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Ciné-13
119 abonnés
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3,0
Publiée le 24 mars 2024
Un bel hommage, mais le choix de passer en revue toutes les étapes de sa vie rend ce biopic interminable. La performance de LAVERNHE est certes remarquable mais l'émotion n'est pas au RDV. Les motivations de cet homme sont survolées : peu de tourments, de doutes, de résignation. Pourquoi cette soif d'humanité? Cette révolte permanente? Quel est ce François GARBIT qui le tourmente et l'anime? Qu'est ce qui anime si profondément cette Lucie (le personnage de BERCOT)? Tout est survolé : Frère capucin, sous-officier, prêtre, député, créateur d'EMMAUS, créateur de Centres fraternels de dépannage, va-t-en guerre politique, apôtre international de l'humanisme, pourfendeur de la cause,... Et je le répète : fin interminable avec séquence onirique un peu ridicule communiquant avec les étoiles!
un film ambitieux dans sa réalisation, ça fait du bien de voir l'histoire de notre pays à l'écran maintenant je trouve que le film est globalement assez ennuyeux alors bien sur le sujet n'aide pas, par contre benjamin laverhne joue extrêmement bien, il est habité par le rôle, un film émouvant malgré les longueurs.
Contant une fresque de 70 ans, la prestation de Benjamin Lavernhe s'avère toujours juste, crédible et passionnant à suivre. Sa voix donne lieu à des discours et dialogues légendaires. Rarement une voix française au cinéma m'a autant impressionné.
Plusieurs éléments sont mis en avant durant cette fresque et ses qualités indéniables fonctionnent bien au cinéma (le budget de 15M€ a été bien dépensé). La sélection faite par le réalisateur est contestable, car en concentrant l'écrasante majorité des images sur les périodes les plus dures, il crée des biais. Ainsi, L'Abbé Pierre ne semble écouté que lors des phases de dépression de l'économie et on a même tendance à croire que l'abbé se sent plus utile lorsqu'il n'y a rien que lorsqu'il y a (il le dit d'ailleurs dans le film). Mieux maîtrisé, on remarque que c'est sa rage, sa colère et sa virulence qui lui donnent un porte voix, pas son remarquable combat quotidien contre l'exclusion et la misère bien mis en avant par la bande sonore. Derrière ce personnage, on ressent la morale religieuse catholique (le retrait hors du monde, le refus de la recherche des biens de ce monde, sont fortement valorisés) et également, un sens aiguë de la subversion propre aux mouvements d'extrême gauche.
Les limites de ce biopic vient de cette gigantesque fresque chronologique elle-même. Globalement, le réalisateur arrive à lier les évènements mais il lui arrive de se perdre en chemin (au montage par exemple, où Benjamin Lavernhe revient de son accident mais utilise la voix du jeune Abbé Pierre). Particulièrement la dernière demi-heure, où nous sommes perdu en route (pour ne citer que ça : un nouveau personnage, futur directeur, mais qui se retrouve à jouer le rôle d'aide soignant) plutôt que de conclure simplement et de dégraisser un peu.
Déçu alors que je l'attendais avec une impatience croissante. 1ere grosse erreur: le cast! Benjamin Lavernhe n'était surement pas la meilleure option pour jouer le role de l'Abbé Pierre, ce qu'il dégage, ses roles antérieurs et son physique font que ce choix n'était pas judicieux. Le film est extrêmement lent, bourré de redites, la reconstitution est limitée mise à part les scenes, du début du film, en montagne.
Henri Grouès est né dans une famille aisée à Lyon en 1912. Plus connu sous le nom de “l’Abbé Pierre”, ce dernier consacrera sa vie entière aux plus démunis. Un combat de tous les instants qui aura duré pendant près de 60ans.
L'Abbé Pierre - Une vie de combats (2023) est, comme son titre l’indique, un biopic consacré à celui qui aura été pendant de nombreuses années élu la “personnalité préférée des français”. Le film retrace pendant 2h20, la vie aussi passionnante que foisonnante de l’Abbé Pierre, surnommé le « Castor méditatif » lorsqu’il était chez les scouts. Il aura eu une vie pleine et entière, tour à tour, chez les franciscains, diacre, prêtre, puis mobilisé au début de la Seconde Guerre mondiale avant d’intégrer un groupe de résistants et de devenir député de Meurthe-et-Moselle. Entre-temps, avec celle qui deviendra sa secrétaire particulière (Lucie Coutaz) ils fondent le mouvement Emmaüs, une association qui lutte contre la pauvreté et l'exclusion et présente encore aujourd’hui dans une quarantaine de pays à travers le monde.
Ce n’est pas la première fois que le cinéma s’empare des exploits de l’Abbé Pierre, 35ans plus tôt, sortait Hiver 54, l'abbé Pierre (1989) de Denis Amar, avec Lambert Wilson. Mais cette fois-ci, ce biopic s'intéresse à la vie toute entière de l’Abbé Pierre et plus seulement à un moment clé de son combat. Frédéric Tellier (Goliath - 2021) revient point par point sur ses faits d’arme, étape après étape, c’est minutieux et passionnant. Un portrait aussi riche qu'enthousiasmant et dont la performance de Benjamin Lavernhe (Le Discours - 2021) n’y est pas pour rien (sa transformation physique est bouffante, petit à petit, on en oublie l’acteur pour laisser place au mythe).
Le portrait d'un grand homme interprété avec force et conviction par un grand acteur. Mine de rien, l'abbé Pierre c'est tout de même près d'un siècle de combat pour les plus démunis. Le film parvient bien à retranscrire la force du personnage, de ses actes, de ses discours... Le seul problème c'est qu'il semble lui aussi parfois durer près d'un siècle...
C’est le troisième film grand écran sur l’Abbé Pierre (lui-même, son œuvre ou un épisode particulier de sa vie) après « Les chiffonniers d’Emmaüs » (1955), sans doute peu connu du public contemporain et le célèbre « Hiver 54 » (1989), qui valu à Lambert Wilson un César (1990) et qui fait régulièrement les soirées télé. Cette fois-ci le propos est plus large puisqu’il embrasse toute la vie, du moins dès son entrée dans la prêtrise jusqu’à son décès, de l’homme qui devint la personnalité préférée des Français. Probablement très documenté, le scénario aborde quelques situations précédemment non évoquées, en tout cas non vulgarisées. Ces nouveaux aspects rendus publics peuvent troubler ceux qui n’auraient voulu voir qu’un saint homme, parfait en tout du moins au regard des standards de la religion catholique. Qui sait si quelques spectateurs bigots ne crieront pas au scandale ? Autant qu’un focus sur l’Abbé Pierre car c’est son biopic, le scénario sera l’occasion de faire sortir de l’ombre une femme (avec lequel l’homme d’Eglise a partagé sa vie, on va dire « en tout bien, tout honneur ») à savoir Lucie Coutaz qui s’avèrera être sa Muse. Même l’interprète du rôle de l’Abbé Pierre (Benjamin Laverhne) a révélé dans une interview qu’il a donnée qu’il ignorait totalement auparavant cette secrétaire assistante restée en dehors de la mémoire collective, c’est dire ! Comme toujours lorsqu’il s’agit de la vie, des affres et des tourments d’un personnage entré dans l’Histoire et devenu une icône, on ne jugera pas le fond scénaristique. La forme elle peut toujours se discuter, la longueur (2h18mn) et donc une certaine lenteur aussi qui signe le choix de laisser de la place à une évocation quelque peu mystique et parfois allégorique. Peut-être pas le film en entier car redite, mais le premier rôle est bien parti pour un César. Avec à prévoir, une reconnaissance pour le second rôle aussi : Emmanuelle Bercot (Lucie Coutaz).
Un film très complet sur la vie de ce légendaire personnages, de ses débuts pendant la guerre, jusqu 'à sa fin, son combat éternel pour une vie digne, avec quelques réelles images d'archives de l'époque assez intéressantes. un peu long par moments, mais plutôt intéressant !
Ce Biopic sur la vie de l'abbé Pierre n'est pas passionnant et assez mou mais Intéressant par moment, mais pas exceptionnel comme Simone. Benjamin Lavernhe signe ici sûrement son meilleur film en adaptant L'Abbé Pierre de manière parfaite. et Emmanuel Bercot est méconnaissable et géniale ! Plutôt plat, on aurai aimé un peu moins de longueurs... On souligne la performance des acteurs toutefois !
C'est avec appréhension que je découvre un biopic dramatique à priori ennuyeux et bien triste mais il n'en est rien. Instructif et terriblement humain, le film retrace effectivement la vie de celui par qui tout a commencé mais pas seulement. Très bien réalisé, le rythme de l'histoire est bon, on ne s'ennuie pas et la vie de l'homme est vraiment intéressante. L'acteur est crédible, son entourage l'est tout autant. On ressort de ce film avec l'impression d'avoir accompli une mission: le devoir d'avoir enfin connu et reconnu le combat intense de la vie de celui qui a médiatiquement fait reconnaître et fait prendre conscience la misère humaine dans notre pays. Un grand film pour un grand homme.
Le film m'a plut, le film retrace bien les combat de l'abbé Pierre qui était d'utilité public, le film est très émouvant, on regrette sa personne, malgré quelque longueur c'est un film important.
Un bon biopic sur l'abbé pierre qui au contraire de "hiver 54" s'intéresse à la quasi totalité de la vie de l'abbé et non pas sur une période donnée. Benjamin Lavernhe semble totalement à l'aise dans son rôle, la mise en scène est très bonne, il manque peut être juste un petit quelque chose pour faire de cette réalisation un film référence .
Pas facile de résumer la vie d'une icone comme l'abbé Pierre. Le but est plutôt réussi, car ce film n'est pas larmoyant: bien au contraire il rappelle le début de la carrière de l'abbé Pierre, résistant, député MNR etc..Des choses qui nous ont échappé, depuis que le temps est passé. Puis le long combat contre la misère. Hélas le film se perd un peu dans les tourbillons des différents courants qui alimentent la fondation. Et auquel on ne comprend pas grand chose. Benjamin Lavernhe est très crédible dans son rôle de "petit frère des pauvres". A aller voir, pour comprendre l'engagement d'un être exceptionnel
"L'Abbé Pierre - Une vie de combats" est un film que j'ai trouvé excellent. L'histoire est très intéressante et prenante. Un long-métrage très touchant, émouvant et les acteurs jouent parfaitement bien leur rôle. Par contre j'ai trouvé dommage que certains moments sont moins bien exploité que d'autres.