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I'm A Rocket Man
296 abonnés
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4,0
Publiée le 28 mars 2024
Film assez spécial mais plutot captivant pour autant... alors c'est clair que c'est pas la rythme qui étouffe le long métrage car c'est plus un documentaire sur la vie de pêcheur en chalutier mais moi j'ai adoré ça... j'aime beaucoup la mer, les bateaux... et c'était super intéressant surtout qu'en plus on suit une femme et dans ce milieu là c'est assez rare et c'était plaisant !
Grand marin est un film où il ne passe rien. On y voit la mer, l'Islande, la pêche. Rien, c'est le destin des gens de là-bas. Ils pêchent car il n'y a rien d'autre à faire. Ils sont principalement en mer comme les oiseaux marins. En fait, c'est la mer qui décide pour eux, de leurs vies, de leurs morts. Bref de l'existence. Lili vient de France. C'est tout ce que l'on sait de son passé. Sa quarantaine lui procure une crise existentielle. Elle semble vouloir changer de vie. Elle est aspirée par ce rien de la pêche hauturière qui ne vous apporte le moindre sentiment à la vue du poisson. Sinon du travail. Lili s'épuise à ce travail de marin-pêcheur qui autorise à se souler dès le repos venu. Sur l'océan, on ne pense à rien. On est dans le paysage, un élément du paysage, on s'y confond. S'il n'y avait la pêche, Lili grimperait au sommet d'une montagne pour s'y assoir. Et après ? Elle sauterait. -Tu serais morte ! - Non ! Je volerais. Grand Marin, c'est Jonathan Livingstone le goéland dans un corps de femme. C'est beau.
De par le sujet, les femmes marin-pécheur, pas si souvent filmé, Grand matin est déjà intéressant. La photographie et les cadrages sont vraiment réussis, et les acteurs jouent juste. Pour qui n'a pas peur des films "lents", celui est à voir.
Racontant l’histoire de Lili (jouée par la réalisatrice), fauchée et sans papiers, et embauchée sur un chalutier en Islande [dans le livre éponyme (2016) et autobiographique de Catherine Poulain, il s'agit de l'Alaska], le film est double, d’une part, par son côté documentaire (belle photographie du Finlandais Timo SALMINEN, 70 ans, fidèle chef opérateur de son compatriote Aki Kaurismäki) et d’autre part, par son portrait juste de femme, qualifiée de moineau par ses coéquipiers, seule, secrète et néanmoins forte pour tenir dans un univers masculin, aux conditions de travail rudes.
Film sobre, qui dépeint assez bien certains rapports homme-femme, dans un contexte original (la pêche au large en Islande). L'actrice-réalisatrice habite son personnage avec conviction, sobriété et absence d'ego. A cela s'ajoutent de belles images de l'Islande, de la mer et de la rude vie des pêcheurs professionnels. Un beau film qui présage une belle carrière de réalisatrice.
Lili et les garçons... On ne sait pas qui elle est ou ce qu'elle fait là même si ce n'est pas compliqué de cerner son envie de liberté et de ne pas se conformer à ce que l'on attend d'une femme, mais Lili est en Alaska et elle cherche du travail à bord d'un chalutier. Après un démarchage infructueux, elle tombe sur Ian, qui l'accueille à bord où elle sera la seule femme. "Grand marin" est une aventure humaine, une quête de liberté, une envie de s'affranchir des attentes de la société. Si le bouquin duquel est adapté le film servait probablement d'introspection à Catherine Poulain, je n'ai pas été convaincu par le film. Les enjeux sont faiblards, les personnages peu attachants et l'ambiance sinistre malgré un beau cadre. Bref, rien d'intéressant pour moi.
Je ne sais plus si j'ai aimé parceque j'avais lu le livre et que j'étais heureuse de le voir en film ou pour le film lui même ! Et comme tout livre qui passe en film, j'ai préféré le livre mais ce n'est pas la question, les acteurs jouent bien, l'ambiance est bonne, ça vaut le coup même s'il s'agit de s'échapper d'une tristesse dans une autre tristesse !
Un film sans histoire réelle (une femme s'engage sur un bateau de pêche suite à un drame personnel dont on n'a pas les détails) mais très intéressant sur l'aspect documentaire, la vie de pêcheurs, dans la promiscuité, le froid, la gestion du poisson, les conditions physiques de chacun, la camaraderie...etc. Film lent mais on ne s'ennuie pas pour autant.
"Grand Marin" film de et avec Drukarova Dinara apporte un air frais aux films de mer et de marin.
Lili a tout quitté pour partir au bout du monde réaliser son rêve : pêcher sur les mers du Nord. Elle persuade Ian, capitaine de chalutier, de lui donner sa chance et s'embarque sur le Rebel. Solitaire et insaisissable, celle que l’on surnomme « moineau » est la seule femme de l’équipage. Mais sous une apparente fragilité Lili est déterminée à aller jusqu’au bout de sa quête et défendre sa liberté.
Le monde des marins est filmé de manière délicate mais immersive. Grâce à un bon casting et des images de campagnes de pêche parfaitement maîtrisé, Dinara Drukarova rend totalement crédible ce récit de femme de mer au caractère bien trempé.
Un film qui vaut vraiment ses 5 étoiles ! Il est vrai que j'avais été captivé par le livre dont ce film est inspiré. Dinara Drukarova l'a subtilement adapté en le transposant d'Alaska en Islande, mais partout sur Terre le monde des marins-pécheurs est le même : un monde de mecs où les femmes font figure d'exception, surtout cette Lili amoureuse de la mer et de sa liberté et dont la présence obstinée sur un chalutier est un mystère pour son équipage comme pour les spectateurs du film. Pourquoi vouloir d'une vie de marin-pécheur quand on voit sa dureté ? Le film n'apporte aucune réponse, mais montre qu'il y a aussi de belles choses : solidarité, humanité, respect pour celles et ceux qui ne trichent pas avec la mer.
Lili n’aime pas l’idée de se conformer à ce que le monde attend d’une femme de son âge : fonder une famille, construire un foyer. Elle ne veut pas de cette vie rangée et trouve un travail sur un bateau de pêche dans une équipe très masculine et machiste. Une immersion assez fade malgré la complexité de certains personnages.
Tout comme Lili, le personnage principal surnommée”moineau” par le skipper du bateau de pêche sur lequel,elle embarque, comme moussaillon totalement inexpérimentée nous larguons nous aussi les amares.Quel bonheur de se laisser porter pendant plus d’une heure sans penser à rien, sans juger sans vouloir trouver un sens, un message subliminal,une critique societale ect ect...Lili débarque en Islande, elle est française, et on n’en saura pas davantage et on a pas envie d’en savoir davantage. On est carrément dans le film happé par la beauté des images, des cadrages judicieux. C’est une succession de prise de vues qui donne l’impression d’être dans une exposition.C’est plein d’humanité, de simplicité, de vérité et on se sent tout simplement intégré au quotidien de ses personnages essentiellement masculins dont on pourrait se faire des amis. Tout est vrai, authentique, si des effets ont été recherchés ils se fondent dans une réalité qui devient la notre. En conclusion un film qui fait du bien ! Dont on ressort détendu, boostè avec un optimisme sur un possible rapport social simple, tolérant, empathique. Vraiment à voir !
Une jolie description d' un mileu austère ou une femme veut faire sa place. ce personnage doit vraiment lutter pour s'imposer même si ses coéquipiers sont certes bourrus mais bienveillants. Belle mise en avnt de la difficulté d' un métier cruel dans des lieux confondants de beauté.