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    Crock of Gold
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    domit64
    domit64

    50 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 15 octobre 2021
    Une super réalisation pour ce docu sur la vie dd Shane MacGowan dernier punk qui a su ressusciter la musique traditionnelle de son pays. On retrouve un poète et musicien qui semble en fin de vie, regard hagard en fauteuil roulant mais qui incroyablement à garder son humour caustique et malicieux ! Ce film rend un super hommage à ce talentueux poète et musicien ! De belles photos de l'Irlande si chère à son cœur et quelques tableaux animés complètent brillamment ce film. A voir sans hésitation !
    Audrey L
    Audrey L

    647 abonnés 2 593 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 juin 2021
    Vous ne savez pas qui est Shane MacGowan, et vous n'êtes plus très sûr d'avoir déjà entendu la musique des Pogues ? Bienvenue au club. Mais maintenant, on est "presque" incollable sur le sujet grâce au documentaire assez copieux Crock of Gold, produit par Johnny Depp et réalisé par l'habitué de la musique Julien Temple. On dit bien "presque", car c'est le principal défaut de cet œuvre : on oublie complètement de parler musique. Un comble. L'apprentissage de la musique pour Shane, l'avis des autres membres du groupe, la contextualisation du mouvement punk (...), rien de tout ça n'est abordé, comme si cela allait de soi pour le spectateur, ou que cela n'était pas important (peut-être un peu plus important que les scènes de compliments du chanteur envoyés à Johnny Depp ? Non ?). Bien plus que la forme chaotique du docu (les intermèdes dessinés à la va-vite, les illustrations...), c'est ce manque-là qui nous a gêné (en même temps, quand on a subi la forme chaotique mais soporifique du précédent Absolute Beginners, on ferme les yeux assez facilement sur cette dernière mouture "chaotique mais dynamique" de Julien Temple). On reste aussi assez dubitatif sur la scène de Johnny Depp au bar : on n'y apprend rien de Shane à part les fleurs envoyées à l'acteur, ce dernier s'empresse de clasher sa saga Pirates des Caraïbes (dont il vient d'être viré)... On est un peu gêné (encore) : cette critique sort de nulle part et tente un lien évident entre le chanteur maudit et l'acteur récemment "persona non grata" d'Hollywood, on sent souvent que l'acteur essaie de rappeler que s'il l'avait pu, il aurait bien fait musicien (tous les cadrages sur lui en train de jouer de la gratte). Ces passages ne durent pas longtemps (quelques minutes) sur les (longues) deux heures de docu, mais malheureusement on le retient facilement (la presse anglaise a écorché le film à ce sujet). Mais en contrepartie, comment ne pas céder à l'envie d'acheter un vinyle (ou télécharger sur Internet, chacun son truc) des Pogues en sortant de la salle, comment ne pas se trémousser lors des archives de concerts démentiels, comment ne pas avoir une certaine sympathie pour ce vieux monsieur qui ne l'est pas tant (63 ans, alors qu'il en paraît 20 de plus... Ses interviews sont les meilleurs spots de prévention contre la drogue et l'alcool existants), comment ne pas se passionner pour cette découverte (totale, pour notre part) de la musique irlandaise mêlée à du punk (genre qui nous parle "un peu" plus... D'ailleurs, traiter les Clash de dinosaures... Un contre-coup de la drogue, certainement, on t'en veut pas Shane). Allez, maintenant, direction le disquaire. On s'est parfois senti face à un docu complaisant, tantôt négligé tantôt démentiel, cabotin, dynamique, entraînant, joliment anarchiste et très bavard... Un vrai punk, quoi.
    Marc L.
    Marc L.

    46 abonnés 1 607 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 avril 2022
    Ce n’est pas parce qu’il permet de redécouvrir la carrière des Pogues à travers un riche fond d’archives que ce documentaire se révèle particulièrement inspiré mais pour sa plongée dans la personnalité de leur fantasque leader. On savait Shane MacGowan tout en paradoxes, lui qui avait poussé le mode de vie rock’n roll jusque dans ses derniers retranchements tout en se révélant l’un des plus fins poètes de la scène rock des années 80 et l’un des véritables initiateurs de la redécouverte médiatique de la musique populaire irlandaise. A en croire ‘Crock of gold’, ce furent les années de prime jeunesse qui furent les plus formatrices, celle de premières années dans une campagne irlandaise au mode de vie séculaire, perçues comme un âge d’or à travers ses yeux d’enfants, suivies d’un déracinement familial et de l’installation dans un pays socialement et culturellement différent, et même hostile : c’est pour avoir été sans cesse ramené au cliché de l’Irlandais imbibé, grossier et ingérable que Shane MacGowan, devenu l’une des figures familière de l'effervescence punk londonienne de la fin des années 70, décida d’offrir au public britannique très exactement ce qu’il s’attendait à voir. Interviewé sur le mode de la discussion alcoolisée à bâtons rompus par des personnalités aussi diverses que Bobby Gillespie, Johnny Depp ou Gerry Adams (le leader du Sinn féin), MacGowan lui-même suscite un certain émoi. S’il arbore un râtelier tout neuf, loin du piège à loup destructuré qui a fait sa réputation visuelle, le chanteur apparaît terriblement diminué physiquement, incapable de bouger, l’élocution lente et le regard rendu vitreux par des décennies d’excès qui auraient tué un être humain normalement constitué (alors même qu’il précise que l’alcool n’a jamais été un dérivatif pour lui mais un véritable plaisir, dont il a abusé à n’en plus finir). Souvent perdu dans ses souvenirs, bougon, littéralement habité par son patrimoine national et révélant au passage quelques anecdotes saisissantes (la découverte d'ossements de victimes de la Grande Famine de 1845 lors d’un après-midi familial à la plage) MacGowan, même réduit à l’ombre de lui-même, reste attachant et incarne ce que la culture rock a produit de plus intrinsèquement, définitivement, irrémédiablement irlandais.
    Ray M.
    Ray M.

    6 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 17 juin 2021
    Un biopic où l'on découvre un artiste et on assiste à l'autodestruction d'un poète, les textes des chansons sont traduites, qui se retrouve en fauteuil roulant suite à un accident et un vieillard incapable d'écrire à 60 ans suite à tous ses excès de drogues et d'alcool. 😢
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