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Flower 0478
64 abonnés
257 critiques
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5,0
Publiée le 10 novembre 2023
woah woah déjà je souhaite saluer la prestation de Benjamin Lavernhe en Abbé Pierre on sent qu'il est habitué par le personnage j'aime bien cet acteur il joue bien et je salue également la prestation d'emmanuelle Bercot très bonne actrice également on est ému par ces combats contre la fin, l'hébergement je connaissais déjà son histoire mais la on connaît plus sur ça vie pour moi Quel grand homme ce Monsieur il a fait bouger pas mal de choses avec tout ces combats merci merci l'abbé Pierre.
Un excellent film à tous les niveaux... Une belle page d'histoire que nous ne connaisssons que partiellement... Quelle vie ! Quelle hargne ! Quel engagement ! Un très beau film, une superbe réalisation, des acteurs formidables... Bravo pour ce beau témoignage sur cette vie exemplaire...
A voir absolument ! Merci beaucoup au réalisateur et aux acteurs ! Ce film est un merveilleux hommage à l'Abbé Pierre . Même si on connaissait son immense dévouement pour aider les pauvres, c'est un plaisir immense que d'apprendre tous les détails et de constater sa générosité, son amour de l'autre sans limite. C'est un petit rappel des choses importantes qui fait du bien.
1939, Henri Groues quitte à contre coeur, pour question de santé fragile, l´ordre des Capucins. Bientôt arrivent la guerre puis la résistance, et le pseudonyme d'abbé Pierre, puis la députation, puis la création d´Emmaus avec Lucie Coutaz.
A l´issue de la projection, ce qui marque :
1- La réalisation. Elle semble être totalement décorrélée de son sujet et des moments qu'elle est censée conter. Incohérente, en roue libre, elle enchaîne les "styles", tentant à l'occasion l'immersion, la caméra plonge, ne cadre plus rien, ou une oreille pour être au plus près. Mais au plus près de quoi ? Sans grâce, ni finesse, elle est de plus surlignée par une musique omniprésente. Le montage à l'avenant sabote régulièrement le travail des comédiens. S'ajoute l'intégration d'images d'archives choisies on ne sait comment tant elles n'apportent rien. La liste est longue...
2- Le scénario. Le récit est écrit à la truelle. Tellier conte les évènements soit au pas de course, expédiés, soit choisi de s'appesantir, sans jamais vraiment parvenir à communiquer l'émotion, à approcher de la complexité de l'homme. Quant au personnage de Lucie Coutaz, il est survolé. La partition confiée à Emmanuelle Bercot est bien trop faible pour que, et la comédienne et l'amie fidèle de l'abbé, soient présentées à leur juste valeur.
3- Benjamin Lavernhe. Il est définitivement un très grand comédien. Au théâtre comme sur grand écran, il impressionne. Ici, la puissance, la délicatesse, toutes deux déployées dans le soucis d'une grande justesse, saisissent. Même le maquillage parfois un peu trop chargé, même la réalisation ratée et le récit à l'emporte pièce ne peuvent rien contre ce talent.
Conter une vie aussi riche, dresser le portrait d'une personnalité aussi complexe n'est pas chose aisée. Il faut avoir un minimum de talent et dans ce domaine Benjamin Lavernhe est ici bien seul.
Gros coup de coeur! ALLEZ-Y! Le film traverse le siècle et m'a emportée, j'ai appris plein de choses. Frédéric Tellier confirme son grand talent de réalisateur et de directeur d'acteurs. Benjamin Lavernhe en abbé pierre est exceptionnel. On découvre un personnage féminin, interprété par Emmanuelle Bercot magnifique. Lucie Coutaz. Et tous les autres personnages autour sont formidables. L'image, la lumière, les paysages, c'est hyper beau. Que ça fait du bien de réentendre la voix de ce grand petit homme. La voix des sans voix. Surtout aujourd'hui. Ne jamais oublier. UN FILM FORT ET UTILE!!!! LES GRANDS HOMMES SE FONT RARES. Partage, amour, entraide, solidarité, penser aux autres....que ces mots font du bien.... merci...bravo....UN GRAND FILM !!!
L'Abbé Pierre - Une Vie de Combats est un film réalisé par Frédéric Tellier et sorti en 2023. Pour les points positifs, les acteurs principaux sont vraiment convaincants (Benjamin Lavernhe prend de l'épaisseur tout au long du film, Emmanuelle Bercot est méconnaissable en Lucie Coutaz, Michel Vuillermoz est touchant dans son rôle etc.), l'histoire, qui suit chronologiquement la vie de l'Abbé Pierre est bien racontée avec un bon rythme qui ne pousse pas à l'ennui malgré près de 2h20 de long métrage. En revanche, la musique vient alourdir des scènes et plonge le spectateur dans une forme de pathos assez énervant, les aspects un peu discutables de la personnalité de l'Abbé Pierre sont effleurés mais toujours en surface ce qui laisse un goût d'inachevé, la lumière n'est pas toujours hyper agréable et donne un rendu assez brouillon à l'image (surtout en début de métrage) et les dernières scènes ont un côté un peu moralisateur qui peut être agaçant. En définitive, ce film n'est pas complètement raté mais bien trop rempli de la caricature des bons sentiments. Il aurait mérité d'être plus approfondi dans les aspects "sombres" de la personnalité de son personnage principal.
Ce film grandiloquent et engoncé dans un mysticisme de Prisunic m’a vraiment tapé sur les nerfs. Il déploie maladroitement une esthétique clipesque avec un filmage désastreux et une réalisation poussive pour sanctifier une figure médiatique vénérée à juste titre . Ce sont 2h15 de bons sentiments, de piété gueularde, de masochisme mais le temps ressenti frôle le triple. Le personnage lui-même arrive parfois à résister au ridicule qui guette le film à chaque claquement de soutane uniquement grâce à Lavernhe, à son maquillage et à ses comparses Bercot et Vuillermoz qui sont tous très bons. Un film ne peut hélas surnager grâce à la seule interprétation, tant il se noie dans une hagiographie pieuse qui atteint parfois des sommets de Saint Sulpicerie. Les prières métaphysiques sur le sens de sa vie et de son œuvre qui débutent et terminent le film nous offrent des joyaux de comique kitsch, entre Saint François d’Assise et Marvel. Il faut voir le pauvre homme errer pieds nus dans le désert, sous les étoiles filantes, se torturer sur la charité. Il faut le voir rater son cursus de Capucin, puis dans ses jeunes années se repentir d’un écart de chair. Frédéric Tellier veut nous vendre un saint. Il le fait avec un style souvent ringard, hésitant entre écriture pubarde, montages parallèles, cadres désastreux notamment lors de la scène de l’embuscade et toujours un style ma-tu-vu où il mélange avec maladresse caméra à la main, Steadicam et mouvements lyriques de grue. J’ai beau avoir beaucoup de respect pour l’Abbé Pierre, j’ai vraiment du mal avec cette esthétique et ce type de message que Bolloré n’aurait pas désavoué.
La vie de l'abbé Pierre est un vrai roman et ce film permet de découvrir ou de redécouvrir certains aspects de cette vie en tous points extra-ordinaire. L'abbé Pierre est également magistralement incarné par Benjamin Lavernhe. Mais quel dommage que le parti pris du réalisateur ait été de nous montrer cette vie de l'extérieur, comme dans une docu-fiction, plutôt que de nous montrer les tourments intérieurs et les doutes du protagoniste. Je n'ai pas vraiment ressenti d'émotions, même lors des scènes les plus "intenses", qui font un peu "cinéma", et auxquelles j'ai eu du mal à accrocher.
J'ai découvert avec appétence ce biopic sur un personnage dont j'ai beaucoup entendu parler (forcément), mais dont je ne connaissais finalement pas du tout la vie dans son ensemble. La réalisation est soignée, Benjamin Lavernhe est tout simplement brillant dans le rôle d'Henri Grouès (L'Abbé Pierre), le support d'Emmanuelle Bercot dans le costume de la secrétaire et confidente Lucie Coutaz est un véritable plus à cette biographie filmée. Presque trop didactique dans toute sa première partie, l'émotion arrive enfin sur un final vraiment touchant et réussi. Un vrai bon moment cinéma nous rappelant, l'espace d'un destin voué aux autres, que le plus important dans l'existence est en définitive l'AMOUR d'autrui, au sens large. Site CINEMADOURG.free.fr
Extraordinaire a tout niveau : scénario mise en scène jeux des acteur scénario très bien écrit. Une émotion juste sans rentrer dans le pathos. La musique sublime fait tout la différence pour laisser place au émotions. Un chef d'oeuvre. Je suis resté sans voix a la fin du film. Merci. Quel grand homme dans l'histoire de l'humanité !
Il est très intéressant de découvrir la vie de cet homme hors pair ! Cela dit, à part quelques moments très émouvants, l'histoire est racontée de manière linéaire et répétitive et c'est bien dommage.
Et un troisième Biopic, presque réussi celui ci, sur un sujet déjà traité au cinéma ( Hiver 54, Abbé Pierre en 1989 avec Lambert Wilson).
Né dans une famille aisée, Henri Grouès a été à la fois résistant, député, défenseur des sans-abris, révolutionnaire et iconoclaste. Des bancs de l’Assemblée Nationale aux bidonvilles de la banlieue parisienne, son engagement auprès des plus faibles lui a valu une renommée internationale. La création d’Emmaüs et le raz de marée de son inoubliable appel de l’hiver 54 ont fait de lui une icône. Pourtant, chaque jour, il a douté de son action. Ses fragilités, ses souffrances, sa vie intime à peine crédibles sont restées inconnues du grand public. Révolté par la misère et les injustices, souvent critiqué, parfois trahi, Henri Grouès a eu mille vies et a mené mille combats. Il a marqué l’Histoire sous le nom qu’il s’était choisi : l’Abbé Pierre.
Benjamin Lavernhe est excellent et bouleversant dans le rôle.
Le hic, car il y en a un, c'est le recours trop systématique à des images d'archives en noir et blanc ( au lieu de laisser la magie du cinéma suggérer les choses ) de recréer systématiquement les passages médias de l'abbé alors que la pour le coup les images d'archives auraient été intéressantes et surtout de nous faire une chronologie complète de sa vie donc certaines phases sont non essentielles à la tenue du film qui du coup fait bien 25 minutes de trop.
Allez y quand même car l'homme et son histoire sont assez passionnantes et vous apprendrez quelques petites choses.
Je n'ai pas vu le film de Denis Amar avec Lambert Wilson, mais celui-ci m'a déçu. J'ai été dérangé par une réalisation chaotique usant et abusant du tilt-shift sans raison apparente. D'une image peut-être volontairement dégradée on passe à une image multiple à bords nets, trop nets. Belle attention portée à la justesse sans anachronismes flagrants. Le sujet lui est traité, Lavernhe est très juste, mais cette réalisation est très dommageable et peut faire sortir du film.
Un grand film qui rend hommage à l'abbé Pierre mais aussi à ceux qui ont combattu à ses côtés, souvent dans l'ombre... Vu en avant-première, j'ai été comme de très nombreux spectateurs convaincu, et les applaudissements ont été révélateurs de la réussite de cet opus, avec mention spéciale à Benjamin Lavernhe qui incarne un Abbé Pierre plus vrai que nature !