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AMCHI
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3,5
Publiée le 20 décembre 2021
Difficile d'être un repenti lorsque l'on fait partie de la mafia et Thomas Accardo va l'apprendre à ses dépens. C'est un avocat qui vient juste de sortir de prison, il veut changer de vie. Proche d'un parrain de la mafia de San Francisco, ce dernier lui accorde une nouvelle chance mais cela ne plaira pas à tout le monde et cet acte va déclencher une guerre des gangs. Sans être grandiose Le Conseiller tient bien la route, grâce à une histoire simple mais prenante. Alberto De Martino, solide artisan du bis italien, met en scène avec efficacité cette histoire assez nerveuse et entraînante entre ses fusillades ou ses courses-poursuites. Il y a aussi un casting de qualité entre Tomas Milian (loin ici de ses rôles parfois burlesques), Martin Balsam (acteur américain vu notamment dans Psychose qui tourna plusieurs fois pour le cinéma italien des années 70, souvent dans des séries B) ou encore Francisco Rabal. Peu de présence féminine, elle est assurée par une Dagmar Lassander plutôt sage et effacée alors qu'on pu la voir plus volcanique ailleurs. C'est un affrontement sans merci, qui débutera à San Francisco et se terminera en Sicile. Ces lieux (en passant par le Nouveau-Mexique) servent merveilleusement comme décor naturel ce film de mafieux. Riz Ortolani accompagne ce film avec une jolie musique mélancolique (bien que l'on a connu avec des mélodies plus originales). Le Conseiller s'achève sur une touche d'amertume, et durant le temps qu'il dure nous fait passer un bon moment grâce au charme particuliers de ces productions italiennes des années 70.
Série B italienne dans la veine du "Parrain", bien réalisée, avec des personnages et des interprètes intéressants. Tomas Millan joue un personnage moins excessif, plus crédible que d'habitude. Le film a peut-être un peu trop tendance à illustrer les figures imposées du genre. Le plus gênant finalement c'est que ce type de production donne une aura romantique à des personnages qui ne le méritent guère...