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cortomanu
74 abonnés
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3,0
Publiée le 14 novembre 2023
un biopic qui donne à connaître sur la vie et les idées de l'abbé Pierre. Utile pour tous ceux qui le connaissent mal où pas. Et pour l'ajout sur Lucie Coutaz qui l'a accompagné pendant longtemps et dont on avait bien peu parlé. Pour le reste, pas grand chose à signaler. Un film sobre mais un peu convenu.
Mis un peu de temps pour aller le voir je reconnais. Le film passe par les grands moment de sa vie, j'ignorais tout de ce qu'il fut hormis cette homme qui se battait contre la misère en France puis dans le monde. Et j'ignorais aussi qu'il fut aider par Lucie Coutaz qui l'a suivi lorsqu'il était résistant jusqu'à la création d'Emmaüs et même à vécu avec lui dans un petit appartement de banlieue , sacrée femme!! Je trouve que même si résumé sa vie est pas simple, le film va à l'essentiel de ses grands combats. Ok cela coupe le rythme mais bon, on voit vraiment les moments clès, les tournants de sa vie etc... Benjamin Lhaverne est nickel dans se rôle vraiment. En tous de là où il est il doit être meurtri de voir ce que son devenu les logements sociaux qu'il a voulu et que la misère augmente chaque année...bref... NOTE : 8/10
Pas loin d'être un chef d'œuvre je pense. Le jeu des acteurs est incroyable, notamment de l'acteur principal qui a créé un mimétisme jusque dans la voix malgré le changement des époques. L'histoire est intéressante montrant un parcours exceptionnel dans ses gloires et dans ses failles. une page de l'histoire de France aussi. La réalisation est intelligente et soignée. Un film que je recommande vivement.
Les biopics des grandes figures françaises continuent d’égrener les écrans avec plus ou moins de succès public et/ou critique. L’an dernier, à la même période, on a eu droit à celui très scolaire mais qui se laissait bien regarder sur Simone Veil et qui a connu un grand succès en salles. Après cette femme politique marquante, 2023 sera celui non pas d’une figure de la musique (le domaine le plus répandu dans ce genre cinématographique car il peut compter sur l’apport de chansons populaires et donc d’une bande originale pour rameuter les foules) mais celui d’un homme de foi aux convictions sociales fortes : le mythique Abbé Pierre tel qu’il a été renommé. Et c’est le très talentueux réalisateur d’un trio d’œuvres qui confine au sans-faute qui s’y colle : Frédéric Tellier, à qui l’on doit l’excellent film policier « L’Affaire SK1 », le beau drame « Sauver et périr » et surtout la claque faite film d’investigation « Goliath » et sa charge implacable contre l’industrie agro-alimentaire. Et il s’adjoint les services d’un duo d’acteurs choisis judicieusement avec Benjamin Laverhne dans le rôle-titre accompagné d’Emmanuelle Bercot dans celui de sa fidèle compagne Lucie Coutaz.
Et cette association derrière/devant la caméra constitue l’âme et le cœur de la réussite de « L’Abbé Pierre, une vie de combats ». Tellier est d’abord particulièrement doué pour confectionner de belles images. Loin de se contenter de fournir des simples séquences illustratives et triviales, il soigne ses tout particulièrement ses plans et sa photographie. Pas pour le plaisir de juste faire beau, mais avant tout pour mettre en exergue la beauté des lieux de l’action ou un moment en particulier. D’un plan en contre-plongée dans une église très signifiant à la manière de retranscrire une célèbre interview ou encore aux choix de mise en scène lors de la découverte de sans-abris morts de froid, il se montre très inspiré. Ensuite, Laverhne est un choix de casting pas forcément étonnant mais qui s’avère véritablement malin plus le film avance. Si la ressemblance ne frappe pas aux yeux, il se glisse dans le rôle avec une aisance et un investissement indéniable. Quant à Emmanuelle Bercot, un peu comme Noémie Lvovsky, il semblerait qu’elle prenne désormais davantage plaisir à jouer qu’à réaliser et on ne la contredira pas tant elle excelle dans tous les genres (et quand bien même on aime ses films en tant que cinéaste aussi). On est juste un peu frustré que le génial Michel Vuillermoz n’ait pas un rôle plus consistant. Enfin, ajoutons l’accompagnement sonore très adapté et flattant l’oreille et vous obtiendrez un biopic réussi et parcouru d’un souffle épique et romanesque correspondant bien à la vie de cet homme.
Cependant, tout n’est pas parfait dans cette reconstitution de la vie de l’Abbé Pierre. Une vie qu’il a voué à aider son prochain. Il y a d’abord – et c’est courant dans les biopics classiques – un côté un peu programmatique qui voit les évènements importants s’enchaîner. Et si sa relation avec son assistante et son œuvre sont bien retranscrits, la personnalité de l’homme apparaît parfois un peu sibylline. Mais le plus gênant est cet étrange choix de montrer beaucoup de la période de ses jeunes années (jusqu’en 1960 environ) durant les trois quarts du film pour ensuite enchaîner les grandes lignes sur tout le reste de sa vie, empilant des ellipses parfois vraiment trop importantes. Pourquoi ne pas s’arrêter à sa jeunesse dans ce cas ou couper le film en deux comme c’est la mode en ce moment mais pas toujours pour les bonnes raisons? Cela mis de côté, « L’Abbé Pierre, une vie de combats » est un beau film qui touche en plein cœur et nous rappelle l’œuvre et l’humilité d’un personnage hors du commun.
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Adaptation réussie sur la vie de l'Abbé Pierre. Même s'il n'y a pas trop "d'action", le scénario est très bien écrit et il n'y a jamais de temps mort. Le film montre des aspects moins connus de sa vie. La prestation de Benjamin Laverhne est bluffante : il arrive à jouer parfaitement le rôle tout en gardant la simplicité du personnage.
L’histoire de l’abbé Pierre, du temps où il était soldat jusqu’à sa mort. Le film commence par l’Abbé Pierre en voix off sur des images du personnage sur fond étoilé et aurores boréales. Le ton est donné. Le grand spectacle va être là, même si cela ne correspond pas à la manière d’avoir été de la personnalité préférée des français. La mise en scène est trop tape-à-l’oeil (split screen par exemple sur musique assourdissante) Les scènes s’enchainent, les personnages sont introduits, puis on expose (trop longuement) leur disparition. A la fin même, de l’humour arrive comme un cheveu sur la soupe et on ne sait plus comment prendre le film. Hommage raté, présentation de faits réels ou film à grand spectacle, le réalisateur peine à nous captiver de bout en bout. Toute la partie Restos du coeur est passée sous silence même si certaines images l’illustrent a priori.
Le film présente une valeur historique par rapport au personnage, en ce sens c'est un vrai biopic, les évènements nationaux et mondiaux sont corrélés aux moments fort de sa vie et de son œuvre, on en apprend beaucoup sur ce personnage hors du commun, sa vie, et ses combats (le titre est bien trouvé), ses convictions, et ses doutes, les renoncements difficiles et les valeurs qui l'ont animé, les personnages qui ont gravité autour de lui et qui ont eu tant d'importance dans ses actions et dans son inspiration humaniste aussi. Depuis son engagement chez les moines capucins dans les années 30 jusqu'aux années 2000 ou il continua inlassablement de défendre ses causes, en passant par les rappels sur son enfance, la résistance, la reconstruction, la fondation d'Emmaüs, les actions à l'international, la politique, les prises de position pour le mal logement, rien n'est oublié et le film est en ce sens bien plus complet que le précédent avec Lambert Wilson qui était un focus sur le fameux "Hiver 54" et l'élan de solidarité qui s'en est suivi. C'est un film à valeur historique et humaniste, la progression est linéaire mais jamais ennuyeuse, les époques s'enchaînent à l'écran comme autant de vies, et autant de combats. Les mots sont forts, bien plus encore que les images, Benjamin Lavernhe est habité dans ce rôle hautement césarisable, tant les convictions et la ressemblance physique, jusque dans les dernières années de la vie de l'Abbé Pierre, sont touchantes. Un film fort, émouvant, et remuant pour notre société de confort et de consommation, l'action de l'Abbé, personnalité préférée des français, est toujours et plus que jamais d'actualité, comme le rappellent avec force les dernières images du film.
Un film fort, comme fut la vie de l'Abbé Pierre, joué a merveille vraiment pour Benjamin Lavernhe. Ce film nous remet une claque dans la figure, il est très bien fait, merci à Frederic Tellier pour ce long métrage qui est important dans la vie de tout le monde, et pour qu'on oublie jamais , l'abbé Pierre, mais surtout la pauvreté dans le monde qui est insoutenable.
L’Abbe Pierre a oeuvre tout au long de sa vie contre le mal logement. Il a fondé Emmaus pour financer son combat. Ce film raconte son histoire, du début à la fin. Une manière de découvrir la complexité de cet homme. C’est grand, beau, Benjamin Lavernhe est parfois méconnaissable mais toujours épatant.
Malgré un académisme un peu regrettable, la force de "L'Abbé Pierre - Une Vie de Combats" est de repeindre le plus fidèlement possible près 95 ans d'existence mais surtout d'offrir sur un plateau d'argent deux rôles en or aux meilleurs acteurs français trop souvent mésestimer. D'un côté Benjamin Lavernhe qui troque son costume de valet de "Jeanne du Barry" pour la soutane. L'acteur offre une performance bleuffante à couper le souffle. De l'autre Emmanuelle Bercot dans le rôle de Lucie Coutaz est exceptionelle et trouve certainement l'un de ses plus grands rôles d'actrice. Le film est plutôt manichéen dans son approche mais les acteurs y sont remarquables. Tout deux mériteraient qu'on leurs donne enfin leurs Césars tant mérités.
Manifestement, la production n'a pas fait vœu de pauvreté : cette réalisation est somptueuse, tant pour l'image que pour le son. Le déroulé est cohérent, même si on avait une idée de ce qui allait se dire. De toute évidence, le rôle de L'abbé est parfaitement incarné. Certaines longueurs se justifient, d'autres moins. Bref: un très beau film.
1/ Un beau , un Grand, un Enorme film. Merci à Frédéric Tellier le metteur en scène.💓💓💓💓💓 2/ Un Benjamin Laverhne complétement " Imprégné " de ce rôle phare dans sa carrière.💓💓💓💓💓 Très bien épaulé par Emmanuelle Bercot et Michel Vuillermoz.💓💓💓💓💓 3/ Dans le déroulé de l'action des moments forts, voir très forts. 4/ Vraiment j'ai adoré.💓💓💓💓💓 Ma note *****/*****
Bouleversant de vérité et une interprétation de l'acteur principal incroyable. Il faudrait que tout le monde voit ce film qui rappelle que la vie n'est pas parfaite, que l'humain ne l'est pas non plus mais qu'il faut toujours s'efforcer d'aimer son prochain ! Je recommande.
C'est bien joué, c'est bien réalisé, ... rien à dire. Le personnage de l'abbé Pierre est éminemment charismatique, brillant et sympathique. Et pourtant, je me suis un peu ennuyé. J'avais d'ailleurs eu un peu le même problème avec le film 'Oppenheimer'. Comme quoi, une belle vie bien remplie ne donne pas forcément une bonne histoire. En tous cas, après le point de vue des scénaristes. On nous a épargné son enfance et l'éclosion de sa vocation. Pour le reste, on a droit à peu près à tout le reste. Et,... c'est beaucoup trop. C'est le problème des biopics de personnalités complexes qui se veulent fidèles et complets. C'est décousu et trop long. Ca ne forme pas une histoire. L'alternative est de choisir de mettre l'éclairage sur un morceau de sa vie ou sur un aspect de la personnalité du personnage.
L'autre impression est que cette philosophie de vie fait très vieillot. Plus personne ne mentionne l'amour comme solution des problèmes de société. L'amour est désormais confiné à l'intérieur des couples et des familles.
Par ailleurs, Il y a des mots que je m'attendais à entendre et qui n'ont pas été prononcés : charité, Jésus, Eglise, évêque,...
Comme prévu c'est un film important sur un personnage capital contemporain. Différent de celui avec L Wilson. Magistral B Lavergne et délicieuse E Bercot. On ne peut pas rester insensible à cette histoire extraordinaire.