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NarnoNarno
39 abonnés
639 critiques
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4,0
Publiée le 9 décembre 2024
Ce "Social Dilemma (Network)" ne nous fera plus utilisé vos écrans de la même manière, ou à défaut, nous ne serons plus naïfs dans ce que nos doigts ou nos clics de souris nous obligent à agir. Car oui, ce n'est pas nous qui interagissons avec nos appareils connectés, mais indirectement c'est eux qui nous conditionnent à force de nous connaître, en nous rendant addictifs, contrôlables, et particulièrement lucratifs. En interviewant ceux qui ont généré ou créé tout ça, et qui, par bonne conscience ou envie de sauver le monde, le documentaire fait repentir face caméra ces quelques acteurs qui ont oeuvré à l'édifice génial et effrayant de ce système, et alerte sur le pouvoir surpuissant des GAFA du net et des réseaux sociaux à nous manipuler. "Derrière nos écrans de fumée", titre français particulièrement bien senti, fait froid dans le dos dans les conséquences qu'ils suggèrent et du quasi impossible retour en arrière face à cette machinerie puissante et autonome. Flippant !
Une fois n'est pas coutume, je m'engage dans un documentaire Netflix.
Et particularité, c'est un mix entre documentaire avec extraits de vrais journaux télévisés ou reportages/témoignages, et fiction illustrant le propos...et ce dernier aspect m'a un peu décontenancé étant donné que je n'y ai pas forcément trouvé une utilité folle. Suivre cette pseudo famille type ne m'a pas convaincu du tout.
Le sujet se suffisait, à savoir la dérive des réseaux sociaux à base de témoignages d'anciens acteurs de ces technologies.
Le fond était donc intéressant et permet de se poser quelques questions, mais la forme est bien plus douteuse.
Mouais, mouais, mouais. Sans vouloir être trop sévère, je n'ai absolument rien appris avec ce film documentaire. Tout ce qui est dit dedans sont des lapalissades pour moi car tout est assez évident depuis le début d'internet voire même un peu avant. Après, on ne pas nier le fait qu'il y a beaucoup d'intervenants de grosses sociétés dans le doc et une forme sympa mais hormis ça, pour moi le film n'est pas du tout à la hauteur. 9/20.
Très efficace. A montrer aux ados ! On aurait aimé un peu plus de contradiction. On est un peu gêné pour Netflix qui critique ses collègues mais ne s'intègre pas du tout.
Un très beau film-documentaire qui nous rappelle le danger des réseaux sociaux, de nos téléphones, et qui explique un petit peu la sociologie derrière toute cette sociétée qui se numérise de plus en plus.
J'ai vu un film... ou plus exactement un documentaire, un plaidoyer pour mettre une certaine distance avec les réseaux sociaux qui mobilise un temps de cerveau disponible certain. On observe les intentions des Facebook, Instagram Twitter, Youtube ou Google dans leur volonté de développer leurs activités avec des impacts bien négatifs sur la pensée, la cohésion sociale ou la vie de famille... J'ai également apprécié, outre les interviews, la mise en perspective avec les comédiens pour illustrer les propos... Il va falloir beaucoup dénoncer... On apprend beaucoup...
"Derrière Nos Écrans De Fumée" est un documentaire que je trouve pas terrible. Le sujet est intéressant mais tourne en rond, j'aurais bien aimé voir des avis positifs sur les réseaux sociaux car voir que des avis négatifs c'est intéressant juste les 20 premières minutes.
Le point clé de ce reportage est de mettre en lumière l'enfermement créé par les algorithmes, qui finissent par produire l'inverse de ce que devaient être à la base les réseaux sociaux : des lieux virtuels d'échange, de confrontation, de partage. Au contraire, ils sont devenus des lieux où se développe si facilement le complotisme, les idées les plus sombres, les expressions les plus violentes car il n'y a plus aucun brassage d'idées mais seulement des communautés parfaitement étanches entre elles et qui s'auto-alimentent par un circuit fermé malsain. Pas mécontent de ne pas avoir de compte Facebook ou Instagram pour ma part...
Comme souvent en voyant pareil film, je me dis qu’il aurait sa place, utilisé, comme base de discussion, à l’éducation nationale dans les programmes des collégiens, première « cible » des réseaux sociaux. La réalisation, mélange d’interviews d’acteurs clés du monde du numérique californien, créateurs de la « bête », et de fiction réalisée avec beaucoup d’idées, d’effets spéciaux et de moyens est une très bonne initiative : cela rend l’ensemble plus vivant et augmente la pédagogie. Netflix, distributeur du documentaire, est absent du débat alors qu’ils utilisent certaines des techniques citées (moteur de recommandations, lancement d’un autre épisode/film à la fin du précédent pour ne pas laisser l’utilisateur « décrocher » de la plate-forme). La morale de l’histoire pourrait être « un homme averti en vaut deux ! ». Or, les acteurs du numérique font signer à leurs utilisateurs des conditions d’utilisation de plusieurs dizaines de pages mais omettent de mentionner le plus important : que l’utilisateur est le produit !
"Derrière nos écrans de fumée" (traduction besogneuse de "The Social Dilemma") est un réquisitoire à charge contre les réseaux sociaux. Certes, il ne verse pas dans le complotisme : il n'accuse pas les dirigeants de Facebook, Instagram Twitter, YouTube ou Google de nourrir un projet criminel de manipulation universelle. Mais il montre comment la logique purement entrepreneuriale de ces sociétés, leur désir de capter et de retenir une audience toujours plus large, sont lourds de menaces.
La charge semble d'autant plus légitime qu'elle vient d'anciens dirigeants de ces plateformes qui, comme des mafieux italiens tentant d'obtenir une réduction de peines, comparaissent les uns après les autres devant la caméra de Jeff Orlowski. Pour enfoncer le clou, cette succession d'interviews est entrecoupée par une fiction mettant en scène une famille américaine ordinaire dont les enfants souffrent d'une dépendance accrue aux écrans : la cadette perd confiance en elle après avoir reçu une remarque sur son physique, l'aîné se laisse séduire par les thèses complotistes.
Le sujet est grave : exploitation des données personnelles, dépendance aux réseaux sociaux, propagation de la désinformation, haine en ligne.... Il nous concerne tous - qu'il s'agisse de moi qui suis en train d'écrire cette critique pour la poster sur les réseaux sociaux, ou vous qui êtes en train de la lire alors que vous pourriez consacrer ce temps précieux à de vrais échanges avec de vrais gens dans la vraie vie !
Mais ce documentaire a trop de défauts pour convaincre. Son plus cocasse est d'être produit et distribué par Netflix, une plateforme qui utilise elle aussi les algorithmes pour influencer le choix de ses clients. Ses séquences fictionnelles, qui rappellent un mauvais épisode de "Black Mirror", sont particulièrement balourdes. Il ne donne pas la parole à la défense, qui aurait pu souligner par exemple les récents efforts déployés pour lutter contre la désinformation. Enfin, et c'est peut-être le défaut le plus rédhibitoire, il ne contient guère d'informations qu'on ne connaissait déjà sur les réseaux sociaux et les addictions qu'ils suscitent.
J'ai entendu parler de ce documentaire maintes fois depuis septembre 2020. Il m'aura fallu six mois pour trouver 1h30 pour le voir. Quelle déception ! Les vingt premières minutes installent un climat de peur pour faire croire au spectateur que les réseaux sociaux sont à l'origine des problèmes de société que nous rencontrons. Soit les spectateurs sont de grands naïfs, soit les auteurs les prennent pour des débiles. Le film est truffé d'affirmations invérifiables, d'images tirées de la réalité sans mise en perspective, de reconstitutions fictives désespérantes. Des parallèles maladroits sont faits par exemple entre Wikipedia et les réseaux sociaux, ce qui n'a fondamentalement rien à voir. Le seul passage intéressant est l'attention portée sur l'usage des réseaux sociaux afin de déstabiliser un pays ou d'orienter une élection, en exploitant les algorithmes conçus pour afficher toujours plus d'informations payées par les annonceurs. Les quelques recommandations pratiques pendant le générique de fin peuvent être utiles, on peut dont aller directement les voir sans perdre son temps. Au final ce documentaire a tous les atours d'un film de propagande, qui n'éduque en rien le spectateur et ne l'aide surtout pas à réfléchir par lui-même.
Film documentaire de boomer. Qui est nocif pour quiconque le regarde, car il ne fait que de dire des vérités que tout le monde connait déjà spoiler: Cette fin, où le protagoniste se retrouve dans une manif pro SS à cause des fake news, me semble certes réaliste, mais manquantes de casualité)
Le film manque d'une morale claire, s'il critique notre insouciance face à réseaux sociaux, nous pourrions répliquer que les journaux ou les chaines télévisions-nous influencent déjà. spoiler: On est d'accord que les cookies ne changent en rien notre consommation d'information, mon père a acheté le même journal sportif toute sa vie sans que le vendeur lui rappelle qui le fessait déjà.
La structure autour des interviews est enrichissante. La fiction relève pourtant les manques qui pourraient venir et c'est un tout autre discours parfaitement passionnant qui nous est apporté, bien qu'à la base peu démonstratif. Les mots des intervenants pèsent bien évidemment lourd, mais c'est réellement cette corrélation avec cette famille mise en scène qui se démarque pour surprendre.
Le début du documentaire est intéressant. Mais plus on avance, et plus j'ai l'impression qu'il s'agit d'une diatribe des médias /pubs traditionnels contres les nouveau médias (réseaux sociaux). Pour résumé en trèès gros, il vaut mieux faire et écouter ce que vous disent les politiciens et les médias traditionnels (télé/radio/presse) sans réfléchir, plutôt que de regarder les différents courants et façon de penser que proposent les réseaux sociaux. Même si, je préfère préciser, dans tout les cas il faut rester objectif. Toujours avoir un avis sans fermer les yeux sur la contradiction. Rien n'est blanc, rien n'est noir.