Excellente comédie à sketches, dans la grande mode des années 60-70. Le plus surprenant est, finalement, que tout cela n'a pas du tout vieilli, grâce à l'abattage d'un Giancarlo Giannini au sommet de sa forme et de la divine Laura Antonelli, une des plus belles comédiennes italiennes de cette époque. "La Vendetta", qui voit la vengeance d'une veuve se transformant en mante religieuse pour épuiser l'assassin de son époux dans d'interminables ébats, est un segment particulièrement savoureux. En outre, la mise en scène de Risi est inspirée, tout comme les décors très modernes, voire psychédéliques, de certaines séquences et la musique groove d'Armando Trovajoli.
Film à stektch, typique du cinéma italien et des années 70, sur le sexe et ses complications. Le côté décomplexé du film de Dino Risi est son principal atout, on parle du sexe et ses contrariétés, l'amour joue un petit rôle. Laura Antonelli y apporte sa beauté et Giancarlo Giannini son humour débridé et son visage élastique . Pas de quoi casser 5 pattes à un dinosaure toutefois
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1,0
Publiée le 28 avril 2021
Ce film est probablement l'un des pires que j'ai jamais vu. Il est composé de courts sketches qui tournent autour du sexe mais ils ont été mal exécutés. Tout d'abord il y a trois acteurs principaux qui jouent le rôle principal dans chaque sketch mais je n'ai pas du tout cru à leur performance. Ensuite la qualité du son et de l'image est très faible même pour un film des années 70. Mais le pire problème est que ce film devrait être une comédie mais je n'ai jamais ri car l'écriture comique et le timing étaient vraiment mauvais. Au lieu de cela j'ai ri beaucoup pour la laideur de ce film. Je n'ai pas trouvé la volonté de faire un film à prendre au sérieux mais ce n'est pas non plus quelque chose de simplement destiné à être du trash. En conclusion je suggère ce film à tous ceux qui veulent rire sur la façon dont il ne faut pas faire de bon films...
Une suite de sketches pour un résultat relativement inégal. Ce qui est constant, c'est la beauté sensuelle de Laura Antonelli et le génie comique de Giancarlo Giannini. On est assez souvent proche des Monstres et l'un des segments annonce Affreux, sales et méchants. A retenir surtout celui qui utilise le personnage d'un travesti pour passer un message très fort contre l'homophobie et un autre, étrange mais pénétrant, qui évoque un dépôt dans une banque de sperme. Pour le reste, désirs et frustrations sont accommodés à toutes les sauces, une bonne manière de railler la virilité du mâle italien.
Ce que j'ai compris de Risi dans ce film, c'est qu'il sait faire en sorte que son audience aime être étudiée. C'est en tout cas l'intérêt de cette compilation de sketchs où l'ancien psychologue profite de la révolution sexuelle pour s'exprimer avec une pudeur décroissante sur la question du désir au travers de personnages aussi libidineux que caricaturaux.
Mais l'exagération est ce qui a longtemps permis à Risi de passer outre la bienpensance, et maintenant que celle-ci s'écroule, son style se retrouve esseulé et en retard, comme si le réalisateur tentait de gravir une marche en trop sur l'escalier de ses démonstrations sociales. Sesso Matto se trouve dans ce moment de déséquilibre et de tâtonnement où l'on cherche du pied la marche fantôme.
L'écriture est bien sentie, les piques toujours grinçantes et certains gags très drôles, mais socialement, ça a vieilli. Pas tant parce que les mœurs ont changé qu'à cause du fossé de moins en moins grand, dans ces fringantes années 1970, que Risi peut remplir avec humour et provocation entre "ce qui est" et "ce qu'on en dit". Si c'était en mon pouvoir et qu'il en avait besoin, j'irais le rassurer en lui disant que ce fossé, il a participé plus que bien d'autres à le combler - mais en attendant, Sesso Matto est un pétard mouillé qui explose quelques années trop tard.
A voir pour la performance hallucinée de GianCarlo Giannini qui campe toute une galerie de personnages différents dont un défunt plutôt ...expressif! A ses côtés Laura Antonelli fait dans la sobriété quoiqu'en nuisette la plupart du temps. Dino Risi se lâche et l'uomo italien en prend pour son grade, sauf les ecclésiastiques une fois n'est pas coutume ! Les sketches sont tous bons et celui avec le travesti est même assez touchant. Un must pour les amateurs de comédie italienne des 70's.
Même restauré, le film a beaucoup vieilli : les sketchs sont fadasses, représentant des blagues éculées aujourd'hui. La réalisation est soigné, les acteurs s'en donnent à cœur joie mais cette comédie ne fait pas rire, à l'exception du dernier sketch que j'ai trouvé original. Un film mineur de Dino Risi que j'espérais plus rageur contre la chape de plomb des mœurs de l'époque.
Sesso matto est d’une facétie géniale. Les historiettes sont croustillantes, variées et si pétillantes ! Le duo d’acteurs est fantastique et l’actrice est d’une beauté à couper le souffle. Tout l’humour du cinéma italien est dans ce film : spontané, espiègle et parfois cruel.
Même le grand Dino Risi ne peut pas réussir tous ces films..... même si Laura Antonelli et Giancarlo Giannini jouent divinement bien. Cela reste anecdotique et les films à sketchs sont trop vite fait mal fait, un genre qui a eu un succès pourtant étonnant....
Ce film a sketch présente une galerie de portrait comme dans les monstres.Seulement tout ici ne tourne qu'autour du sexe,et du rapport que possède l'homme avec celui ci.Comme tout les films a sketchs c'est plus au moins réussi mais ici il n'y a pas vraiment un sketch sortant du lot.Certains ne tiennent que sur leur chute,et parfois la chute et vraiment trop téléphoné.Un Risi moyen,il a fait bien mieux.