'apparence et la luxure. Gilou dirige une bande de joyeux drilles dont les excès, dans le langage et dans l'émotivité, constituent la meilleure part de la comédie.