ce film mérite sa très bonne note, aucune longueur, très très émouvant, on a adoré, il dure plus de deux heures mais on ne les voit pas passer. en plus on a appris de ce film des choses sur l'abbé Pierre qu'on ne connaissait pas l'émotion est montée cela veut dire que le film est réussi et l'acteur principal est bluffant de ressemblance
Ce film m'a appris certains épisodes de la vie de l'abbé Pierre, il est instructif sur ce plan. Les acteurs jouent avec sincérité, il y a des moments émouvants. Il a le mérite de rappeler les belles valeurs humaines. C'est un bon film, mais pas un chef d'oeuvre.
Tout d'abord les acteurs sont exceptionnels avec une mention spéciale à Emmanuelle Bercot que j'ai trouvée magnifique dans ce rôle où les regards comptent autant que les mots. Très belle réalisation de Frederic Tellier avec un rythme parfait et bien sûr Benjamin Laverhne au sommet.
Un film poignant nous permettant de découvrir ou relire la vie de l'abbé Pierre . Quelle vie, quel homme, quel duo , quels combats et quelles valeurs d'humanité exceptionnelles , le tout magnifiquement incarné par Benjamin Lavernhe. Seule critique, la dernière 1/2h du film qui traîne vraiment trop en longueur
Film très intéressant et instructif qui retrace , si on excepte l'enfance , l'ensemble de la Vie de ce Grand Homme qu'était l'Abbé Pierre qu'incarne excellement Benjamin Lavernhe !
J ai eu la joie et le privilège de rencontrer l'abbé Pierre lors de mes études. Je retrouve parfaitement cet homme dans ce magnifique et bouleversant film avec un sujet qui reste malheureusement d'actualité. Je recommande ce film +++
De ces années de resistant jusqu’à la fin , plusieurs étape de sa vie. Film équilibré par le coté pas toujours sympathique mais film pas toujours passionnant certainement du a la réalisation assez plate.
La vie et l’oeuvre de l’abbé Pierre que sa santé fragile a empêché d’embrasser la vie ascétique des Capucins. Soldat puis résistant pendant la Seconde guerre mondiale, brièvement député sous la IVème République, il achète à Neuilly-Plaisance un édifice en ruines pour y accueillir les vagabonds et les mal-logés. Afin de financer les repas et les dépenses courantes, il a l’idée de recycler détritus et objets usagés et de les revendre. Emmaüs est né. À l’hiver 54, l’appel déchirant qu’il lance en faveur des sans abris lui confère une célébrité qui l’accompagnera jusqu’à sa mort en 2007.
La génération Z connaît-elle encore l’abbé Pierre ? Ou est-ce une figure définitivement has been, reléguée avec Yannick Noah et Louis de Funès au vert paradis des souvenirs nostalgiques des boomers ?
Je me souviens encore être allé voir à l’automne 1989, dans une petite salle de Cergy-Pontoise sans chauffage, "Hiver 54". Lambert Wilson y interprétait l’abbé Pierre. J’en ai gardé un souvenir si vif que c’est la ressemblance de Benjamin Lavernhe avec Lambert Wilson qui m’a frappé dans plusieurs scènes, plus que celle du sociétaire de la Comédie-Française avec son illustre modèle.
Benjamin Lavernhe, parlons-en, est excellent. Je parie mon pain au chocolat que son interprétation lui vaudra l’an prochain le César du meilleur acteur (j’imagine mal Jean Dujardin dans "Sur les chemins noirs" ou Karim Leklou dans "Goutte d’or" lui voler la politesse). Il relève le pari difficile d’être crédible dans les scènes où, outrageusement grimé, il se glisse dans la peau de l’abbé Pierre vieillissant voire moribond.
Il porte sur ses épaules un film à la gloire de son héros. Mais sa prestation ne devrait pas éclipser celle de Emmanuelle Bercot qui joue sa fidèle secrétaire – et à laquelle, pas avare de pronostics, je prédis le César du meilleur second rôle féminin.
"L’Abbé Pierre" est une hagiographie assumée. Sans doute est-ce moins grave pour un homme d’Église que pour un laïc. C’est un film à grand spectacle et à gros budget qui a le souffle et l’ambition de raconter une vie tout entière dédiée aux plus fragiles. Elle peint un homme animé d’une énergie électrisante, toujours en action mais aussi tenaillé par le doute, rongé par l’insatisfaction, travailleur acharné jusqu’à l’exténuation.
Je me demande quelle audience aura ce film. Sera-t-il le grand succès de l’automne, le film consensuel dans lequel les Parisiens et les provinciaux, les jeunes et les vieux, les gens de gauche, touchés par sa fraternité, et ceux de droite, qui contestent aux premiers le monopole du cœur, se reconnaîtront tous. Ou bien son classicisme et son sujet un peu has been feront-ils flop ?
C’est le troisième film grand écran sur l’Abbé Pierre (lui-même, son œuvre ou un épisode particulier de sa vie) après « Les chiffonniers d’Emmaüs » (1955), sans doute peu connu du public contemporain et le célèbre « Hiver 54 » (1989), qui valu à Lambert Wilson un César (1990) et qui fait régulièrement les soirées télé. Cette fois-ci le propos est plus large puisqu’il embrasse toute la vie, du moins dès son entrée dans la prêtrise jusqu’à son décès, de l’homme qui devint la personnalité préférée des Français. Probablement très documenté, le scénario aborde quelques situations précédemment non évoquées, en tout cas non vulgarisées. Ces nouveaux aspects rendus publics peuvent troubler ceux qui n’auraient voulu voir qu’un saint homme, parfait en tout du moins au regard des standards de la religion catholique. Qui sait si quelques spectateurs bigots ne crieront pas au scandale ? Autant qu’un focus sur l’Abbé Pierre car c’est son biopic, le scénario sera l’occasion de faire sortir de l’ombre une femme (avec lequel l’homme d’Eglise a partagé sa vie, on va dire « en tout bien, tout honneur ») à savoir Lucie Coutaz qui s’avèrera être sa Muse. Même l’interprète du rôle de l’Abbé Pierre (Benjamin Laverhne) a révélé dans une interview qu’il a donnée qu’il ignorait totalement auparavant cette secrétaire assistante restée en dehors de la mémoire collective, c’est dire ! Comme toujours lorsqu’il s’agit de la vie, des affres et des tourments d’un personnage entré dans l’Histoire et devenu une icône, on ne jugera pas le fond scénaristique. La forme elle peut toujours se discuter, la longueur (2h18mn) et donc une certaine lenteur aussi qui signe le choix de laisser de la place à une évocation quelque peu mystique et parfois allégorique. Peut-être pas le film en entier car redite, mais le premier rôle est bien parti pour un César. Avec à prévoir, une reconnaissance pour le second rôle aussi : Emmanuelle Bercot (Lucie Coutaz).
Un excellent film à tous les niveaux... Une belle page d'histoire que nous ne connaisssons que partiellement... Quelle vie ! Quelle hargne ! Quel engagement ! Un très beau film, une superbe réalisation, des acteurs formidables... Bravo pour ce beau témoignage sur cette vie exemplaire...
Certaines critiques se perdent à mon sens dans un jugement tranchant voir irrespectueux du travail accompli par les cinéastes, les acteurs et les techniciens. Ils nous permettent pendant un cours instant d’échapper à un quotidien souvent morose, à nous faire réfléchir, à nous informer tout simplement. Si on va au cinéma, c’est pour rencontrer une histoire avant tout. Nous y recherchons l’émotion individuelle et collective. Alors de grâce les écrits lapidaires n’ont pas leur place ici. Revenons à ce beau film qui nous rappelle les enjeux très actuels d’une société malade, qui ne prend plus soin des plus faibles. Le sujet : est on capable de partager ? La réalisation est sensible et fait ressortir les éléments forts de l’histoire. Les images sont magnifiques. L’ensemble des acteurs sont justes et forts. Les deux acteurs principaux sont impressionnant. Bravo
Merci ! Merci ! Merci ! Combien nous avons besoin, en ces temps troublés, de messagers tels l'Abbé Pierre. Grâce à ce film, à tous points remarquable, on comprend encore mieux les notions de solidarité, de fraternité. Merci au réalisateur. Merci à Benjamin Lavernhe (votre interprétation est si touchante et sincère). Et puis, riche idée d'avoir mis en lumière la personne de Lucie Coutaz, co-fondatrice d'Emmaüs avec l'Abbé Pierre. Et enfin.... bravo pour la fin.