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    Assaut
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    traversay1
    traversay1

    3 647 abonnés 4 878 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 27 janvier 2022
    Une école est assiégée par des terroristes. Faute de renforts, le personnel de l'établissement prend les choses en mains. Assault n'est pas un film d'action, ce serait mal connaître Adilkhan Yerzhanov, cinéaste kazakh très prolifique, ces dernières années (La tendre indifférence du monde). Le plus étonnant est la dose d'humour glissée par le scénario dans la préparation d'une bande d'amateurs afin de terrasser des terroristes dont on ne saura rien. Sentiment assez étrange devant ce film qui s'empare d'un sujet grave et en fait une œuvre entre l'abstraction, le thriller (improbable) et la comédie.
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    365 abonnés 1 814 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 24 septembre 2023
    Lire d'autres critiques ici : https://doisjelevoir.com/

    Assaut nous emporte autour d’une prise d'otages. Le compte à rebours incessant, pour libérer cette école, créé une tension palpable. Le film adopte un style sombre entouré par un paysage rude et froid. C'est surtout la douleur des parents qui agit comme un puissant moteur, les poussant à agir et à tout risquer pour sauver les enfants. Ce film offre également un regard satirique sur le fonctionnement de ce groupe d’adulte. Cela met en lumière l’incapacité de la société à protéger les plus vulnérables. À travers certains passages bien trouvés, le film réussit à provoquer un rire noire, nous faisant réfléchir sur les aspects les plus sombres de notre réalité.

    Adilkhan Yerzhanov refuse de se conformer aux attentes des films d'action traditionnels. Plutôt qu'une simple libération d'otages ou une confrontation entre héros et méchants, il offre une plongée psychologique et introspective. Les personnages principaux se retrouve confronté à un choix déchirant, luttant contre leurs propres démons intérieurs. Une des véritables pépites du film est la performance remarquable d'Aleksandra Revenko, qui incarne avec brio une mère déterminée prête à tout pour être le moteur de l'attaque. Son interprétation est à la fois puissante et émouvante. Le film ne serait pas complet sans la présence de l‘inamovible de Daniyar Alshinov. Il joue avec brio ce père peureux en lutte contre sa propre lâcheté pour sauver son enfant.

    Ce film déçoit légèrement vers sa fin. L'assaut final manque de panache attendu. De plus, le message véhiculé sur les preneurs d'otages reste quelque peu flou, laissant une part d'interprétation et de questionnement. Adilkhan Yerzhanov reconnaît même l'existence possible d'incohérences dans l'intrigue si l'on considère le film sous un angle réaliste. Finalement, jusqu’au bout nous sommes sur une forme d’action mais avec un cheminement intellectuel beaucoup plus profond à l’image du remarquable cinéma de ce réalisateur.
    bouloumbou
    bouloumbou

    6 abonnés 35 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 2 août 2023
    Rarement vu un film aussi mauvais, mal joué, suspense en carton, filmé comme en 2e Année d'étudiants à l'ESRA...le seul intérêt c'est une sorte d'exotisme pour un pays oriental méconnu mais on en apprend rien sinon qu'ils ont le même genre d'étudiants en cinéma maladroits !
    Bart Sampson
    Bart Sampson

    348 abonnés 667 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 juillet 2023
    Le film Assaut fait partie du nouveau cinéma Kazakh et mélange dérision et critique légère d'une société tiraillée entre héritage soviétique et ouverture vers le monde.

    Les élèves d’un lycée sont pris en otage par des inconnus armés et masqués. Apprenant que l’armée n’arrivera que dans deux jours car une tempête de neige fait rage, Tazshi, le professeur de mathématiques, prend la décision de partir à l’assaut avec son ex-femme, un policier du village, un vétéran d’Afghanistan, un alcoolique, un professeur d’EPS et le directeur de l’école…

    On a plaisir à suivre les aventures de ces pieds nickelés et de cette femme qui incarne le futur de cette société encore un chouilla patriarcale et qui se révèle être celle qui sait le mieux viser à la Kalach ( ironie !).

    L'image est belle, le montage fluide.

    Allez voir les films du Kazakhstan, ils le méritent ( certains sont programmés à l Espace Saint Michel !
    Gens de la Beauce
    Gens de la Beauce

    10 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 9 août 2023
    Film sans intérêt. À part les paysages enneigés, tout est sans surprise. Scénario plat sans relief, mise en scène molle, acteurs livrés à eux mêmes. À des années lumière de John Carpenter. Tout cela finit dans la neige, du début jusqu'à la fin.
    Yves G.
    Yves G.

    1 500 abonnés 3 517 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 août 2023
    En plein milieu de la steppe kazakhe, battue par le blizzard d’un janvier glacial, six hommes masqués attaquent un collège et prennent en otage les élèves de la classe que Tazshi, le professeur de mathématiques, a abandonnée à son sort. Dans l’attente des secours, bloqués par la neige, Tazshi décide de lancer l’assaut avec l’aide de quelques comparses : son ex-femme, le principal du collège, le professeur de gymnastique, l’intendant, un parent d’élève, l’idiot du village….

    Ainsi résumé, "Assaut" pourrait laisser escompter un thriller implacable filmant en temps réel une prise d’otages et l’assaut organisé pour en venir à bout. Ou bien, si on prête attention à l’attelage hétéroclite des assaillants, une parodie de thriller, à la façon des frères Coen. La seconde option est plus proche du produit fini.

    "Assaut" est l’œuvre d’un jeune réalisateur kazakh qui a déjà signé une quinzaine de longs métrages dont deux sont sortis en France : "La Tendre Indifférence du monde" en 2018 et "A Dark-Dark Man" en 2020. Ses films peuvent se lire comme des chroniques sociales. Il y dénonce à fleurets mouchetés la corruption qui sévit dans son pays. Mais ce sont avant tout des variations sur des genres très normés : la romance pour "La Tendre Indifférence...", le film noir pour "A Dark-Dark Man" et cet "Assaut".

    Si la joyeuse bande de pieds nickelés réunis pour lancer l’assaut prête à sourire, Adilkhan Yerzhanov ne réussit pas à cacher la désinvolture avec laquelle il a écrit son scénario, rempli d’ellipses incompréhensibles qui lui font vite perdre tout intérêt.
    Cinememories
    Cinememories

    487 abonnés 1 466 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 avril 2022
    Adilkhan Yerzhanov lâche enfin les taureaux, après un « Ulbolsyn » décalé et terriblement tordant. En assumant l’humour de son écriture, il donne un autre souffle à ses thrillers, toujours dans la même veine que les précédents, où la modernité fait face à des traditions, parfois obsolètes et vice-versa. Il s’enfonce encore un peu plus loin dans le rural, où Karatas n’a plus de valeur géographique pour ses habitants, ce n’est qu’un autre coin paumé, enneigé et difficile d’accès. Tous ceux qui y viennent se perdent et tous ceux qui y vivent également. Ce sera donc ans le détail et le sens de la composition que le cinéaste kazakh isole ses personnages, dans les grandes plaines, où l’horizon devient la frontière.

    Sans davantage d’explication, les premières minutes s’amusent à démonter une tension, où la prise d’otage devient un enjeu pour les adultes concernés. Un groupe masqué et armé traverse calmement l’enceinte d’une école, surplombant chaque conflit interne et en caractérisant chaque individu dans sa solitude. L’ennemi est donc aux commandes du mouvement et les locaux font du surplace. C’est un appel du collectif qui s’annonce compliquer et pourtant rudimentaire. C’est là que vient le secret de la comédie noire du réalisateur, qui l’a déjà pas mal expérimenté à la première édition de Reims Polar. Cette année, il nous revient avec la même armada et déconstruit peu à peu la cohabitation hasardeuse de ces profs, parents, fonctionnaires et anciens combattants. Le lieu, en revanche, n’a rien d’irréfléchi et pointe une défaillance évidente chez ceux qui sont censés cultiver la maturité. Tandis qu’ils enseignent, à coup de proverbes foireux, saignants et dont on apprécie le côté désabusé, les enfants sont pris en otage, entre deux crises d’hystérie des adultes, pour savoir qui semble le plus souffrir du grain de sable dans leur chaussure.

    Un compte à rebours est donc lancé et un groupe aussi allumé que celui de « Rio Bravo » se prépare à prendre ses responsabilités, à mener de front cette fameuse problématique, qu’ils ont malheureusement laissé passer devant ou derrière eux dans le premier acte. Quelque part, il s’agit d’un nouveau commentaire sur l’émancipation, alors que le soutien manque cruellement et que l’administration ou le gouvernement ne peuvent arranger les choses. Pas non plus de double regard sur cette école, occupée par des pantins déshumanisés et muets. On préfère prendre le pouls du groupe et l’harmonie qui y règne. Malgré leurs efforts pour s’aligner, quelqu’un finit par sortir du rang et à laisser ses vieilles pulsions prendre le dessus. Le moment du sauvetage s’approche alors rapidement, avec une incertitude croissante quant au plan mis en place par un professeur, qui prend le temps de rappeler la fatalité du pragmatisme. Yerzhanov s’appuie ainsi sur un équilibre entre proies et prédateurs, où ce seront les moutons qui chercheront à atteindre les loups, directement dans leur tanière.

    Sans souffrir de la comparaison avec une œuvre phare de John Carpenter, « Assault » justifie sa démarche, avec beaucoup de zèle et cynisme et de fantaisie. Le cinéaste en appelle à toutes ses ressources pour monter son opération et le théâtrale joue dans les préparatifs et les simulations que mènent les protagonistes, qui révèlent peu à peu des atouts cachés. Leur mise en place reste sur l’autel de l’absurde, mais le récit avance avec fluidité, là où le bataillon ne cesse de tourner en rond. Et si tout cela devrait pouvoir garantir l’avenir des enfants, rien ne garantit que cette même génération ne marcherait pas dans les mêmes travers. La seule possibilité semble être la fuite, mais en échange de quelques compromis, le plus souvent définitifs.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    108 abonnés 1 830 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 novembre 2023
    Brillamment mis en scène par le cinéaste kazakh Adilkhan Yerzhanov, Assaut prend la forme d’une œuvre très maîtrisée qui débute par une mystérieuse prise d’otage dans l’école d’une petite commune rurale, au cœur d’un hiver rude et neigeux. Entre bouffonnerie et tragédie, ce film au ton étrange raconte l’histoire d’une bande de bras cassés qui, constatant que les forces de sécurité n’arriveront pas avant plusieurs jours, va s’entraîner pour pénétrer dans l’établissement et tenter de neutraliser les assaillants masqués. Critique acerbe d’une société gangrenée par l’incompétence, le mensonge et la brutalité, Assaut dresse aussi le triste constat d’un monde d’adultes qui fait germer la violence chez ses propres enfants – à ce titre, les derniers plans sont glaçants. Étonnant et remarquable.
    Jean-Pierre Jumez
    Jean-Pierre Jumez

    101 abonnés 222 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 juillet 2023
    Tout comme dans "compartiment N. 6", démonstration brillante qu'en Russie tout comme au Kazakhstan, l'ivrogne détient la vérité.
    S'ajoute ici un humour grinçant qui n'appartient qu'à eux.
    Lynebonnaud
    Lynebonnaud

    1 abonné 52 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 août 2023
    Une classe de lycéens est prise en otage par un groupe d’hommes masqués. L’unité spéciale chargée d’intervenir ne pourra être sur les lieux avant 48 heures, les routes sont rendues impraticables par une violente tempête de neige.
    Une escouade de bras cassés formée de parents, du gardien et directeur de l’école, d’un ex-combattant alcoolique, d’un professeur de sports et de son frère déficient ; décide de donner l’assaut.

    Peut-être bien est-ce la première fois que je découvre un film kazakh. Merci infiniment à cette amie cinéphile qui m’a proposée de l’accompagner, c’était exceptionnel.
    Une grande surprise cinématographique au cœur de l’été, qui m’a rappelée pourquoi j’aimais tant le cinéma.

    Le film démarre 37 heures avant l’assaut. Les terrorises pénètrent masqués dans l’école. Ils croisent nombre de personnes sans être inquiétés. Ils abattent sauvagement un lycéen enfermé derrière la porte des toilettes. Le ton est donné entre absurdités et violences extrêmes.
    Nous spectateurs ne les verrons plus jusque l’assaut final. Le réalisateur avec malice déplace son intrigue à l’extérieur de l’enceinte de l’école. Cette dernière immense bâtiment vétuste de l’époque soviétique posé sur la neige, apparaît tel un urbex.
    C’est la préparation de l’assaut faite d’une poignée d’hommes, image de la société multiculturelle et de tous ses dysfonctionnements, qui fait l’intrigue du film.

    Le cinéaste par petites touches et saynètes à la fois cocasses et terriblement poignantes, nous donne à voir le cœur de ces habitants d’ex contrées d’union soviétique.
    Il magnifie, dans la neige éclaboussée de lumière, la préparation de l’assaut. Les plans se succèdent, dans l’école dessinée sur la neige. Les hommes entrent dans le cadre par un côté, puis par un autre, et encore un autre, jusqu’à trouver l’angle parfait qui fonctionnera. Une seule femme, dont la présence et l’action, en font un film éminemment féministe. Là où les hommes tergiversent, elle agit droit dans le mille.
    Et nous les regardons faire, de manière très méthodique et complètement absurde, qui va tendre à son apogée lors d’une scène de chaos dans le commissariat.
    Tel un parallèle drôle et monstrueux de la brutalité de l’Etat qui impacte leurs vies.

    L’équilibre du film est terriblement sensible et admirable. L’image est sublime sans être esthétisante, elle s’impose juste dans toute la réalité de l’immensité des paysages minimalistes.
    Le film cultive l’épure pour aller à l’essentiel, il est d’une beauté confondante.

    Assaut (Kazakhstan - 1h30) de Adilkhan Yerzhanov
    velocio
    velocio

    1 321 abonnés 3 154 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juillet 2023
    L’envahissement d’une école par un groupe d’hommes armés et masqués : on se montre surpris, au début du film, de voir Adilkhan Yerzhanov s’attaquer à un tel sujet ! Certes, l’action se déroule comme d’habitude dans le village fictif de Karatas, certes le réalisateur kazakhtanais s’était déjà frotté au film policier avec A dark-dark man, mais on en est à se demander si, cette fois ci, il n’aurait pas décidé de franchir une étape supplémentaire en nous proposant un thriller haletant, ou sanglant, ou les deux à la fois, inspiré, peut-être, par la prise d’otages de Beslan qui avait vu, en septembre 2004, des séparatistes tchétchènes armés prendre en otage un millier d’enfants et d’adultes dans une école de Beslan, en Ossétie du Nord, opération qui s’était traduite par 334 civils tués, dont 186 enfants.

    Dans Assaut, on est en hiver, la steppe est couverte de neige, le village est très difficile d’accès et, appelées à l’aide, les autorités ont répondu qu’il faudra au moins deux jours pour que le RAID local arrive sur place. Heureusement, les professeurs et la plupart des élèves ont pu s’enfuir lors de l’arrivée des terroristes, mais il reste quand même des élèves à la merci de ces derniers, Tajchy, leur prof de maths, les ayant enfermés à clé dans leur classe pour aller fumer une cigarette dans le couloir, juste avant l’envahissement de l’école. Très gêné aux entournures, d’autant plus que Danial, son propre fils, fait partie des élèves enfermés, Tajchy décide de prendre les choses en main et d’aller préparer un assaut contre les terroristes à plusieurs kilomètres de l’école en compagnie de son ex-femme et de personnages divers, un policier, un vétéran d’Afghanistan, le directeur de l’école, l’intendant de l’école, un professeur de sport, un professeur de musique et un factotum alcoolique. En fait, tout en s'amusant à faire croire qu'il réalise un thriller, Adilkhan Yerzhanov reste fidèle à son cinéma décalé, loufoque et corrosif. Critique complète sur https://www.critique-film.fr/critique-assaut/
    norman06
    norman06

    351 abonnés 1 670 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 19 juillet 2023
    Déconcertante dans cette première partie, cette fable finit par séduire par son mélange de critique sociale et d'humour pince-sans-rire.
    inspecteur morvandieu
    inspecteur morvandieu

    40 abonnés 2 482 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 janvier 2024
    Des terroristes investissent un collège au kazakhstan. De leur action et de leur mobile, on ne saura rien ...puisque qu'ils ne sont pas les sujets du film. Aux abords du bâtiment couvert de neige et posé au milieu de nulle part, une poignée de personnages hétéroclite, enseignants ou personnels du collège envisagent, en s'entrainant et en répétant l'assaut, de délivrer eux-mêmes la dizaine d'élèves retenus en otage.
    Film d'action? de suspens? Pas vraiment; "Assaut" est même plutôt une comédie que son environnement glacial, son humour distant et ses personnages de pieds-nicklés rapprochent du "Fargo" des frères Coen. Pas d'éclats de rire, certes, mais pas de séquences violentes non plus malgré le sujet. Aussi on peut se demander ce que Yerzhanov veut signifier à travers sa section d'assaut amatrice dont on ne sait pas comment elle va pouvoir faire illusion. Obéit-elle à cette loi de la nature, mise en exergue au début du film, qui met aux prises proies et prédateurs? L'enseignement est-il que n'importe quel "bras cassé" peut se muer en prédateur?; Peu importe, l'intérêt du film tient essentiellement à l'humour décalé avec lequel le réalisateur esquisse ses portraits et la vie du groupe avant l'assaut.
    Peter Franckson
    Peter Franckson

    56 abonnés 1 167 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 20 février 2024
    Le point de départ n’est pas inintéressant : en janvier, une prise d’otages a lieu au collège de Karatas par des individus armés et masqués, et où, en raison d’une neige abondante, l’armée ne pourra pas intervenir avant 2 jours. Cela pousse des parents d’élèves, des enseignants (un professeur de mathématique lâche en instance de divorce) et du personnel du collège (directeur et un ancien soldat alcoolique qui a servi en Afghanistan), ensemble hétéroclite de « bras cassés », à collaborer pour se débarrasser des agresseurs et libérer leurs enfants. D’où un déroulement chronologique qui débute 37 h avant leur assaut. Sujet éminemment politique puisque la Russie toute proche a déjà connu de telles situations : prise d’otages au théâtre de Moscou en octobre 2002 (où des terroristes tchéchènes séquestrent 912 spectateurs d’une comédie musicale et qui s’est soldée par la mort des terroristes et de 128 otages), prise d’otages de Beslan en Ossétie du nord, en septembre 2004 (où des terroristes tchétchènes ont pris en otage un millier d’enfants et d’adultes dans une école et qui s’est achevée par la mort des preneurs d’otages mais aussi de 331 civils dont 186 enfants). Le réalisateur, peut-être, pour des raisons de censure, a choisi d’en faire une farce non réaliste dans sa ville imaginaire de Karatas ; malheureusement, cette métaphore, d’une société lâche (masculine surtout, seule la femme du professeur de maths est le seul élément positif et efficace du groupe) et d’une autorité qui falsifie les faits ( spoiler: prise d’otages requalifiée en explosion de gaz
    ), faussement absurde, soporifique malgré une musique faussement dramatique, avec une digression sur les équations de Lotka-Volterra [utilisées pour décrire la dynamique d’écosystèmes où proies et prédateurs interagissent et proposées indépendamment par Alfred Lotka (1880-1949) en 1925 et Vito Volterra (1860-1940) en 1926] n’est pas drôle et aurait pu être plus efficace sous forme d’une comédie [sans remonter aux films des Monty Python, mais à la façon de Quentin Dupieux dans « Yannick » (2023)] et d’un court métrage (le film dure 1h30).
    Clem Lepic
    Clem Lepic

    40 abonnés 187 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 23 juillet 2023
    Film à l'intrigue un peu absurde : un prof enferme ses élèves dans une salle de classe et par le plus grand des hasards un groupe d'hommes masqués avec des armes vient assieger l'école. Les profs se réunissent alors en dehors de l'école et réfléchissent à leur stratégie pour sortir les enfants de là. Le film se déroule avec un compte à rebours avant l'assaut de l'école par les profs. Ils passent une trentaine d'heures ainsi à réfléchir à leur stratégie, sans même craindre que les enfants soient morts d'ici leur arrivée. Beau plan dans la neige. Le film souligne l'incompétence des policiers locaux et la corruption.
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