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blondin1977
5 abonnés
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3,0
Publiée le 9 octobre 2023
Frustrant! En cette époque fort moribonde pour le cinéma de genre et le cinéma en général, la bande-annonce du nouveau film de Gareth Edward ressemblait à un miracle, le StarWars ou le matrix des années 2020, avec l'aura de l'immense succès de Rogue One et l'estime du réalisateur de Monsters. L'équipe technique renforçait cet intérêt jusqu'à la présence d'un Hans Zimmer qui est souvent dans les bons coups. Lorsque le générique de fin démarre les yeux brillent de tableaux somptueux et d'une esthétique générale quasi-parfaite... mais l'impression d'avoir assisté à une bande-annonce de deux heures qui ne déclenchera jamais son scénario est terrible. Que Gareth Edward ne soit pas un réalisateur d'action est désormais certain (Monsters était contemplatif et son Godzilla particulièrement calme). Mais bien plus largement on a le sentiment que le film a été réalisé par le chef décorateur ou le designer, sans script, sans savoir que faire de ce pitch, de cet univers. Symptôme, on s'est rarement demandé à ce point où était passé Hans Zimmer tant la musique est invisible. Sans grand méchant, doté d'un héros fétu de paille, sans objectif clair, le film nous fait parcourir des images magnifiques sans savoir qu'en faire. Les concepts passionnants, chaque tableau pouvait détailler un film à lui seul, le caractère émotionnel évident. Le pire dans ce projet c'est que pour le coup on ne pourra pas accuser un studio d'avoir tué la créativité d'un artiste. Gareh Edward avait du potentiel sur Monsters. Il a montré qu'il pouvait tourner un film génial sur Rogue One... pour peu qu'il soit accompagné d'un scénariste de la trempe de Tony Gilroy. Ce dernier manque très cruellement ici, ce qui débouche sur un des plus monstrueux gâchis de l'histoire de la SF au cinéma. A ce stade je ne saurais dire s'il faut conseiller de visionner tout de même le film au risque de se faire très mal ou s'il faut le laisser à la promesse de sa bande-annonce, comme un rêve.
J'avais pourtant beaucoup apprécié Rogue One et j'attendais avec impatience The creator mais c'est la grosse déception. Au début ça se présente plutôt pas mal et on accroche bien. spoiler: Une catastrophe nucléaire a été causé par une IA et c'est justement sur cet antagonisme homme machine qu'on pense que le réalisateur va développer sa réflexion. Mais hélas plus on avance plus c'est les méchants humains contre les gentilles machines qui sont plus humaines que les humains (c'est dit textuellement dans le film). Et rien ne va nous être épargné. spoiler: Une IA incarné par un enfant (surement parce que lIA doit apprendre...) qui en plus pleure pour bien nous attendrir. Les IA sont aussi habillées comme les humains (quel intérêt ?) , il y a même des IA moines bouddhistes ( vraiment nimp). Ok les effets et la photo sont pas mal mais on finit par s'ennuyer avec un scénario vraiment sans intérêt au final et recyclant pas mal de films déjà vu.
Ce film sf ambitieux tient toutes ses promesses : une histoire bien réalisée et émouvante, un bon casting, de sublimes prises de vues réelles, d'excellents effets spéciaux. Découvert par hasard, je recommande vivement ce film!
Gareth Edwards nous a livré l'un des meilleurs Star Wars avec Rogue One, cette fois il part sur un scénario original et tout un univers à créer. Ce qu'il fait d'ores et déjà avec brio. Déjà les 5 premières minutes nous mettent immédiatement dans le bain et rapidement ce sont les superbes décors et les effets spéciaux très réussis qui marquent son spectateur. L'intrigue se met en place, intéressante et décrivant une nouvelle adaptation de la guerre entre humains et IA et la séparation définitive entre Occident et Orient rajoute au climax une dimension politique des plus intéressante. Edwards met toutes ses qualités au service de ce petit bijou SF a qui il manque peut-être un tout petit supplément d'âme pour en faire un grand film, même si l'émotion sur le final fait une apparition remarquée. Et puis j'ai toujours un doute sur le charisme de John David Washington qui plombe à mon sens un petit peu un personnage principal qui aurait pu être bien plus consistant. Quelques légers défauts qui n'empêchent pas The Creator d'être une belle réussite dans un univers SF actuel quelque peu aseptisé.
4,5 pour les images et la réalisation magnifique 3,5 pour le scénario un peu banal (c'est du déjà vu 1000 fois, et scandaleux quand on y pense, ce héros militaire qui désobéit pour suivre sa quête personnelle et met plein de gens en danger pour ça !) Au final un bon moment qui soulève pas mal de questions sur l'IA et l'impossible cohabitation avec l'humanité.
Vraiment bon , ça fait longtemps qu'un film m'a pas donné une claque comme ça , aller y les yeux fermés (peux été des scène un peux long mais pas déranger personnellement ) Merci pour c'est 2h de plaisirs 😆
J'ai trouvé l'univers et les décors incroyable. Ce film est vraiment beau à voir.Cependant je trouve que l'histoire n'est pas assez exploité. Certains détails sont expliqué mais qu'à moitié, et j'ai trouvé ça dommage car l'histoire a beaucoup de potentiel .
Un film généreux, avec des images et un sound design affolants (le gros point positif de ce métrage) et une histoire qui suit une direction satisfaisante. Ni cousue de fil blanc ni totalement imprévisible, l'intrigue est surtout un prétexte pour dénoncer spoiler: les interventions militaires des Etats-Unis un peu partout dans le monde (mais le parallèle avec la guerre du Viet-Nam est encore plus évident) . On se prend au jeu, on voyage, on trouve de nombreuses idées très sympas (un mix de plein de références de la science-fiction) et on en prend plein les yeux. Que demander de plus ?
Malheureusement cette intrigue, qui prend quand même une place importante dans le film, avance assez maladroitement. Des décisions qui sont souvent incompréhensibles, des obstacles bancals et des soldats qui se savent pas tirer à 10m viennent un peu gâcher le plaisir. On rajoute à cela les problématiques qui sont un peu trop martelées au travers de dialogues moyennement écrits et on arrive à mon sentiment mitigé en sortant de la salle. Je n'ai pas pris une claque et j'en suis un peu frustré car la sincérité du film est si évidente que je n'ai pas envie de me rappeler des défauts que j'ai pu trouver.
Un film avec de belles images certes, mais le scénario est à revoir... Les éléments de ce film n'apporte rien de nouveau à ce que les films antérieurs ont pu faire. La grande question des IA n'est même pas réellement aborder car le film se concentre sur l'action et les explosions (très belles mais répétitives).
1/ Ce film réalisé par Gareth Edwards, déjà crédible avec Rogue One dans Star wars est très bien. 2/ Certes l'action monte crescendo et le film prend toute sa dimension au bout d'une heure mais l'ensemble est très bien voir excellent. 3/ A voir et a revoir car ce film va devenir Culte dans quelques années. Ma note ****/***** #richardmagan #jadorelecinema #jadore #movies #filmavoirabsolument #voirlesfilmsaucine
Un budget de 80 millions de dollars ? On a l'impression que 20th Century Studios en a eu pour son argent tant les effets spéciaux sont nombreux et réussi. Bien servi par ces acteurs, ce film a pour intérêt principal de placer les États-Unis dans le costume du méchant et de proposer une confrontation IA/Humain encore peu explorée au grand écran.
C'est très réussi mais The Creator échoue à construire un vrai film d'action.
Côté positif, on a une bonne réalisation au niveau visuel : effets spéciaux, scènes d'action, décors réalistes bien que futuristes... Pourtant, je n'ai pas ressenti grand chose en voyant ce film : le scénario est un peu brouillon, on ne sait pas très bien quel est vraiment l'enjeu, où sont les bons et les mauvais (les humains américains tirent sur les robots et ces derniers ont oublié la première loi d'Asimov car ils n'hésitent pas à torturer ou tuer les premiers). Le film est parsemé de scènes d'action, mais on n'a pas vraiment d'impression de tension, de danger, de suspens... (ou alors je suis un peu blasé ?). Il y a aussi des incohérences : spoiler: les USA font des frappes comme bon leur semblent sur des "pays d'Asie" sans plus de précision (où sont passées la Chine ou l'Inde ?) sans qu'il y ait de réplique ? Ils sont censés viser des "centres d'IA" sans qu'on voit grand chose dans la zone ciblée à part quelques robots : Il y a comme un défaut... Et concernant l'Europe ou l'Afrique ou l'Amérique du sud, pas un mot sur comment ça se passe avec les IA : une fois de plus les USA sont le seul pays à exister à part l'Asie qui est considérée comme une zone sous-développée sans armée ou gouvernement ?
A niveau de la base spatiale, ll y a un problème de taille : spoiler: on la voit depuis le sol, ce qui implique qu'elle fasse plusieurs dizaines de kilomètres au bas mot, et pourtant une fois à bord elle a l'air beaucoup moins grande et elle est détruite un peu trop facilement (on y entre comme dans un moulin !)
Par ailleurs, le réalisateur semble un peu en panne d'inspiration car il a pompé des scènes de Rogue One qu'il avait réalisé : par exemple spoiler: la scène de fin où le soldat et sa femme-robot s'embrassent est identique à celle de Rogue One où les deux rebelles s'embrassent juste avant de mourir dans une explosion . Pour finir, le thème principal (les IA doivent-elles être considérées comme des êtres vivants doués de conscience ?) est à peine survolé au milieu de cette succession de scènes de combat : on a du mal à ressentir de l'empathie pour les androïdes ; de même, on n'a pas vraiment de réponse quant à l'origine du conflit : spoiler: une bombe A a détruit Los Angeles et on nous dit juste à la fin que c'est en fait dû à une erreur humaine et pas à cause d'une IA sans plus de précisions
Verdaderamente decepcionada! Después de ver el trailer durante el verano, quedé super emocionada e impaciente por verla, super imágenes y sobre todo un "Dream On" de Aerosmith que realmente me hizo soñar y saber que era el mismo director de Rogue One más emoción, para que al llegar el día de poder verla quedé en shock pero de la decepción. Un tema de moda con la IA pero sin ninguna profundidad, diálogos sin sentido y sobre todo parece que hizo copias de películas pasadas, tomo un poco de Matrix, Robocop, Terminator, Rogue One, etc, etc., para hacer una película larga, aburrida y terminada a fuerza. Las actuaciones buenas pero Washington queda pequeño en un papel que está hecho de la nada, super efectos especiales y las locaciones hermosas, pero el soundtrack me falta, nada de música durante la película y el Dream On se queda perdido y soñando en algún lugar. El final horrible y me quedo con la sensación de haber perdido mi tiempo al ver una película de la cual tenía grandes expectativas. Una lástima porque me parece que la película daba para más.
J'ai pleuré. "The Creator" est le quatrième film de Gareth Edward après "Monsters" (2010), "Godzilla" (2014) et "Star Wars Rogue One" (2016). Comme ses films précédents l'annonçaient le réalisateur se confirme, avec Guilermo del Toro, comme représentant contemporain de la science-fiction d'action poétique. L'histoire est celle d'une guerre contre des intelligences artificielles réfugiées en Asie et que l'Occident veut à tout prix détruire. Comme avant, Edwards convoque amoureusement les références de ses maîtres - Spielberg et AI intelligence artificielle, Cameron et Terminator, Scott avec Blade Runner et Alien, les films sur la guerre du Vietnam - tout en trouvant sa voie, celle de l'humanité et de l'émotion. Rarement voit-on des films de science-fiction à la fois si généreux sur le plan visuel et l'action explosive tout en restant, comme il l'a toujours fait, à hauteur humaine. On reconnaîtra à coup sûr sa patte - moments d'action montrés hors-champ à travers des écrans, plans en caméra à l'épaule, le clin d'oeil au chien - mais il filme plus longuement qu'à l'accoutumée, laissant à l'oeil le temps d'admirer des paysages grandioses et des scènes de destruction qui n'ont rien de gratuites dans l'histoire et nous prennent aux tripes tout en étant visuellement splendides. Edwards était à la base un créateur d'effets spéciaux numériques, sachant exactement comment fonctionnent les effets visuels 3D, ayant par cette expertise réduit considérablement le coût de ses films tout en leur apportant une qualité que d'autres réalisateurs auraient obtenu pour deux fois plus cher. Mais au milieu du déluge de feu, la poésie. Les larmes. La réflexion sur ce que l'humanité est et peut choisir d'être. Voilà. Gareth, une fois de plus tu ne m'as pas déçu. Merci.