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sylounette
45 abonnés
189 critiques
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4,5
Publiée le 15 novembre 2023
Benjamin Lavernhe et Emmanuelle Bercot sont exceptionnels dans ce film. Nous découvrons la place particulièrement importante de Lucie Coutaz au côté de l'Abbé Pierre et leur solide affection et tendresse l'un pour l'autre. Ce film est plus axé sur la vie privée de l'Abbé Pierre, ce qui permet de découvrir d'autres aspects de sa personnalité. La misère de cette époque là, effroyable, beaucoup plus que celle d'aujourd'hui et les premiers compagnons d'Emmaüs apportent aussi un autre éclairage. Beaucoup de sensibilité dans ce film.
J'ai adoré ce film et la prestation de l'acteur jouant l'abbé Pierre. Ce film est certes dur et transmet pleins d'émotions, on ne peut je pense rester indifférent. Ce film m'a bouleversé. Je ne connaissais pas vraiment la biode l'abbé Pierre. Un film toujours d'actualité malheureusement. Je recommande à 100%.
Une amie m'a conseillé de le voir et vraiment je la remercie car sans elle je serais passée à côté de ce merveilleux film. J'ai appris beaucoup sur le co-créateur d'Emmaüs et la lutte acharnée qu'il a menée toute sa vie contre la misère. Sans pathos inutile, j'ai été touchée par ce parcours spirituel d'exception. Je recommande ce film pour tous, croyants ou pas.
Ce Biopic sur la vie de l'abbé Pierre n'est pas passionnant et assez mou mais Intéressant par moment, mais pas exceptionnel comme Simone. Benjamin Lavernhe signe ici sûrement son meilleur film en adaptant L'Abbé Pierre de manière parfaite. et Emmanuel Bercot est méconnaissable et géniale ! Plutôt plat, on aurai aimé un peu moins de longueurs... On souligne la performance des acteurs toutefois !
Contant une fresque de 70 ans, la prestation de Benjamin Lavernhe s'avère toujours juste, crédible et passionnant à suivre. Sa voix donne lieu à des discours et dialogues légendaires. Rarement une voix française au cinéma m'a autant impressionné.
Plusieurs éléments sont mis en avant durant cette fresque et ses qualités indéniables fonctionnent bien au cinéma (le budget de 15M€ a été bien dépensé). La sélection faite par le réalisateur est contestable, car en concentrant l'écrasante majorité des images sur les périodes les plus dures, il crée des biais. Ainsi, L'Abbé Pierre ne semble écouté que lors des phases de dépression de l'économie et on a même tendance à croire que l'abbé se sent plus utile lorsqu'il n'y a rien que lorsqu'il y a (il le dit d'ailleurs dans le film). Mieux maîtrisé, on remarque que c'est sa rage, sa colère et sa virulence qui lui donnent un porte voix, pas son remarquable combat quotidien contre l'exclusion et la misère bien mis en avant par la bande sonore. Derrière ce personnage, on ressent la morale religieuse catholique (le retrait hors du monde, le refus de la recherche des biens de ce monde, sont fortement valorisés) et également, un sens aiguë de la subversion propre aux mouvements d'extrême gauche.
Les limites de ce biopic vient de cette gigantesque fresque chronologique elle-même. Globalement, le réalisateur arrive à lier les évènements mais il lui arrive de se perdre en chemin (au montage par exemple, où Benjamin Lavernhe revient de son accident mais utilise la voix du jeune Abbé Pierre). Particulièrement la dernière demi-heure, où nous sommes perdu en route (pour ne citer que ça : un nouveau personnage, futur directeur, mais qui se retrouve à jouer le rôle d'aide soignant) plutôt que de conclure simplement et de dégraisser un peu.
Il paraît que ce film vaut le détour. J’ai trouvé le film correct mais pas au-delà de ce qu’on m’a vendu. Je trouve que la réalisation est propre et il y a quelques idées qui sont à couper le souffle mais le scénario manque de profondeur.
Concrètement, je trouve que la mise en scène nous plonge dans son histoire par l’univers sonore très présent ou le cadrage proche des acteurs ; notamment pendant la première heure lors des séquences de guerre. Par contre, la photographie aurait mérité un peu plus de travail ; malgré tout, il y a une séquence onirique vers la fin du film qui est vraiment sublime en termes de composition visuelle. Sinon, je trouve que le montage en split screen et les genres d’inserts sur des articles de journaux donnent une sensation de cheap au découpage. Bref, je trouve que la réalisation est un peu en dents-de-scie avec une caméra très qualitative et des tableaux parfois magnifiques mais un montage douteux.
Par ailleurs, j’ai eu plus de mal à apprécier le récit. La première partie, celle qui se déroule pendant la guerre, est très intéressante. On ressent les difficultés des soldats, c’est une véritable épreuve que traversent les personnages. Mais la seconde passe trop lentement et est trop platonique. En fait, j’ai eu la mauvaise sensation que l’Abbé Pierre succédait les bonnes actions avec très peu de péripéties et énormément de facilités. Sans compter que le personnage principal est beaucoup trop lisse, j’ai eu l’impression de voir un homme presque sans faille et sans défaut ; par conséquent, difficile de s’attacher à lui. D’autant plus que l’histoire est interminable ; les 20-30 dernières minutes sont trop longues et étirent le film à en être presque dégoûté. Je ne fais que chipoter bien sûr, et malgré tout, les dialogues sont fort bien écrits et l’histoire vaut une touche de curiosité.
Dans l’ensemble, je conseille ce film car malgré un scénario quelque peu fatigant ; c’est très bien écrit et la réalisation est d’une grande qualité.
Un film très bon sur la vie de l'abbé Pierre et son parcours, avec des images d'archives et une bande son envoûtante. Les 2h13 peuvent paraître intimidantes mais je ne les ais pas vu passer. Sans parler du jeu d'acteur incroyable de Benjamin Lavernhe et de sa ressemblance presque parfaite pour l'abbé Pierre. Un film touchant, émouvant et fort qui porte un beau message.
C'est un très grand film ! Je ne suis pas particulièrement fan des biopics mais je dois reconnaître que je n'ai pas vu le temps passé. Le film oscille entre drame, optimisme et réflexion sur le sens d'une vie. Magistrale !
Moine capucin, prêtre pendant la seconde guerre mondiale puis résistant, l’abbé Pierre a eu un début de vie marqué par des scènes d’une rare violence et un engagement militant fort. Une fois la guerre terminée, il se lance en politique puis fait du mal-logement son combat d’une vie, créant les associations Emmaüs avec de fidèles compagnons. En salle le 10 janvier.
spoiler: L’abbé Pierre : une vie de combats est une jolie biographie racontant l’histoire du personnage public, personnalité préférée des français pendant des années. L’acteur principal incarne merveilleusement bien l’abbé et sa puissante résolution à la fois positive mais bélligérante. Le film est assez long et répétitif et c’est un peu dommage, on aurait pu couper facilement 30 minutes. J’ai été particulièrement saisi par une scène lors de la mort d’une dame expulsée dans la rue et que l’intervention à la radio permet de créer une dynamique nationale collective sur la question du logement pendant les gelées. Intéressant.