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LoicDRF
41 abonnés
69 critiques
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2,0
Publiée le 17 novembre 2023
Biopic sans contrepoint qui n'a d'intérêt que pour l'interprétation de Benjamin Lavernhe. Il est question de combats dans le titre, et on n'en voit qu'à peine la moitié d'un. Il semble que tout réussisse à ce curé qui vole de succès en succès. Car les épreuves qu'il traverse sont celles de tout le monde à son époque: la guerre, le froid, la faim… De ses "vrais" combats contre les politiques, contre la hiérarchie cléricale, (s'il y en a eu? Le sait-on?) la lutte quotidienne et permanente pour "trouver des solutions" (cf "hors normes" de Toledano et Naccache), on ne voit presque rien. Tout juste un ou deux coups de gueule, d'ailleurs très bien joués… Je suis particulièrement frustré de n'avoir pas vu mis en scène le combat, le tourment intérieur, dont cet homme hors du commun a dû être la proie lorsqu'il s'agit spoiler: de faire exécuter un traître au sein de la résistance . Donc voilà : biopic hagiographique, mérité sans aucun doute compte tenu du sujet, mais dramaturgiquement et cinématographiquement assez gnangnan…
Voilà un biopic qui ne fait pas dans la dentelle ! Les 45 premières minutes nous plongent dans la guerre, avec force violence. La suite du film est à l'avenant. Pendant plus de 2 heures, nous sommes conviés à une succession de rudes combats, racontés sur un mode essentiellement spectaculaire, avec insistance, voire lourdeur. Et l'homme dans tout ça ? Il semble disparu...
Film bouleversant, qui interpelle et interroge. Benjamin Lavernhe et Emmanuelle Bercot sont merveilleux dans leur interprétation de ce duo méconnu : L'Abbé Pierre et Lucie Coutaz. A voir absolument !!! Bravo à Frédéric Tellier et à toute l'équipe.
Film remarquable, prenant, émouvant, on ne voit pas passer les deux heures, les acteurs Benjamin Lavherne et Emmanuelle Bercot sont bleufants. Maquillage très réussi et très crédible, la musique est bien choisie, et puis quelle émotion de revoir cet Abbé-Pierre si hors norme, un vrai saint homme.
Malgré l'interprétation magistrale de Benjamin Lavernhe, le film transpose la fiche Wikipedia de l'abbé Pierre pendant 2h. On est finalement que très peu touché par cette histoire, bien qu'intéressante sur le fond, et on s'ennuie beaucoup... dommage.
Hier j’ai vu l’abbé Pierre et il n’a pas changé. C’était en avant-première, dans mon cinéma préféré. Le film « L’Abbé Pierre. Une vie de combats » du réalisateur Frédéric Tellier qui était là avant la projection, pour nous présenter son film. La salle était pleine. Le film commence avec une image, ça aurait pu être une des miennes, nous sommes nombreux à en avoir fait des comme ça… De dos, avec sa cape, regardant au loin, en contemplation d’un paysage. L’abbé Pierre, tout le monde, le monde entier le connaît, au moins de nom. Ce n’était pas un saint, non. Il a commis des erreurs, comme en commettent tous les humains. Et Frédéric Tellier a dit qu’il voulait montrer ça. Et si le réalisateur a mis un s à combats, ce n’est pas par hasard, on s’en doute. Les combats que l’abbé a dû mener contre lui-même, étaient sans doute plus difficiles pour lui que de se battre contre les puissants pour qu’ils retrouvent leur humanité perdue. Parce que ce combat-là, pour plus de fraternité et de justice, c’était naturel chez lui, comme de respirer. Ce film parle d’un homme qui n’est plus mais dont le combat est plus que jamais actuel. Parce que comme il a dit lui-même : « La responsabilité de chacun implique deux actes : vouloir savoir et oser dire. » Benjamin Lavernhe, a pleinement investi son rôle. Il est crédible, de bout en bout. Et grâce à Emmanuelle Bercot, on découvre aussi le rôle primordial tenu dans la vie de l'Abbé, par Lucie Coutaz, jusqu'en 1982.
Un grand film, qui dévoile des pans inconnus de la vie de l’abbé Pierre, qui met en lumière une femme qui n’a pas encore trouvé sa place dans la postérité mais qui a été essentielle auprès de ce grand homme : Lucie Coutaz. Et ce n’est que justice. Plus spécifiquement, ce film réussit le tour de force de ne pas verser dans l’hagiographie et de décrire l’homme déchiré qu’était l’abbé Pierre. On y découvre même un peu coté facétieux. Les performances des comédiens sont soufflantes : Benjamin Lavernhe, bien sûr, mais remarquablement secondé par Emmanuelle Bercot et Michel Vuillermoz. Je n’ai pas compris certaines critiques faciles de médias qui ont décidément du mal avec les films populaires…
Poussive vision de la vie de l Abbe Pierre, c est ce qui me vient à l esprit. Si c est assez instructif sur son origine et ses combats, le rythme est suffisamment anémique pour nous endormir sur ce parcours de vie, cette œuvre m apparaît un cran en dessous de la restitution du destin de ce grand homme. La bande son est dramatiquement fatigante, j ai rarement visionné un film aussi décevant par sa réalisation. Je reste étonné des notations élevées pour un film aussi insipide.
La force du film réside dans sa capacité à raconter une histoire inspirante, à provoquer une réflexion sociale et à présenter des personnages convaincants, tout en restant fidèle à l'esprit de l'abbé Pierre et à son magnifique héritage.
Fréderic Tellier fait le choix d'un récit un poil didactique de la vie d'Henri Grouès, rebaptisé Abbé Pierre, de ses 20 ans à sa mort. C'est un film dense qui évoque avec une précision remarquable l'histoire, mais surtout les actions de ce grand monsieur campé à merveille par Benjamin Lavernhe. Ce portrait a le mérite de ne jamais verser dans l'angélisme même si les moments de bravoure sont connus des plus anciens. La véritable révélation de cette oeuvre réside dans sa complicité méconnue avec Lucie Coutaz (Emmanuelle Bercot), véritable bras droit de l'Abbé dans la lutte contre la pauvreté. Un biopic que je conseille vivement aux jeunes générations.
Découvre l'article complet : https://mediashowbydk.com/labbe-pierre-une-vie-de-combats-lexorciste-devotion-killers-of-the-flower-moon/
Film vu en avant-première ce dimanche 15 octobre, suivi d’un échange en direct par satellite avec toute l’équipe du film. Après L’Affaire SK1 (2015), Sauver ou périr (2018) et Goliath (2022), Frédéric Tellier se concentre à nouveau sur un portrait de personnage à travers sa nouvelle réalisation : L’Abbé Pierre, une vie de combats, présenté en Hors Compétition au Festival de Cannes 2023. Il s’agit d’un biopic dramatique poignant et très efficace qui repose principalement sur la performance exceptionnelle de Benjamin Lavernhe. L’acteur signe le meilleur rôle de sa carrière avec une interprétation époustouflante et si naturelle que l’on croirait voir l’Abbé Pierre en personne (il l’a d’ailleurs expliqué lors de l’échange qu’il a effectué un énorme travail de documentation). Bien entendu, il ne faut pas oublier Emmanuelle Bercot qui, malgré un personnage moins connu (la tendre Lucie), nous offre également une magnifique prestation et forme, avec Benjamin, un duo émouvant et fusionnel.
Côté scénario, Frédéric Tellier réussit à retracer avec beaucoup d’efficacité la vie de l’Abbé Pierre, de son vrai nom Henri Grouès, un homme d’amour et d’espoir. Le scénario transmet la force du combat mené par ce personnage iconique et sa colère face aux inégalités et à l’égoïsme de l’humain. L’écriture est également soignée et on ressent l’énorme travail de recherche pour réaliser ce récit épique. Enfin, la mise en scène est honorable avec de belles images et de beaux décors. Une ode à l’humanité et une réalisation bouleversante à ne pas manquer au cinéma.
Le parcours de l’abbé Pierre et son engagement pour les plus démunis ne peut laisser indifférent. Si la biographie de cet homme d’exception, réalisée en 2023 par Frédéric Tellier, restitue de manière fidèle les grandes étapes de sa vie, le caractère linéaire et académique du récit laisse un goût d’inachevé. En effet, le réalisateur ne parvient quasiment jamais à rendre compte du contexte politico-social dans lequel ce grand sage a évolué, ce qui empêche de saisir la véritable grandeur de son action. De même, malgré une belle prestation de Benjamin Lavernhe, l’épaisseur philosophique du personnage reste survolée. A tel point qu’on ne ressent presqu’aucun élan émotionnel pour ce Monsieur. Bref, un film très didactique qui demeure néanmoins indispensable.