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    White Building
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    FaRem
    FaRem

    8 812 abonnés 9 648 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 novembre 2024
    Comme dans "Karmalink", sorti à peu près à la même période, "Bodeng sar" explore la gentrification au Cambodge avec l’embourgeoisement de certains endroits. On suit trois jeunes hommes qui tentent de gagner leur vie en dansant dans des spectacles. Une vie simple pour Sanmang, qui a quelques rêves modestes dans la tête, comme celui de gagner un concours de danse avec ses deux meilleurs amis, mais la réalité le rattrape alors que l'un des membres du trio va s'envoler pour la France et que le diabète de son père est en train de gagner la bataille. Au même moment, il y a les promoteurs immobiliers qui font pression sur les locataires de l'immeuble pour racheter les appartements. "Bodeng sar" est un film en deux temps. Il y a ces très belles scènes de nuit dans la capitale cambodgienne dans une ambiance légère et pleine d'insouciance, ce qui contraste avec une réalité plus sinistre. À la fois immersif et inégal, ce récit mélancolique et parfois onirique de passage à l'âge adulte perd progressivement de son énergie et l'aspect contemplatif n'aide pas... Au final, un film sans plus.
    Yves G.
    Yves G.

    1 501 abonnés 3 518 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 1 septembre 2022
    Samnang a vingt ans. Il forme avec ses deux amis Ah Kah et Tol un trio inséparable. Les trois jeunes gens sillonnent Phnom Penh sur le scooter de Samnang et participent à des concours de danse hip hop en rêvant de devenir célèbres.
    L’immeuble où habite Samnang et sa famille est menacé de destruction. Le père de Tol préside l’association des copropriétaires qui est confrontée à un dilemme : accepter l’indemnisation ridicule que leur proposent les promoteurs immobiliers ? ou la refuser au risque de tout perdre ?

    "White Building" a débarqué à la dernière Mostra de Venise – où le prix du meilleur acteur a été décerné à Piseth Chhun, l’interprète de Samnang – avec deux impressionnants parrains : le Chinois Jia Zhangke qui coproduit le film et le Cambodgien Davy Chou avec qui Kavich Neang a cofondé sa société de production. Il partage d’ailleurs nombre de traits caractéristiques avec les films de ces deux réalisateurs : des paysages urbains filmés avec une poésie paradoxale, des scénarios qui interrogent la famille et les défis qu’elle doit relever, un regard nostalgique vers un passé fuyant, une vision désabusée d’une modernité déshumanisée…

    Avant de tourner "White Building", Kavich Nenang a filmé la destruction du « White » un immeuble emblématique du centre de Phnom Penh construit dans les années soixante, vidé durant le régime des Khmers rouges, finalement rasé en 2017. Il en fit un documentaire intitulé "Last Night I Saw You Smiling" et sorti en 2019. Deux ans plus tard, il en tire un film – dont il dut reconstituer les décors dans un immeuble voisin, presqu’aussi décrépit.

    Son film a valeur de témoignage géographique. Il se veut porteur de la mémoire d’un lieu emblématique. Plus largement, il illustre le combat de petits propriétaires de centres-villes, dans beaucoup de métropoles, contre la promotion immobilière qui les menace d’expulsion et de déclassement, la modicité des indemnités compensatoires et la flambée des prix à l’achat leur interdisant de se reloger au même endroit.

    Le problème de "White Building" est son manque d’originalité. Le cinéma asiatique, et même le cinéma cambodgien, n’est plus aussi exotique qu’à l’époque où il nous parvenait au compte-gouttes. On a déjà eu notre lot de plans-séquences de scooters circulant dans les rues embouteillées d’une métropole asiatique. On a déjà vu, comme dans "White Building", des Mères ou des Pères Courage impuissants à enrayer la disparition de leur univers. Certes le khmer a une musique d’une douceur unique au monde. Mais cet atout là ne suffit pas à lui seul à faire un bon film.
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 672 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 février 2022
    Le cinéma cambodgien est rare mais ce long métrage est plus qu'une curiosité. C'est une authentique réussite de film social, sans misérabilisme, et un récit d'initiation attachant sur le passage de l'adolescence à l'âge adulte.
    Revert O.
    Revert O.

    4 abonnés 22 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 janvier 2022
    C'est vrai que l'on reste sur un goût d'inachevé avec ce film... Les dialogues sont minimalistes de même que le jeu des acteurs. Et puis cette pudeur asiatique n'aide pas à rentrer davantage dans le mal être de cette famille. Cependant l'humilité dans le traitement du sujet et des personnages nous permet de faire notre propre opinion. Je préfère cela et de loin au traitement trop univoque et romancé tel que fait le film Gagarine sur le même sujet.
    antoine de Mautort
    antoine de Mautort

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Très beau film par un jeune réalisateur Cambodgien sur l'histoire d'une communauté qui vit dans un bâtiment qui va être détruit. Un film calme, des beaux plans, on passe un beau moment!
    Arthur Brondy
    Arthur Brondy

    232 abonnés 1 023 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 4 janvier 2022
    Film qui aborde différentes thématiques - sans doute trop. On se perd malheureusement assez vite face à ce flot de sujets traités…
    rvrichou
    rvrichou

    103 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 24 décembre 2021
    Un sujet très intéressant, mais quelle langueur- (j'écris bien langueur avec un a) allongée encore par les plans fixes ! On va au cinéma pour voir un film, pas pour feuilleter un album photos. C 'est dommage car on s'endort (sauf si on a pris le parti d'avaler un café serré ) devant un long métrage qui a tout pour plaire tant au niveau du scénario que de la symbolique. Être captivé par une histoire n'empêche pas le spectateur de réfléchir sur notre vieillissement et le renouvellement de la jeunesse comme des infrastructures.
    Yann C.
    Yann C.

    36 abonnés 66 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Très bon film pour mieux connaître les Cambodgiens. Les images sont belles mais le scénario est un peu poussif.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    Samnang, 20 ans, habite dans un immeuble historique de Phnom Penh. Le départ de son meilleur ami, la maladie de son père et la démolition imminente du bâtiment vont le faire grandir.

    C’est une réalisation du Cambodgien Kavich Neang. Il a écrit le scénario avec Daniel Mattes. White Building a été présenté à la Mostra de Vense 2021.

    J’ai apprécié cette découverte Cambodgienne que j’ai trouvée très bien.



    Plusieurs histoires vont s’entremêler dans ce drame. En fond, nous aurons la destruction programmée de ce fameux “White Building”. On va voir comment ses habitants se démènent pour s’en sortir le mieux possible face aux acheteurs. Pour mettre cette mécanique en avant, le réalisateur a découpé son film en trois parties pour montrer l’évolution de la situation. La trame principale sera sur le jeune Sammang rêvant de devenir danseur professionnel. Pour cela, il va devoir motiver ses amis, ce qui n’est pas facile. Venant d’un milieu plus populaire, la danse ne va pas forcément être la priorité. On va donc voir Sammang se débattre pour maintenir son objectif malgré que la vie ne lui facilite pas la touche. J’ai aimé cette obstination à obtenir ce qu’il voulait. Cette détermination en devient même touchante.

    L’acteur Piseth Chhun est impeccable dans sa performance. Pour son premier long-métrage, il s’est distingué de la plus belle des façons en obtenant le Prix Orizzonti du meilleur acteur à la Mostra de Venise. D’une manière globale, le casting est très satisfaisant. La majorité est composée de non professionnel que Kavich Neang avait rencontré lors de ses courts-métrages. Cela ajoute toujours une touche d’authenticité.

    J’ai particulièrement aimé l'identité visuelle du film et l’ambiance qui s’en ressort. En effet, le réalisateur venait de faire un documentaire sur ce même White Bulding qu’il avait nommé Last Night I Saw You Smiling. On sent que quelque chose est resté car la façon de tourner fait très naturelle. J’ai donc eu d’autant plus de facilité à me plonger dedans. Il faut savoir que l’immeuble a été détruit avant le tournage, les images celui-ci viennent donc des images récoltées pendant le documentaire.

    White Bulding va soulever des problèmes sociétaux. Celui de la gentrification se déroulant dans la capitale Cambodgienne Phnom Penh. Les immeubles plus anciens sont détruits pour faire place à des buildings tout neuf. Malheureusement, ce sont les habitants qui en pâtissent car on ne leur donne pas les moyens de se reloger au même endroit et ils sont obligé de quitter la ville. C’est un phénomène courant dans les grandes villes et ce drame en montre les conséquences néfastes. Ensuite, c’est l'avenir d’une génération qui est scruté. Alors que Sammang est plein de rêve, la réalité va vite le rattrapé. Ce doux personnage va adopter une sorte de résilience et on dirait même qu’il est prêt à accepter “son sort”. Une réflexion sur le manque d’espoir d’une société.
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 156 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 24 décembre 2021
    Un film cambodgien qui nous parle d'un jeune homme de Phnom Penh, 20 ans environ, que les évènements vont amener à s'éloigner d'une grande insouciance (les sorties en motocyclette avec les copains, l'évocation entre eux de leurs rapports sentimentaux, les petits matchs de foot entre amis, la drague, les répétitions de chorégraphies plus ou moins hip hop dans le but de gagner quelques sous en passant le chapeau dans des soirées ou en se présentant à des compétitions de type Nouvelle Star), pour, petit à petit, arriver à l'âge adulte. Ces évènements sont de deux ordres : le projet de démolition du quartier où ce jeune homme habite avec ses parents avec le combat de certains des habitants contre les promoteurs, la santé de son père, un diabétique atteint de gangrène à l'un de ses orteils et qui, loin de suivre l'avis médical qui consisterait à amputer ce seul orteil, envisage de le badigeonner de miel pour le guérir. Un beau sujet, n'est-ce pas, et très universel finalement, les problèmes liés à la gentrification se déroulant dans la plupart des grandes villes du monde. En plus, le réalisateur connait bien cette situation puisque, jeune, il habitait avec ses parents dans ce White building, une barre d’immeuble située en plein cœur de la ville, résidence d'état destinée aux fonctionnaires du ministère de la Culture. Vidée de ses habitants pendant le régime des Khmers Rouges. elle a vu ensuite la population s’y est réinstaller. En 2014, le gouvernement a décidé de détruire le White Building pour développer la zone. Les propriétaires ont fini par accepter une compensation financière pour quitter le White Building, qui a finalement été détruit en 2017. Autant dire qu'il y a quelque chose de très bien documenté dans le film. Le problème, c'est le parti pris de lenteur extrême affiché par le réalisateur, une lenteur qui nuit considérablement à l'intérêt qu'on pourrait, qu'on devrait porter à ce film.
    Roland You
    Roland You

    1 critique Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 21 décembre 2021
    Super film, une acuité remarquable transperce l'écran. Quelques plans mémorables, les lumières de la ville vacillent au rythme des battements du coeur, son inquiétude, la lueur d'espoir et le drame qui s'impose à tous. Malgré un casting et un tournage bouclé en un éclair (merci pour la présence de Kavich à l'avant première), ce film est un aboutissement éclatant, quasi autobiographique qui emmène ce film dans une dimension, une sincérité, une émotion.. hors norme. Merveilleux premiers films, bravo, et on souhaite le meilleur à cette relève cinématographique khmer.
    traversay1
    traversay1

    3 655 abonnés 4 881 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 12 novembre 2021
    Notamment coproduit par Jia Zhangke, White Building nous transporte à Phnom Penh, pour un premier film cambodgien, denrée on ne peut plus rare. Son thème est assez commun dans le cinéma asiatique et même quasi universel, la destruction de vieux immeubles, abritant des populations modestes, pour faire place à des constructions modernes, avec des loyers largement augmentés. Cette gentrification programmée est la toile de fond d'un film qui semble à la fois jouer la carte du documentaire et se chercher constamment sur le terrain de la fiction. Les scènes impressionnistes se succèdent sans donner l'impression de découvrir une histoire structurée même si elle a tendance à se resserrer sur le devenir d'une famille, dans sa dernière partie. Kavich Neang s'essaie même parfois à des moments fantasmés et oniriques dans la lignée d'un Weerasethakul, sans cependant parvenir à convaincre. Il ne manque pas tant que cela au film pour séduire, peut-être un plus de fluidité et une écriture qui se disperse moins, alors que son personnage principal, dans ses tentatives de percer dans la danse, comme dans sa relation avec ses proches et notamment son père malade, avait tout pour nous toucher. On a toujours tendance à être indulgent avec les cinématographies qui donnent peu de nouvelles et il y a d'autant plus de regrets à ne pas voir White Building exploiter à fond son beau potentiel.
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